Asahi karate Shotokan
Bourgs de la capitale, Beloeil Beloeil, QC, Canada

ETUDE DES VACANCES

Sensei Taiji Kase on the differences in exercise when he started with karate and today. "In those days there was no Sports Karate and the only competition was w...ith yourself. Like climbing a great mountain you had to train very hard in a totally committed way in order to gain endurance. The greatest difference is that with Sports karate the emphasis is now on fighting only to win the competition, but in our case, it was a fight to the death and a matter of winning in order to survive. By fighting in this way we not only won on the battlefield but we also found out more about ourselves, like Solomon. We practiced to learn what we were doing wrong and not just to make points by using some winning technique. Through our minds and spiritual approach, we can create and develop." - excerpt from an interview conducted by SKCE Chairman, Gerry Grey in1984, Crystal Palace, London.

Le bushido, une ligne de conduite que j’essaie de tenir

L'ÉVOLUTION SPORTIVE DES ARTS MARTIAUX Je partage cet extrait que je commente brièvement. Pour ma part, les arts martiaux traditionnels ne doivent pas exclure l...e sport, car il en fait partie pour les vertus qu'il procure dans la formation de la personne. Mais, je m'objecterai toujours lorsque, dans un dojo, le sport domine tellement que la pratique des kihon, des katas, du kumite, etc. devient un ramassis de techniques sans contenu traditionnel et que dans les comportements, on ne distingue plus l'essence du Budo. Extraits d’une interview de Sensei ROLAND HABERSETZER qui vient de paraître dans le numéro de septembre 2001 de la revue En Jeu, une autre idée du sport (mensuel de l’Ufolep-Usep). Propos recueillis par PASCAL BRENOT . > Quelle définition donnez vous des arts martiaux ? Au début, il y avait la technique de guerre, strictement utilitaire. Celle-ci a été érigée en art quand la composante destructrice, l’arme, a été dépassée par la volonté éducative. Dans une société assagie, la voie martiale est devenue un moyen de progresser mentalement, moralement: la finalité n’était plus le champ de bataille mais le souci de polir l’individu, de travailler sur soi-même, dans une société sortie des troubles et des guerres. > Qu’est ce qui réunit tous ces arts martiaux : judo, karaté, wushu, taekwondo, qu’ils soient japonais, chinois, coréens ...? Ils font appel aux mêmes composantes mentales, morales, parfois religieuses, et à un travail sur soi qui vise à la compréhension du monde et de la vie. C’est le dénominateur commun. Ce qui les différencie, en revanche, ce sont les nationalismes... On peut aussi établir une distinction entre les arts martiaux extérieurs, qui privilégient le combat (comme le karaté ou le kung-fu), et les arts martiaux intérieurs, où l’on travaille davantage sur soi, sur l’énergie (le tai chi chuan, par exemple). Aujourd’hui la différence s’accentue, alors qu’il y a deux ou trois siècles elle devait être minime. Sinon, à l’origine, tout vient de la Chine, qui a longtemps dominé tout l’Extrême-Orient. Ensuite se sont affirmées les influences diverses. > Quand un art martial devient-il un sport ? Quand la gestuelle n’est plus porteuses du message initial, à savoir l’arme de guerre puis, par la suite, la morale, le travail sur soi que l’individu doit appliquer aux autres et à la société. Aujourd'hui la gestuelle est appauvrie, car le sport est un phénomène de masse. C’est pourquoi je préfère parler de gestuelle d’origine martiale plutôt que d’art martial. Le sport repose sur des règles simples, faciles à comprendre par tous, alors que l’art martial repose sur un message complexe, long à décoder. L’art martial, ce n’est pas la fête, la compétition, le culte de soi. L’art martial, c’est se fondre, c’est l’austérité. Donc à l’opposé de l’air du temps ...