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General Information

Locality: Montreal, Quebec

Phone: +1 438-384-1700



Address: 1700, rue Notre-Dame Ouest H3J 1M3 Montreal, QC, Canada

Website: www.1700laposte.com

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1700 La Poste 06.02.2021

Le grand peintre et graveur Louis-Pierre Bougie s'est éteint dimanche dernier. Il a marqué au cours de sa vie le monde de l'art, ainsi que ses nombreux collaborateurs, contemporains et amis. Lisez quelques-uns de leurs témoignages ici.

1700 La Poste 21.01.2021

Louis-Pierre Bougie, peintre, dessinateur, graveur émérite. Créateur prolifique et novateur. Par ta simplicité, ton humilité et ton travail acharné, tu as conquis le cœur de milliers d’amateurs d’arts. Par ton talent, tu as comblé nos yeux et nos âmes.... Merci, Louis-Pierre. Isabelle de Mévius et toute l'équipe du 1700 La Poste

1700 La Poste 05.01.2021

crédit photo: Alain Lefort

1700 La Poste 03.01.2021

L’artiste Anna Torma a publié, le 10 décembre dernier, son premier article dans la revue Canadian Art. La construction du texte, similaire à celle d'un journal, rappelle sa série Bagatelles. Elle y tisse des liens entre le travail au jardin et sa pratique des arts textiles. Suivez le lien pour lire l’article (en anglais seulement)

1700 La Poste 16.11.2020

Dans l’attente de la réouverture de l’exposition Geneviève Cadieux, nous vous invitons à découvrir une œuvre charnière dans le parcours de l’artiste montréalaise. En 1990, Geneviève Cadieux est la première femme a représenter le Canada en solo à la Biennale de Venise, évènement de renommée internationale. Elle y expose une nouvelle création, La Fêlure, au choeur des corps . Cette installation photographique est conçue spécifiquement pour l’architecture du pavillon canadie...n. L'œuvre est installée sur de grands panneaux vitrés qui font le tour de la pièce extérieure. Le visiteur, encerclé par cette image aux dimensions monumentales, a alors l’impression de se retrouver face à un paysage : [...] l'œil arpente un étrange champ fait de poils, des crevasses de la commissure des lèvres et de la béance des cicatrices, des vallons des pores de la peau agrandis et d'une faille quasi géologique. Celle d'un baiser passionné. A travers ces géographies intimes, le spectateur se heurte à une immense cicatrice répétée sur l'autre partie du diptyque associant, au centre, l'image fulgurante du baiser. (Viau, R. (1993). Geneviève Cadieux. Entre regards et désirs. Vie des arts, 38 (150), 2024.) Pour des informations supplémentaires sur cette œuvre conservée dans la collection du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), visitez : https://collections.mnbaq.org/fr/oeuvre/600018513

1700 La Poste 11.11.2020

:: L'ANCIEN ET LE NOUVEAU :: L’aube est un moment privilégié pour voir les couleurs dans leur acuité La grisaille du ciel dévoile la violence d’un paysage avec les tons de terre ocre-rouge et violacée, et les montagnes rosées se dressent dans le lointain. Dans Arbre seul (à l’aube), deux spirales d’astres en palladium tournoient dans le ciel, laissant progressivement la place au lever du jour. - Isabelle de Mévius... Arbre seul (à l’aube) de Geneviève Cadieux et Arbres d’automne L’érable de Georgia O’Keeffe sont deux œuvres où les artistes capturent dans l’imaginaire un moment de transition, entre la nuit et le jour, entre l’été et l’hiver. La structure organique de l’arbre au centre des œuvres agit comme un axe vertical autour duquel s’opère tout changement, des révolutions cosmiques au passage des saisons. Dans l’œuvre de Geneviève Cadieux, l’arbre anthropomorphisé brille d’une lumière intérieure et cherche son reflet dans le monde extérieur, inaugurant une dialectique du sujet et de l’autre : L’homme n’est assuré de son être que par la séparation d’avec soi, de sorte que devenir autre pour lui-même est la condition de sa vie, la supposition première de sa présence au monde et l’accomplissement de la faculté de se différencier du monde. - Dieu au miroir, Pierre Legendre, p.9 Chez Georgia O’Keeffe, la silhouette sombre de l’arbre contraste avec la vibrance des couleurs qui l’entourent, donnant l’impression d’une danse entre les pôles opposés de l’image, entre le féminin et le masculin, entre le cyclique et le statique qui finissent par se confondre en un seul mouvement. L’observation des métamorphoses de l’arbre en fonction des saisons a suscité de nombreuses œuvres picturales, musicales et poétiques. En effet, l’arbre symbolise le mouvement cyclique du temps : tout se transforme, tout passe, seul l’arbre demeure. Il détient le pouvoir de dialectiser la temporalité et l’éternité, la mobilité et le statique, le vieux et le neuf, la mort et la naissance. - Robert Dumas, Traité de l’arbre, p. 31 À gauche : Arbre seul (à l’aube) de Geneviève Cadieux, Impression au jet d’encre sur papier chiffon rehaussée à la feuille de palladium, 2018. À droite : Arbres d’automne L’érable de Georgia O’Keeffe, huile sur toile, 1924, dans la collection du Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe. À lire : Dieu au miroir : Étude sur l’institution des images, Pierre Legendre

1700 La Poste 07.11.2020

:: IVAN BINET À QUÉBEC :: Le travail photographique d'Ivan Binet, qui a fait partie d'une exposition collective au 1700 La Poste en 2017, est maintenant présenté à Québec à la Galerie Michel Guimont. Cette exposition solo intitulée Vases communicants rassemble une série de ses photographies les plus récentes et se poursuivra jusqu’au 15 novembre 2020. Il est également possible de voir les œuvres de l’artiste dans la section EXPOSITION du site web de la galerie au www.galeriemichelguimont.com.

1700 La Poste 25.10.2020

:: L'ANCIEN ET LE NOUVEAU :: Individualisé, détaché de la forêt, l’arbre, comme l’homme, se dresse sur la surface de la terre. Ces deux êtres se retrouvent face à face : nous comprenons que, dans cet étrange rapport en miroir, nous n’ayons jamais cessé d’évaluer nos ressemblances et nos différences. (Traité de l’arbre, Robert Dumas, p.53-54) Dans Arbre seul (la nuit) de Geneviève Cadieux et dans la peinture romantique Oak in the Snow de Caspar David Friedrich, un arbre d...énudé s’érige comme un signe dans un paysage fantomatique. L’image en négatif dans la première œuvre et le clair-obscur dans la seconde contribuent à distinguer le sujet de son milieu, dominé par un ciel matriciel en pleine gestation Dans une perspective lacanienne, on assiste dans l’ordre symbolique à la constitution du sujet par le langage; un jeu d’opposition est mis en scène où le regardeur se projette dans la silhouette centrale (le petit autre chez Lacan), se détachant alors du grand Autre qui le conditionne. L’arbre lui-même, par le déploiement unique de sa ramure, constitue une forme d’écriture du temps dans l’espace; le principe de sa croissance comme matérialisation d’un message est régi par l’altérité radicale du grand Autre qui fait force de Loi. En retraçant au palladium la surface de l’arbre de Ghost Ranch, Geneviève Cadieux donne à voir une mémoire des cycles terrestres qui se cache sous l’écorce, accentuant ainsi le rapport entre le dedans et le dehors, entre la vie et le vide apparent de la nuit : La pose du palladium infuse une nouvelle sève dans les veines fluorescentes de l’arbre, et les bandes argentées s’enroulent et tressent autour du tronc et des branches une écorce protectrice, luminescente, qui lui redonne vie. (Isabelle de Mévius) À gauche : Arbre seul (la nuit) de Geneviève Cadieux, Impression au jet d’encre sur papier chiffon rehaussée à la feuille de palladium, 2017. À droite : Chêne sous la neige de Caspar David Friedrich, huile sur toile, 1827-1828, dans la collection du Musée Wallraf Richartz, Cologne. À lire : l’article de Jean-Pierre Cléro dans Cités intitulé Concepts lacaniens .