Catherine Fournier

L’Amérique pleure, ou la polarisation à son paroxysme. Est-ce que quelqu’un doute encore de la nécessaire réglementation des plateformes de réseaux sociaux, dont les algorithmes alimentent toujours plus la fermeture à l’autre et la haine? On ne peut plus continuer avec le laisser-faire qui s’est installé dans nos sociétés depuis leur avènement il y a bientôt 15 ans. Marie-France Bazzo écrivait sur Twitter que les événements d’aujourd’hui devaient nous amener, plus que jam...ais, à chérir notre nation tranquille, démocrate et consensuelle. J’ajoute qu’il en va de notre responsabilité de faire le nécessaire pour que cela demeure ainsi. : Reuters

Inspirée par l’initiative d’une résidence pour aînés de Gatineau, j’ai décidé de répéter l’expérience dans le Vieux-Longueuil en invitant mes concitoyennes et concitoyens à participer à une telle opération pour réchauffer le cœur des personnes âgées vivant seules dans les HLM de notre circonscription. Plus de 40 familles ayant répondu à l’appel, ce sont près de 300 aînés qui recevront du courrier personnalisé pour le temps des Fêtes Joyeux Noël à toutes et tous!

Je me souviens lorsque j’ai fait le choix de devenir députée indépendante : certains commentateurs de la scène politique disaient alors que je me condamnais à l’insignifiance. Je n’ai jamais cru à ça. C’était mal connaître ma détermination et mon éthique de travail! Dans les faits, être indépendante m’a non seulement permis de jouir d’une entière liberté d’action au bénéfice des intérêts de ma circonscription et de mes idéaux, mais cette position m’a également fait prendre u...n pas de recul sur la dynamique de confrontation entre les partis à l’Assemblée nationale, ce qui me mène aujourd’hui à envisager la politique différemment. J’espère que mon expérience parlementaire comme députée indépendante pourra servir à alimenter la réflexion sur la modernisation de nos institutions démocratiques. Je rêve d’un système politique axé sur la collaboration et la recherche du bien commun au-delà de la partisanerie et je sais que nous sommes nombreux à partager ce souhait.

Grosse année. Je vais profiter des prochaines semaines pour prendre du repos. Je vous souhaite la même chose, ainsi que de joyeuses Fêtes malgré les circonstances. Amour et sérénité XX

L'année parlementaire a pris fin vendredi dernier. L'heure est maintenant au bilan et je suis fière de ce que j'ai réussi à accomplir comme députée indépendante, en cette année particulière. Voici un aperçu de mon travail de 2020 à l'Assemblée nationale, en ordre alphabétique des dossiers : Affaires autochtones...Continue reading

Soupir de soulagement. Vous vous souvenez de mon intervention pour protéger nos terres agricoles à St-Jean-sur-Richelieu au mois d’août dernier? Eh bien, une autre partie de notre territoire est menacée de dézonage en raison de pressions politiques favorisant le développement industriel, cette fois à St-Hyacinthe.... Pourtant, d’autres options existent pour l’implantation de l’usine visée par ce projet et la Commission sur la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a déjà refusé de procéder au dézonage de ce terrain. Pourtant, les promoteurs du projet récidivent et viennent de déposer une nouvelle demande à la CPTAQ. Déjà 90 000 $ de l’argent des contribuables maskoutains ont été dépensés en frais d’avocat. Cela s’ajoute à l’ingérence politique du ministre de l’Économie et du premier ministre dans le dossier, qui ont fait connaître publiquement leur appui au projet dans les derniers mois. C’est inacceptable. Il y a 42 ans, grâce au travail de Jean Garon sous le gouvernement de René Lévesque, le Québec s’est doté d’une institution indépendante de protection du territoire agricole (la fameuse CPTAQ), justement parce qu’il s’agit d’une question d’intérêt national trop importante pour être laissée entre les mains d’élus. Si le projet est finalement accepté, cela donnera la nette impression qu’il est possible de dézoner une terre agricole en toute impunité, pour autant qu’on ait l’argent et les pouvoirs politiques de son côté. C’est vraiment préoccupant. Tout cela alors qu’on parle plus que jamais d’autosuffisance alimentaire et de son importance. Quelle incohérence! Ce matin à l’Assemblée nationale, j’ai déposé une motion afin que le gouvernement ferme la porte à toute demande éventuelle de dézonage par décret dans ce dossier, en respectant la compétence de la CPTAQ et les critères établis par la Loi sur la protection du territoire agricole. Après tout, soyons sérieux : à quoi ça sert d’avoir une telle institution indépendante si on fait tout pour l’influencer ou pour la contourner? Il y a au moins une bonne nouvelle : le gouvernement a appuyé ma demande, fermant ainsi la porte à toute intervention du conseil des ministres pour autoriser ce dézonage. Le vigilance demeure évidemment toujours de mise, mais j’espère que cela freinera les ardeurs des interventions politiques concernant le territoire agricole à l’avenir. On le doit aux générations futures.

Ma toute première intervention à l'Assemblée nationale en février 2017 portait sur la taxe rose, soit le phénomène par lequel les femmes paient davantage que les hommes pour les mêmes produits d'hygiène, pour ne nommer que cet exemple. Être femme, c'est cependant aussi devoir payer pour des produits que n'ont jamais à acheter les hommes. C'est le cas des produits menstruels, qui peuvent représenter plusieurs milliers de dollars au cours de notre vie. Pour certaines femmes,... c'est la goutte de trop dans leur budget. Des études montrent même que des jeunes filles vont parfois jusqu'à manquer l'école lorsqu'elles ont leurs règles, par manque d'accès à des tampons, serviettes sanitaires ou autres. Grâce au mouvement En règle Québec, j'ai déposé une pétition à l'Assemblée nationale en septembre 2019 pour sensibiliser les parlementaires sur cette situation. Vendredi, dans la foulée de l'avant-gardisme dont a fait preuve l'Écosse en devenant le premier État du monde à se doter d’une loi visant à garantir le droit d’accès aux produits menstruels à toutes les personnes qui en ont besoin et ce, gratuitement, j'ai décidé de déposer une motion pour que le Québec emboîte le pas. Le gouvernement s'est engagé à étudier la possibilité de le faire dans les institutions publiques, dont les écoles. C'est une belle avancée pour l'égalité des sexes. Après tout, est-ce qu'on s'interroge sur la pertinence de fournir du papier de toilette et du savon dans les salles de bain? Poser la question, c'est y répondre.

L’époque des Québécoises et des Québécois nés pour un petit pain est révolue. Il faut voir l’ambition comme quelque chose de sain, car c’est un sentiment qui nous pousse à vouloir nous dépasser, à offrir le meilleur de nous-mêmes, au bénéfice de l’ensemble. Cela vaut autant pour les individus que pour les nations. C’est cette ambition que nous cherchons à stimuler avec le Projet Ambition Québec, parce que nous avons confiance en nous et en ce que nous avons à offrir au mon...de. Nous avons notamment la possibilité d’imaginer de nouvelles institutions politiques, d’instaurer un modèle de gouvernance innovant qui reconnaîtra l’ensemble des droits à l’autodétermination des peuples de notre territoire, ce qui poserait les jalons d’une réelle réconciliation, en plus d’être pratiquement une première à l’échelle internationale! Il faut saisir cette chance! J’explique tout ça et plus encore dans cette entrevue avec URBANIA, à lire ici

Quatre ans déjà! Je suis tellement reconnaissante. Tous les jours, je travaille pour être à la hauteur de cette confiance, avec la détermination et l’authenticité que vous me connaissez.

Je suis fébrile! C’est ce soir que le Projet Ambition Québec prend son envol Rendez-vous sur notre page Facebook à 20h! Identifiez dans les commentaires quelqu’un qui devrait aussi participer au lancement

Pour réussir à (r)établir des terrains d’entente entre les souverainistes, mon analyse est qu'il faudra préalablement arriver à générer un momentum en faveur de l’idée dans la population. C’est pour cela que la mission du Projet Ambition Québec est de mobiliser la population. Nous cherchons à additionner en générant de l’adhésion à l’extérieur des cercles souverainistes (en particulier les nouvelles générations, qui n’ont jamais eu l’occasion de se prononcer sur la question),... puis de créer un dynamisme qui permettra d’avoir un effet multiplicateur. Dans les prochaines années, nous visons donc à créer un engouement autour du projet de pays. Cet engouement sera encore plus grand si plusieurs initiatives d’organisations différentes s’additionnent et fonctionnent. Je le souhaite ardemment. Au PAQ, nous ne prétendons pas que nous allons rassembler plus que telle organisation ou que tel parti. Le rassemblement, de notre point de vue, c’est d’accepter de combiner les approches, de faire partie d’une équation plus large que son parti ou que son organisation, pour arriver à la réalisation du projet collectif que nous avons en commun. Rendez-vous au lancement officiel ce jeudi à 20h en direct sur la page Facebook du PAQ pour en savoir plus!

Le rapport de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs a été déposé hier et j’ai eu l’occasion d’intervenir au Salon bleu pour le souligner. Vous allez voir, je suis très émotive. C’est un enjeu qui me touche droit au cœur. Ça me ferait vraiment plaisir si vous preniez le temps d’écouter mon intervention au complet, notamment l’extrait où je parle de la banalisation. Parce que c’est exactement ça qui est au centre de la lutte. Nous avons toutes et tous u...n rôle à jouer. Des jeunes filles vont continuer d’être exploitées par des proxénètes tant et aussi longtemps qu’il y aura des clients. Il y aura de l’offre tant et aussi longtemps qu’il y aura de la demande. On aura beau faire toute la prévention possible pour renforcer l’estime de soi de nos filles, ce sont nos garçons que nous devons éduquer en priorité pour endiguer ce fléau. Je vous encourage aussi à lire le rapport, dont je vais mettre le lien en commentaire. C’est un travail extraordinaire de collaboration non partisane qui a été réalisé par les parlementaires, une vraie politique humaine, comme ce devrait toujours être le cas. Je suis bien fière d’y avoir pris part. Ne reste qu’à espérer que les actions du gouvernement seront à la hauteur.

La décision d’annuler les rassemblements de Noël en zone rouge est vraiment crève-cœur. Nous avions tous hâte de pouvoir célébrer la fin de cette année haute en émotions avec nos proches, mais malheureusement, les circonstances rendent les festivités impossibles. C’est normal de ressentir de la déception sur le plan individuel, même si on sait que cette décision était la meilleure pour le bien collectif. Personnellement, ce qui me donne espoir, c’est le vaccin qui s’en vient.... Il y a enfin de la lumière au bout du tunnel. Les scientifiques estiment qu’environ 70% de la population doit être immunisée contre la COVID-19 pour que le virus cesse de se propager. Selon la Dr Caroline Quach, même si tout le monde voulait recevoir le vaccin, on risquerait d’être plus près de 70% de gens vaccinés que de 100% en considérant ceux qui ne peuvent le recevoir, comme les jeunes enfants ou les personnes qui souffrent de certaines affections médicales. C’est pour ça qu’on ne peut pas se permettre que le mouvement antivaccin prenne de l’ampleur. Il faut arriver à générer une adhésion massive pour que ça fonctionne. Le gouvernement et la Santé publique doivent réussir à susciter cette adhésion *volontaire* dans la population. C’est un défi d’une haute importance lorsqu’on considère que maintenant 37% des Québécois-es sont réfractaires ou refusent l’idée de se faire vacciner contre la COVID-19. Le but n’est pas de blâmer qui que ce soit. C’est normal de se poser des questions. C’est aux experts de donner les réponses. Nous devons instaurer ce dialogue en toute transparence. Ce matin à l’Assemblée nationale, j’ai questionné le ministre de la Santé sur son plan en ce sens. Malheureusement, il n’en a aucun. C’est encore une fois la preuve que le gouvernement ne considère pas cet enjeu avec tout le sérieux qu’il mérite. Je lui ai tout de même fait une proposition : celle de financer une vaste campagne de vulgarisation scientifique *indépendante* du gouvernement, menée par la société civile. Le ministre n’a pas non plus répondu à ma suggestion, mais j’espère minimalement que l’idée fera son chemin! Il n’y a aucun doute que cet enjeu sera crucial en 2021.

La nature doit reprendre ses droits. Vous avez été nombreux à m’interpeller concernant les chevreuils qui devront être abattus au Parc Michel-Chartrand, une décision de la Ville de Longueuil approuvée par le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs. Cette solution est tristement le résultat de notre manque de vision dans la protection de nos écosystèmes. ... L’urbanisation massive a chassé les prédateurs naturels des grandes villes et de leurs périphéries. La chaîne alimentaire s’est brisée. La prolifération du nombre de chevreuils met maintenant en péril la flore de nos espaces naturels. Le problème, c’est que nous n’avons rien fait de tangible pour prévenir la reproduction incontrôlée de ces animaux. C’est déplorable. Nous devons absolument trouver des façons d’éviter l’abattage à l’avenir. La relocalisation des cerfs n’est toutefois malheureusement pas une option viable selon la science. Le stress induit par le déplacement a un haut degré de risque de tuer les chevreuils, en plus des maladies que pourraient transporter ces cerfs dans d’autres cheptels et ainsi tuer encore plus d’animaux. L’un des principaux prédateurs naturels du cerf de Virginie, le coyote, est à peu près absent sur la Rive-Sud de Montréal. La réintroduction (contrôlée!) du coyote dans les milieux naturels où l’on dénote une présence de chevreuils nuisible aux autres espèces devrait être évaluée et ce, rapidement, pour enrayer la problématique à long terme. Les êtres humains n’ont rien à craindre de cet animal. Privilégions le cycle naturel de la vie, dans un environnement conforme à ce qu’il devrait être.

Au mois d’août dernier, 25% des Québécois-es étaient incertains de vouloir se faire vacciner contre la COVID-19 ou entendaient carrément refuser de le faire une fois que le vaccin serait rendu disponible. (Source : La Presse) Hier, on apprenait que cette proportion était maintenant de 37%, une augmentation de 12 points de pourcentage en moins de quatre mois. (Source : Radio-Canada Information) Cette tendance est observable au Québec, mais aussi partout ailleurs dans les pays ...occidentaux. Le mouvement antivaccin semble prendre de l’ampleur et c’est très préoccupant. Le gouvernement doit absolument considérer cet enjeu dans son plan de vaccination. Faisons preuve d’anticipation, pour une fois!

C’est demain mardi 17 novembre que le manifeste hors norme de l’équipe fondatrice du Projet Ambition Québec débarque en librairie! Je vous laisse le lien de commande du livre dans les commentaires, de même que les informations concernant le lancement officiel de l’organisation qui se tiendra en ligne ce jeudi 19 novembre.

La semaine dernière, j'ai réalisé une entrevue avec Noovo pour expliquer pourquoi il est important que le Québec se dote d’un plan de lutte contre les polarisations sociales et la radicalisation menant à la violence, comme je l’ai proposé à la suite de recommandations d’experts.

Il me semble que nous sommes tous capables de comprendre que les codes et mœurs évoluent avec les époques. Pourquoi pas un simple avertissement ou rappel avant les épisodes? Autrement, c’est une pente glissante qu’on aura peine à arrêter. MISE À JOUR : Radio-Canada vient d’annoncer que l’épisode retiré sera remis en ligne, avec un message d’avertissement. Le gros bon sens a enfin parlé. Caricature : Ygreck

Saviez-vous que des promoteurs immobiliers poursuivent actuellement des villes parce qu’elles veulent protéger les milieux naturels de leur territoire? Oui, vous avez bien lu. C’est notamment le cas de St-Bruno-de-Montarville avec le Boisé des Hirondelles que la ville cherche à préserver depuis bon nombre d’années, mais que des promoteurs convoitent. Vous savez, le genre de milieu naturel qu'il faut protéger pour assurer la biodiversité et ne pas briser les écosystèmes dont l...e débalancement entraîne des graves problèmes comme la prolifération de certaines populations animales au détriment d'autres espèces... Bref, d’un côté, certaines municipalités font des efforts extraordinaires pour protéger les boisés, milieux humides, etc., mais de l’autre, l’appât du gain des promoteurs immobiliers vient nuire à ces efforts à coup de surenchère sur la valeur des terrains et de menaces de poursuites judiciaires. Nos villes et nos villages n’ont pas les pouvoirs nécessaires pour empêcher ces situations. Le gouvernement du Québec, lui, peut leur octroyer. Mardi, j’ai donc déposé une motion à l’Assemblée nationale proposant d’étudier des modifications possibles à la Loi sur l'expropriation afin que les municipalités puissent acquérir des milieux naturels dans un objectif de conservation à un prix raisonnable pour leurs contribuables, une requête initiée par la Communauté métropolitaine de Montréal - CMM. Bonne nouvelle : les parlementaires ont appuyé cette motion à l’unanimité. J’espère maintenant que le gouvernement y donnera suite rapidement.

Incroyable! Nous venons d’apprendre qu’en pleine deuxième vague de la COVID-19, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) reprendra les renvois de personnes sans statut qui étaient suspendus depuis le début de la pandémie. Concrètement, cela signifie que des centaines de travailleuses et de travailleurs des services essentiels sont à risque de déportation. S’il y a pourtant bien une chose que nous ont prouvé les derniers mois, c’est que nous n’avons collectivement pa...s le luxe de nous priver de la contribution de ces personnes. Qui plus est, alors que ces travailleuses et ces travailleurs sont bien souvent au bout du rouleau après avoir tout donné pour notre société depuis le début de l’année, cette décision prise à l’approche du temps des Fêtes est tout simplement cruelle. Ce sont de vrais humains, de vraies familles dont il est question, pas des dossiers ou des numéros! Si le gouvernement canadien ne rectifie pas le tir d’ici là, je présenterai une motion demain après-midi à l’Assemblée nationale pour que le Québec demande formellement la poursuite de la suspension des renvois. De la pure décence.

Vous aimeriez vous impliquer en politique, mais différemment, de manière non partisane? Vous avez envie de collaborer à la concrétisation d’un idéal de société pour le Québec? Devenez ambassadrice ou ambassadeur du Projet Ambition Québec! ... Inscrivez-vous ici : https://bit.ly/3ljtnuL Avec cette formation, vous détiendrez tous les outils pour représenter efficacement le projet Ambition Québec dans votre communauté et prendre directement part à la démarche de co-construction.

Saviez-vous que 25 enfants canadiens de moins de 6 ans, dont plusieurs québécois, sont présentement prisonniers de conditions de vie épouvantables dans des camps de réfugiés en Syrie? Ces enfants paient pour les crimes de leurs parents, alors qu’ils n’ont rien fait et surtout, rien demandé. Pendant ce temps, le gouvernement du Canada refuse toujours de les rapatrier, prétextant des enjeux de sécurité. Est-ce réellement le cas, ou est-on plutôt en train de faire de la politiqu...e sur le dos d’enfants innocents parce que leurs parents étaient combattants de Daech et que cela pourrait mal paraître aux yeux de l’opinion publique? Il est évident que de telles opérations de rapatriement en zone de conflit armé sont délicates, mais si d’autres pays ont été en mesure de le faire (Australie, Suède, Allemagne, France!) il n’y a aucune justification possible à laisser croupir ces enfants dans cet environnement inhumain, où la maladie et la malnutrition prolifèrent. Il faut les rapatrier dans les plus brefs délais. Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, je déposerai une motion en ce sens pour que les parlementaires québécois s’unissent dans le but d’accentuer la pression sur Ottawa.

Le Projet Ambition Québec prend son envol! Rejoignez-nous en direct https://fb.watch/1SP8z4VoRR/

J'ai vraiment hâte de vous présenter le Projet Ambition Québec, l'organisation non partisane sur laquelle je travaille depuis plusieurs mois maintenant, aux côtés d'une équipe franchement formidable, que nous sommes impatients de faire grandir. Six femmes et six hommes, dont deux sont issus de l'immigration (première et deuxième génération), une moyenne d'âge de 34 ans, des expériences personnelles et professionnelles variées... un dynamisme de feu Avec notre choix de mise...r sur le principe de proximité pour contribuer à bâtir le pays, le PAQ propose une nouvelle voie, jamais empruntée par le mouvement souverainiste auparavant. Notre démarche est complémentaire à celles des partis politiques et autres organisations de la société civile. Rendez-vous à notre lancement le 19 novembre pour en savoir plus Vous pourrez également vous procurer notre manifeste en librairie dès le 17 novembre!

Having a chance to reset, a affirmé Van Jones sur le réseau CNN, en annonçant de manière particulièrement émouvante la victoire de Joe Biden à la présidence des États-Unis. C’est ça. C’est précisément ça. Une occasion de repartir à neuf. Ce message des Américains peut aussi nous servir à nous, au Québec, comme au reste du monde. ... Finalement, il y a de l’espoir en 2020. On peut transformer notre sentiment d’impuissance en quelque chose de constructif et de résolument optimiste. Ayons confiance. C’est mon souhait.

La députée indépendante de Marie-Victorin, Catherine Fournier, mène la charge depuis la fin de l'été. Elle multiplie les sorties et les motions au Parlement pour sensibiliser le gouvernement caquiste aux conséquences de la radicalisation et plus largement de la polarisation sociale au Québec. Le Québec ne connaît pas les divisions des États-Unis ou de la France et c’est tant mieux, mais il ne faut rien prendre pour acquis. Nous avons la responsabilité de prendre soin de notre cohésion sociale. Pour cela, nous avons besoin d’une impulsion politique, rapidement. En ces temps troubles, cela est même particulièrement urgent. Le journaliste David Rémillard de Radio-Canada nous offre aujourd’hui un portrait très complet du dossier et des démarches que j’ai entreprises.

Une anomalie, disait-on en 2016. Et bien, à l'heure où l'on se parle quatre ans plus tard, cette anomalie semble plutôt bien implantée. Les jeux ne sont pas encore faits (nous devrons attendre aux petites heures du matin, voire même peut-être quelques jours pour cela!), mais il se dégage néanmoins très clairement une chose ce soir : Donald Trump surperforme par rapport à ce que les sondeurs et analystes avaient prédit. Encore. Les outils traditionnels peinent manifesteme...nt à prendre la pleine mesure de certains mouvements de fond pourtant bien implantés sur les réseaux sociaux. Quant aux résultats, ils sont certes décourageants, mais pas étonnants. Depuis 2016, le camp opposé à Donald Trump a utilisé la même carte que celui de son adversaire : celui de la division. Plutôt que de chercher à comprendre et de tâcher à établir un dialogue avec celles et ceux qui avaient appuyé le nouveau président américain, dans ces cercles, on les a plutôt marginalisés, diabolisés. Eux contre nous. Nous contre eux. Qui que soit le vainqueur au terme de cette élection, personne ne gagne au jeu de la polarisation.

Comme vous le savez, la semaine dernière à l'Assemblée nationale, j'ai présenté une motion demandant au gouvernement de se doter d'un plan d'action interministériel pour lutter contre les polarisations sociales et la radicalisation menant à la violence, et ai initié un débat de deux heures sur la question, au terme duquel le gouvernement a voté contre cette proposition. Depuis les tragiques événements de Québec, on répète avec raison qu'il ne faut pas stigmatiser les problèm...es de santé mentale. C'est important. Les problèmes de santé mentale ne sont pas à la source de la violence. Les individus qui posent des gestes violents ont des profils variés. Or, des études montrent que les polarisations sociales peuvent, elles, jouer un rôle dans le passage à l'acte, dans certains cas. Bref, investir dans la santé mentale et agir pour réduire les vulnérabilités, c'est évidemment très bien, mais cela doit aussi faire partie intégrante d'un plan beaucoup plus large. Nous avons besoin de *concertation*. Et, surtout, comme je le rappelais ironiquement à veille du drame de Nice et quelques jours avant celui de Québec, nous devons être *proactifs*, ne pas se contenter d'être réactifs. Dans ce contexte, j'espère que le gouvernement reconsidérera ma proposition, appuyée par de nombreux experts et chercheurs.

25 ans jour pour jour après la dernière fois, à toutes celles et ceux qui rêvent d’un pays, je dis ceci : la relève est là! Le Projet Ambition Québec prend son envol le 19 novembre prochain!

J’ai fait mes recherches! Chose promise, chose due. Ça fait plusieurs mois que je partage avec vous mes préoccupations concernant le climat social actuel. Après plusieurs semaines de consultations avec des experts et des chercheurs en la matière, j’en suis finalement arrivée à déposer une proposition très concrète aujourd’hui à l’Assemblée nationale : celle d’adopter rapidement un plan interministériel pour lutter contre les polarisations sociales et la radicalisation mena...nt à la violence, coordonné par le ministère du Conseil exécutif (le ministère du Premier ministre). Un débat parlementaire de deux heures sur la question s’est tenu cet après-midi au Salon bleu. J’ai suggéré que ce plan interministériel devrait notamment prévoir le financement de la recherche, une augmentation des ressources psychosociales, un meilleur soutien aux organismes qui outillent les proches d’individus en voie de radicalisation, ainsi qu'une campagne d’alphabétisation scientifique et de littératie numérique à grande échelle. Rappelons que nous sommes chanceux au Québec. Nous avons une cohésion sociale et un sentiment de solidarité plus fort que dans bon nombre d’États à travers le monde. Fort heureusement, nous sommes loin de connaître les divisions qui ont cours chez nos voisins américains ou chez nos cousins français. Il ne faut pas faire l’erreur de s’asseoir sur nos lauriers pour autant. Une cohésion, ça peut se perdre. Une solidarité, ça peut se désagréger. Nous en avons déjà vu des balbutiements dans les dernières semaines. Nous devons empêcher que notre tissu social tricotté serré ne s’effrite davantage dans celles qui viendront. C’est une question de responsabilité. Malheureusement, le gouvernement ne semble saisir ni le sérieux ni l’urgence de la situation, puisqu’ils ont finalement voté contre cette proposition, contrairement aux autres députés-es des oppositions, qui ont pour leur part voté en faveur.

Quand je pense au référendum de 1995, j’hésite entre être peinée de ne pas avoir consciemment vécu un moment aussi historique et exaltant ou le soulagement d'avoir évité cette douleur absolument crève-cœur du haut de l'innocence de mes 3 ans... Bâtir un pays, c'est un projet enivrant et, par sa nature même, toujours éminemment d'avenir. Même si ma génération n'a pas connu les grands débats constitutionnels et que le contexte politique est loin d'être facile depuis 1995, je... nous trouve chanceux d'avoir cette occasion formidable de participer activement à la prochaine fois. Vous connaissez où je loge, à ce chapitre. Il faut générer de la ferveur pour arriver à créer des conditions favorable au rassemblement des souverainistes. J'écrivais dans une lettre ouverte l'an dernier qu’en se confinant (!) dans une logique où chaque parti souverainiste prétend rassembler l’ensemble, on ne peut pas avancer. Je le crois fermement encore. Pour gagner la prochaine fois, il faudra obtenir l'appui de plus de 3 millions de nos concitoyennes et concitoyens. Il n'y a pas une seule approche qui fonctionne pour 3 millions de personnes. C'est la complémentarité des démarches qui fera en sorte de recréer la coalition nécessaire à la réalisation du pays, d'ici quelques années. Une chose est certaine : lorsque la population bouge, le politique suit. À quelques jours du 25e anniversaire du référendum de 1995, j'ai particulièrement hâte de finalement vous présenter le Projet Ambition Québec (PAQ). Pour un indice sur le moment du lancement, lisez ma plus récente chronique dans URBANIA

Nos efforts ont commencé à porter fruit : dans les 28 derniers jours, nous avons collectivement réussi à freiner la force de la 2e vague en stabilisant le nombre de nouveaux cas quotidiens. Quand on voit ce qui se passe présentement ailleurs dans le monde comme en Europe ou aux États-Unis, on peut pousser un soupir de soulagement. Ça prendra toutefois encore un peu de temps avant de pouvoir relâcher les mesures sanitaires, car non seulement il y a encore trop de décès, mais i...l y a trop d’hospitalisations. Selon moi, le gouvernement et la Santé publique gagneraient d’ailleurs à prendre davantage le temps d’expliquer la situation dans les hôpitaux pour qu’on puisse mieux comprendre leurs décisions, car c’est là que le bât blesse. Sur les réseaux sociaux, on lit souvent des questions comme pourquoi on ne fait pas simplement plus attention aux personnes âgées ou vulnérables pour que les autres puissent reprendre une vie plus normale? Je comprends cette interrogation. Il est vrai que les hospitalisations (et, forcément, les décès) touchent davantage les personnes âgées et vulnérables, mais pas seulement. Selon les plus récentes données de l’INSPQ par exemple, 40% des Québécoises et Québécois hospitalisés aux soins intensifs en raison de la COVID-19 en date d’aujourd’hui ont 69 ans ou moins, la preuve que n’est pas parce qu’on ne meurt pas qu’on ne peut pas être malade au point d’avoir besoin d’être hospitalisé. Un confinement ciblé ne règlerait donc pas le problème. Prenons le portrait global. Il y a présentement 543 personnes qui occupent un lit dans les hôpitaux du Québec, en moyenne plusieurs jours, parce qu’elles souffrent d’une forme grave de la COVID-19. Notre système de santé est déjà à pleine capacité en temps normal : imaginez donc les effets de ces hospitalisations supplémentaires sur le réseau. Ce sont des chirurgies qu’on ne peut pas réaliser, parce que 543 lits de moins sont disponibles. C’est sans compter la disponibilité du personnel, déjà épuisé par la première vague. Toutes celles et ceux qui s’occupent des patients-es COVID+ sont des personnes de moins pour s’occuper de d’autres gens qui auraient besoin de tests, de traitements ou de soins. C’est un phénomène de domino. Bref, le message à retenir aujourd’hui est que malgré les difficultés que cela représente, nous devons maintenir nos efforts, car ces efforts nous permettent de voir la lumière au bout du tunnel. Nous progressons dans le bon sens et ça, c’est une bonne nouvelle. Courage et solidarité tout le monde

Je passe de la parole aux actes! Dans la foulée de l'affaire André Boisclair en juin dernier, j'avais partagé mon malaise avec vous en ce qui concerne la culture du silence autour de la question des violences à caractère sexuel au sein des partis politiques. Mettez-vous dans la peau d'une militante d'un parti X qui serait victime ou témoin d'une inconduite sexuelle de la part d'un autre militant, d'un employé ou d'un élu, pour un instant. Elle n'osera sans doute jamais expo...ser la situation publiquement (ou de dénoncer à la police, le cas échéant), de crainte de nuire à son parti, pour lequel elle investit coeur, temps et énergie. Lorsqu'une personne est éclaboussée, c'est toute l'organisation qui en subit les conséquences. De même, elle ne voudra sans doute pas non plus se confier à quelqu'un en position d'autorité au sein du parti, par crainte de représailles et de conséquences sur son parcours, surtout si la militante caresse des ambitions d'avancement. On ne se le cachera pas : le milieu politique en est un de grande promiscuité, avec d’importantes relations de pouvoir. De telles situations ne sont donc pas exceptionnelles. Elles sont arrivées et arriveront malheureusement sans aucun doute encore. Ce que je voulais arriver à faire en entamant cette réflexion à la fin du printemps dernier, c'est d'arriver à libérer la parole des victimes ou témoins de violences à caractère sexuel dans le cadre d'activités politiques, à leur offrir une voie pour effectuer une plainte ou un signalement à l'interne, sans devoir passer par leur formation politique, qui est, par nature, à la fois juge et partie dans ce genre d'affaire. J'en suis arrivée à la conclusion qu'il faut un répondant neutre, auquel toutes et tous les militants de partis politiques, de même que les employés politiques non-couverts par la politique de l'Assemblée nationale, pourront recourir. Eh bien, c'est ce matin que ça se passe avec le dépôt d'un projet de loi en ce sens à l'Assemblée nationale! Comme c'est un enjeu qui me tient particulièrement à coeur, je vous avoue que j'en suis très fière. Ce serait un beau geste de voir le gouvernement l'appeler et un bon signal à envoyer. Je dis ça, je dis rien...

Vous avez sans doute toutes et tous entendu parler du mouvement dénonçant l'hypersexualisation des filles par le biais du code vestimentaire dans les écoles secondaires du Québec. Comme plus jeune députée de l'Assemblée nationale, ce matin au Salon bleu, je me suis fait le devoir de porter la revendication de ces jeunes en présentant une motion pour que soit rendue obligatoire une formation sur l'hypersexualisation, donnée par un professionnel en la matière, à tous les respo...nsables de l'application des codes vestimentaires dans les établissements d'enseignement secondaire. Comprenons-nous bien : ce n'est pas le cadre en tant que tel qui pose problème. Il est évidemment tout à fait normal d'avoir des règles à l'école et qu'un certain décorum soit de mise dans l'habillement des jeunes. Le problème, c'est la sexualisation du corps de jeunes filles mineures de 12 à 17 ans! On leur refuse par exemple de porter une camisole dévoilant les épaules ou une jupe au-dessus du genou, sous prétexte que cela pourrait déconcentrer ou carrément exciter les garçons. Imaginez l'effet que de tels commentaires peuvent avoir sur l'estime de soi des filles en cause. C'est humiliant, voire dégradant. Qui plus est, quel message cela envoie-t-il à ces filles? Qu'elles sont responsables du regard masculin porté sur elles? Et à nos garçons? Qu'il est normal d'objectifier ainsi le corps des femmes? On entendait la même chose lorsque j'étais moi-même au secondaire il y a 10-15 ans. Nous n'avons manifestement pas fait de progrès à ce chapitre puisqu'il s'agit d'un discours encore largement répandu aujourd'hui, en 2020! Les jeunes ont raison de dénoncer cette situation qui perpétue l'objectification sexuelle du corps féminin. Bref, malgré le refus du gouvernement de débattre de cette proposition, je dis bravo à ces jeunes. Sachez que vous avez tout mon soutien.

Vous vous souvenez de ma motion sur la necessaire reglementation des algorithmes des reseaux sociaux, adoptee unanimement a l'Assemblee nationale il y a un mois? Eh bien, j'ai du neuf! Quelques jours apres le depot de ma motion, l’équipe de Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine et responsable de ce dossier au gouvernement federal, m'a contactee pour me proposer une rencontre avec le ministre. Cette rencontre a finalement eu lieu ce matin. Bien que nous ne pa...Continue reading

2020 est dure avec nous : la pandémie et ses conséquences, la mort de George Floyd aux États-Unis, celle de Joyce Echaquan ici, la vague de dénonciations sur les réseaux sociaux, le mouvement complotiste (ou anti-État) qui prend de l’ampleur à la même enseigne. Coup sur coup, la réalité est si brutale qu’il peut devenir difficile de garder le moral. Personnellement, le seul moyen que j’ai trouvé pour y arriver, c’est de demeurer résolument dans le camp des optimistes. Il es...t possible de remplacer le temps de l’inertie par celui de l’ambition. Ma plus récente chronique dans URBANIA est destinée à toutes celles et ceux qui, comme moi, ont profondément le goût de bouger pour y arriver

Après mon intervention d’hier matin à la période de questions à l’Assemblée nationale (et beaucoup de travail dans l’ombre avec mon attaché politique Xavier), Mme Gilberte Migneault, âgée de 96 ans, a FINALEMENT obtenu une chambre à l’Hôpital Pierre-Boucher. Elle venait de passer près de 100 heures sur une civière, sans qu’un proche-aidant ne puisse venir lui rendre visite. J’espère que cette histoire crève-coeur servira à ce que de telles situations ne se reproduisent plus. ...1- En modifiant les protocoles de triage à l’urgence pour tenir compte de l’état de vulnérabilité des patients-es 2- En clarifiant la directive concernant les proches-aidants en zone rouge admis à l’urgence en cas de débordement afin de les permettre en tout temps pour les patients-es vulnérables See more

S’il y a un racisme systémique qui existe, c’est bien celui à l’égard des Premiers Peuples, consacré par la Loi canadienne sur les Indiens. Cette loi archaïque, assimilationniste et discriminatoire est pourtant toujours en vigueur au Canada aujourd’hui, en 2020. Il est plus que temps que le gouvernement du Québec travaille de concert avec les Premiers Peuples afin de doter le Québec de son propre cadre de gouvernance, d’égal à égal. J’en ai fait la proposition formelle dans le cadre d’une motion à l’Assemblée nationale ce matin. Malheureusement, malgré que ma motion ait été appuyée par tous les autres parlementaires, la CAQ a manqué l’occasion de faire preuve de vision et de leadership dans le dossier en refusant d’en débattre.

(Long, mais important) Les questionnements sur la nature des nouvelles consignes sanitaires en zone rouge sont légitimes. Il est vrai qu'il peut devenir difficile d'y voir clair et que le gouvernement gagnerait à expliquer les choses de manière plus transparente. La vérité, c'est que notre système de santé a atteint ses limites. Le Québec ne peut tout simplement pas se permettre un afflux de malades dans un réseau déjà à bout de souffle depuis des années, conséquence de décen...Continue reading

C'est avec consternation et tristesse que j'ai appris ce matin le deces de Stephane Jolicoeur, un militant souverainiste devoue, a peine age de 50 ans, foudroye par la COVID. J'ai eu le plaisir de travailler avec Stephane durant mes annees au Parti Quebecois. Il a meme ete mon directeur de campagne lors l'election partielle de 2016 dans Marie-Victorin, au terme de laquelle j'ai ete elue deputee pour la premiere fois. Au cours de cette periode, j'ai co...toye Stephane au quotidien et je peux temoigner de sa generosite, de sa gentillesse et de sa profonde sincerite. Organisateur d'experience, mon equipe et moi avons eu la chance de beneficier de son oeil avise. Toujours de bonne humeur, il se rendait constamment disponible pour les autres. Comme directeur du bureau de circonscription de Bernard Drainville, mon predecesseur dans Marie-Victorin, je sais aussi a quel point Stephane a ete d'une grande aide pour des dizaines et dizaines de mes concitoyennes et concitoyens de Longueuil. Nous lui devons beaucoup. J'offre toutes mes condoleances a ses proches, ainsi qu'a sa famille. Merci pour tout, Stephane. Catherine

À l’heure où la question de la confiance en nos institutions démocratiques est si névralgique, saviez-vous qu’au moment où l’on se parle, certaines municipalités québécoises continuent de tenir des délibérations à huis clos, non seulement à l’abri des yeux et des oreilles de la population et des médias, mais également de certains-es autres élus-es? Cette pratique avait pourtant été vertement dénoncée dans le cadre de la Commission Charbonneau, comme elle constitue un terreau... fertile à la collusion, à la corruption et à l’intimidation. Les Québécoises et les Québécois ont droit à de véritables débats publics dans leurs institutions démocratiques locales. La participation citoyenne est essentielle à une vie démocratique municipale saine. La transparence est également nécessaire pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de comprendre les choix de leurs représentants-es politiques. Qui plus est, il en va de la qualité de l’information locale et régionale, comme le relatait un avis de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Après une lettre ouverte co-signée par 40 élus-es municipaux à travers le Québec la semaine dernière et appuyée par plusieurs autres depuis, aujourd’hui à l’Assemblée nationale, j’ai déposé une motion exhortant le gouvernement à mettre en œuvre la recommandation 51 de la Commission Charbonneau en adoptant des dispositions limitant les exceptions au caractère public des délibérations des élus municipaux du Québec et ce, avant les prochaines élections municipales. Il est grand temps de dépoussiérer nos institutions.

Longueuil et l’ensemble de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) entrent en zone rouge dès ce jeudi 1er octobre et ce, jusqu’au 28 (deux cycles de 14 jours afin d’en calculer les effets), pour tenter de casser cette 2e vague. Comme l’a dit le premier ministre François Legault il y a quelques minutes, le gouvernement et la Santé publique ne prendraient pas ces décisions si ce n'était pas pour sauver des vies. Les mesures annoncées visent à réduire les contacts soc...iaux en fermant les lieux de socialisation sans affecter toutes les sphères de l’économie. Un équilibre délicat, mais nécessaire dans le contexte actuel. En voici un résumé : Interdiction de la visite à la maison, sauf exception (proche-aidant, plombier, etc.), incluant à l’extérieur ; Fermeture des bars et des salles à manger ; Fermeture des cinémas, des salles de spectacles et de réception, des musées et des bibliothèques, avec compensations pour les propriétaires ; Deux mètres minimum en tout temps dans les lieux publics extérieurs ; Port du masque obligatoire dans les manifestations ; Maximum de 25 personnes dans les lieux de culte et de funérailles.

Laurent Duvernay-Tardif résume tout.

François Cardinal y allait de ce rappel important hier dans La Presse Aujourd’hui, le Québec s’apprête à comptabiliser près de 1000 nouveaux cas, du jamais-vu depuis mai. Le gouvernement ne peut pas tout faire à lui seul. Je sais que c’est facile de chialer contre lui (ça m’arrive bien sûr intérieurement à moi aussi), mais la situation commande l’indulgence. Le contexte est exceptionnel et franchement, je ne crois pas que quiconque puisse prétendre qu’il aurait fait mieux ...dans les mêmes conditions préalables. C’est vraiment loin d’être simple. La vérité, c’est que avons toutes et tous un rôle à jouer pour casser cette deuxième vague. On ne peut pas juste l’ignorer, comme certains-es sembleraient le préférer. Quand les gens vont débarquer aux urgences en détresse respiratoire, nous aurons l’obligation de les soigner, parce qu’ils nécessiteront des soins immédiats. Et comme les places dans les hôpitaux ne sont pas infinies, de même que la disponibilité du personnel, ça retardera tout le reste (chirurgies, cancers, etc.), entraînant encore une fois son lot de dommages collatéraux. C’est pour cela qu’il faut limiter les éclosions. Le virus sera toujours là, mais ce qui est primordial, c’est d’arriver à garder le contrôle. D’où l’importance du défi 28 jours COVID durant lequel on nous demande de limiter nos contacts sociaux à l’essentiel. Notre réussite ne dépend pas que du gouvernement. Elle dépend aussi de chacune et chacun d’entre nous.

Bon, je sais qu’on a déjà connu défi plus intéressant ou excitant, MAIS, un défi a-t-il déjà eu le potentiel d’avoir des répercussions aussi bénéfiques pour notre société? La réponse est non, alors c’est maintenant notre chance! 28 jours à limiter au maximum nos contacts en reportant au mois prochain toutes les rencontres sociales qui ne sont pas essentielles, pour nous permettre d’éviter un confinement généralisé qui pourrait se prolonger tout l’hiver, disons que ça vaut l...a peine! Rappelons-nous du printemps dernier : ça nous paraît déjà loin et ça a passé somme toute assez vite, en rétrospective. On est capable de faire encore un effort. On ne nous demande pas d’aller à la guerre : on nous demande simplement de rester quelques soirées en pyjama à regarder des séries, lire un bon livre ou cuisiner à la maison, plutôt que de sortir avec nos amis. Et si on a envie d’aller au restaurant ou au cinéma, on peut le faire, tant que c’est avec les gens avec qui on habite (avouons que les mesures sanitaires sont pas mal plus évidentes à respecter dans les lieux publics que chez nous masque, plexiglas, marques sur le plancher, etc., qui limitent notre exposition aux gens extérieurs à notre bulle). Y a pire que ça dans la vie! Voyons-le comme une occasion de repos et de ressourcement après un été dont on a finalement pu bien profiter, malgré tout. J’ai encore confiance en nous. Ne laissons pas la minorité bruyante détruire les efforts de la majorité. Répandons ce défi de manière positive autour de nous! 4 semaines, c’est parti

Précision importante. La réglementation des algorithmes est TOUT le contraire de la censure. D'un côté, les algorithmes *amplifient* la portée de certaines idées, peu importe les idées, tant qu'elles sont de nature à vous faire réagir, positivement ou négativement (justement, ma publication de ce matin en est elle-même un bon exemple). De l'autre côté, ces algorithmes peuvent aussi faire en sorte qu'un contenu hyper pertinent ne soit presque pas diffusé, parce qu'il ne fait... pas réagir assez (mentions j'aime et autres, commentaires, partages, etc. en un temps X). De plus, ils vous privent d'informations que vous jugeriez peut-être importantes, mais qui sont sciemment cachées de votre fil d'actualité, parce que les algorithmes détectent que vous ne réagirez pas à ce type de contenu. Ce n'est pas ce que vous pensez dans votre tête qui compte pour eux, ce sont les boutons sur lesquels vous cliquez (et surtout, SI vous cliquez). Le danger, c'est que les émotions négatives, dans la nature humaine, font beaucoup plus réagir que les émotions positives. Dans un contexte algorithmique, cela crée une distorsion qui peut être exploitée à très mauvais escient. Bref, en mettant certains contenus sur un piédestal numérique, les algorithmes déforment complètement la réalité... jusqu'à avoir un effet direct sur la *nouvelle* réalité de nos sociétés. Une nouvelle réalité sur laquelle les milliardaires de la Silicon Valley détiennent par ailleurs le contrôle exclusif, parce qu'eux seuls possèdent le secret de leurs algorithmes. C'est cela qui est éminemment problématique. Notamment.

À l'Assemblée nationale aujourd'hui, je déposerai une motion pour demander qu'on réglemente les algorithmes des applications de réseaux sociaux afin de prévenir les phénomènes de chambres d'écho, d'amplification des fausses nouvelles et de dépendance à ces plateformes. Au-delà d'une réglementation sur les discours haineux et des nécessaires redevances sur les contenus médiatiques partagés par le biais de ces applications, c'est le coeur de leur modèle d'affaires qui doit êt...re sérieusement questionné. Ce n'est pas normal qu'on laisse des citoyennes et des citoyens s'auto-radicaliser sans rien faire. Ce n'est pas normal qu'on laisse la viralité des contenus désinformer massivement la population sans rien faire. Ce n'est pas normal qu'on laisse des ados développer des graves problèmes d'anxiété sans rien faire. TOUTES les entreprises sont soumises à une certaine réglementation. C'est d'autant plus le cas lorsqu'elles ont des répercussions directes dans la société. Il n'y a aucune raison pour laisser agir impunément les géants du Web tandis que notre cohésion sociale s'effrite en partie par leur faute. Il va falloir que les gouvernements se lèvent.

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Il s’agit d’un dicton que nous apprenons habituellement dès l’enfance. Pourtant, j’entends (ou lis) souvent des propos du genre : Pourquoi devrais-je suivre les mesures sanitaires si je ne suis pas à risque de la COVID-19? Si je l’attrape, au pire, j’aurai des symptômes légers ou modérés. Pensez maintenant deux petites secondes à :... Votre collègue de travail asthmatique, qui pourrait se ramasser branché sur un respirateur artificiel deux semaines aux soins intensifs s’il attrape le virus Votre frère entrepreneur, dont le restaurant fera faillite en cas de reconfinement La mère de votre ami qui a le cancer, qui obtiendra son diagnostic trop tard pour s’en sortir parce que les hôpitaux sont engorgés Votre neveu qui éprouve des difficultés scolaires, qui n’aura pas le suivi spécialisé nécessaire à l’école parce qu’il devra rester à la maison et poursuivre son enseignement à distance Votre tante infirmière, qui fera un burn-out parce qu’épuisée par les horaires de travail encore pires qu’en temps normal ...Et tant d’autres personnes qui pourraient subir de plein fouet les conséquences de VOS choix. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour eux. Cessons de faire primer un léger inconfort ou un party entre amis sur le respect d’autrui et le principe de précaution. On est tous tanné, mais la réalité, c’est que la pandémie ne partira pas simplement parce qu’on le souhaite. La réalité, c’est plutôt que la suite dépend de nous. C’est l’addition des individus qui forme le collectif. L’alternative est seulement pire.

Un très apprécié du chef du bureau parlementaire à Québec Rémi Nadeau dans Le Journal de Montréal / Le Journal de Québec cette fin de semaine! Avis aux intéressés-es, j’étais à l’émission La soirée est (encore) jeune sur ICI Première hier soir pour en discuter https://bit.ly/2FOPpqu Je vous remercie également pour tous vos messages d’encouragement On continue!

C’est jour de rentrée parlementaire aujourd’hui à l’Assemblée nationale et je viens de faire adopter à l’unanimité une motion condamnant les menaces à l’endroit des scientifiques, des journalistes et des élus-es (dont le premier ministre François Legault) et reconnaissant (finalement) le caractère préoccupant de la montée du phénomène complotiste au Québec. L’admettre est déjà un premier pas vers la recherche de solutions, qui doivent être concertées entre la société civile ...et les autorités publiques. Nous avons du travail sur la planche. J’y reviendrai avec des suggestions précises issues de recommandations d’experts en la matière, mais d’ici là, je tenterai de prendre une certaine distance avec ce sujet, car comme vous l’aurez sans doute constaté ces dernières semaines dans les fils de commentaires sous mes publications, cela devient très lourd à gérer. Paix et amour.

Avis aux dizaines et dizaines de personnes qui m’ont envoyé cette information (erronée) dans les dernières semaines. La validité des tests de dépistage n’était nullement en cause : les tests détectent très bien la présence (ou l’absence) du coronavirus dans l’organisme. C’est plutôt le manque de précision de la charge virale (le degré de contagiosité d’une personne atteinte) qui était déploré. Nuance fondamentale.

Suggestion cinéma pour un dimanche après-midi pluvieux : The Social Dilemma, disponible sur Netflix. Au lendemain de la manifestation de quelque 10 000 antimasques dans les rues de Montréal, il est plus que jamais crucial de comprendre le phénomène des chambres d'écho créées par les applications de réseaux sociaux et leur effet sur la psychologie humaine. Les témoignages de celles et ceux qui ont été au coeur de la création de ces plateformes ne sont guère réjouissants ...pour la suite des choses et manquent cruellement de solutions, je préfère vous en avertir tout de suite. Le diagnostic est toutefois limpide et, surtout, important. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Bonne nouvelle! Mon test de dépistage de la COVID-19 est négatif! Comme j’étais en isolement volontaire et purement préventif en vertu de mon niveau de risque faible selon les critères de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) (il devient modéré à partir du moment où les consignes sanitaires comme le port du masque et la distanciation physique n’ont pas été respectées pendant plus de 15 minutes avec une personne atteinte de la COVID), je peux reprendre mes activités régulières dès maintenant. Je vous remercie pour vos bons mots des derniers jours. Rappelons-nous que la vigilance, la prudence et le respect des mesures de la Santé publique sont la clef pour en finir le plus vite possible avec ce coronavirus!

Test COVID-19 : Après avoir été en contact à deux reprises avec la mairesse de Longueuil la semaine dernière, il n’y avait pas de risque à prendre lorsque j’ai appris ce matin qu’elle était atteinte de la COVID : je me suis rendue dans un centre de dépistage sans rendez-vous à Montréal, comme aucun n’était ouvert dans les environs de Longueuil aujourd’hui. Je m’isole maintenant de façon préventive jusqu’à l’obtention de mon résultat, qui devrait venir d’ici 48h. Merci aux équipes dédiées au dépistage pour leur professionnalisme!

Quelques éléments d'analyse ici. Le Québec est, de loin, considéré par les Québécois-es comme le palier de gouvernement qui représente le mieux leurs intérêts. La proportion des aucun ou ne sait pas est très élevée, dénotant la perte de confiance (et d'intérêt) des Québécois-es envers leurs institutions. Alors que les municipalités forment le palier le plus près des citoyens, elles peinent à se distinguer à ce chapitre. Leur rôle est pourtant primordial. ... Tout cela est matière à réflexion et comptez sur le Projet Ambition Québec pour contribuer à cette discussion dans les prochains mois. L'équipe fondatrice et moi avons bien hâte de pouvoir vous en dire plus, d'ici quelques semaines...

Plus les années passent, moins les Québécois-es trouvent leur compte dans le système canadien.

Le constat : nous devrons travailler (très) fort pour relancer notre option. La bonne nouvelle : le potentiel de croissance est immense! Suivez le Projet Ambition Québec, nous aurons d'emballantes annonces à vous faire prochainement! ... (NDLR : une erreur s’étant glissée dans le graphique, la colonne jaune devrait plutôt se lire 58%)

[Aux] yeux [de Catherine Fournier], il faudra d’abord avoir un vrai débat de société sur les nouvelles réalités du milieu de l’emploi. On ne peut pas juste revenir à l’ancien modèle. Il faut voir plus loin et mener une réflexion beaucoup plus large sur le sujet. [...], conclut-elle. Ce matin, j'assistais à l'annonce gouvernementale concernant la mise sur pied d'un nouveau réseau de voies réservées (autobus, covoiturage, voitures électriques) partout dans la région métropo...litaine, dont sur la 20, la 30 et la 116 chez nous sur la Rive-Sud. En même temps, en répondant à une question après son allocution, le ministre François Bonnardel a appelé les entreprises à ramener leurs employés-es dans les tours à bureaux du centre-ville de Montréal. Y décelez-vous la même incohérence que moi? Si nous sommes sérieux dans notre volonté de réduire la congestion (ET les GES!), il ne faut pas décourager le télétravail, bien au contraire. Il faut plutôt encourager ceux qui ne peuvent pas travailler à distance à troquer l’auto solo pour les transports en commun ou le covoiturage. C'est en combinant ces approches qu'on pourra réellement (et durablement) réduire la congestion, en plus de prendre soin de notre environnement.

Nos jeunes ont repris le chemin de l'école cette semaine! À la mi-août, mon équipe et moi avons eu le plaisir de faire la tournée des écoles de Marie-Victorin pour notre distribution annuelle de nouveaux livres destinés à enrichir les bibliothèques scolaires. En effet, toutes les années depuis ma première élection, nous offrons à chaque école une grosse boîte de nouveautés littéraires québécoises destinées aux élèves du primaire et du secondaire, une collaboration avec la Fête de la lecture et du livre jeunesse de Longueuil! Bonne rentrée à toutes et tous!

Facebook me rappelle ce matin ce doux souvenir d’il y a deux ans, alors que nous célébrions le 100e anniversaire de Mme Étiennette Boucher à la Résidence Jardins Laurier. Je ne sais pas pour vous, mais quand je revois passer des photos empreintes de chaleur humaine, ça me donne encore plus hâte d’en avoir fini avec la COVID et de vivre des moments où l’on pourra se prendre dans nos bras à nouveau. Le premier ministre a parlé hier d’un relâchement général. C’est vrai que ...nous devons être vigilants. Les cas sont en hausse et cela peut très vite avoir un effet multiplicateur. En respectant les consignes sanitaires, nous mettons de meilleures chances de notre côté de nous en sortir plus rapidement et, éventuellement, retourner à la vie que nous connaissions avant. On continue

Deux semaines jour pour jour après avoir posé cette question à l’Assemblée nationale, j’ai *finalement* obtenu la réponse du ministre de l’Éducation au sujet du traitement salarial des profs qui contracteraient la COVID-19 ou qui devraient se placer en isolement préventif. La banque de congés de maladie ne sera jamais affectée. Identifiez vos amis-es enseignants-es pour les informer

Je ne t’en veux pas. Je ne te blâme pas. C’est à nous, la classe politique, d’agir pour prévenir la montée de ce phénomène. Nous en avons la responsabilité. Pour commencer, que dirais-tu de jaser? ... Ma dernière chronique dans URBANIA

J’étais présente vendredi soir pour la première du documentaire Les Rose au Cinéma Beaubien. Comme députée de Marie-Victorin à Longueuil, une grande partie de ma circonscription est constituée de l’ex-Ville Jacques-Cartier, là où le FLQ a pris racine. L’histoire des Rose est majeure pour les gens de chez nous, comme elle l’est pour le Québec. Elle fait partie de notre histoire collective. On ne peut pas ignorer sa genèse, ni ses conséquences. Le film aborde cette question de ...front. Bref, je vous invite à aller voir en grand nombre ce long-métrage riche en archives qui offre un regard intimiste et une perspective rarement couverte d’octobre 70, son contexte et ses suites. Il est à l’affiche au Beaubien et dans plusieurs autres salles à travers le Québec. Toutes mes félicitations à Félix Rose pour ce travail colossal. Via La Presse

D'après un sondage publié dans La Presse ce matin, 35% des Québécois-es croient que les médias traditionnels répandent de fausses nouvelles concernant la COVID-19. 18% pensent que le virus a été créé par les gouvernements pour nous contrôler. Peut-on cesser de qualifier ce phénomène de marginal svp? ... 35%, c'est un peu plus que l'appui qu'a recueilli la CAQ aux dernières élections. 18%, le PQ et QS. C'est sérieux. On ne peut pas fermer les yeux ou prendre ça à la légère. Ce matin en commission parlementaire, j'ai demandé à la ministre de la Sécurité publique d'honorer ses engagements en matière de prévention de la radicalisation et de financer la recherche pertinente en la matière, comme les projets menés par le CEFIR de Longueuil. J’étais aussi en entrevue à ce sujet au micro de Patrick Lagacé hier sur les ondes du 98,5 FM. Vous pouvez la réécouter ici https://bit.ly/31iZVi0

Nos terres agricoles ne doivent plus être sacrifiées au nom du développement! Elles constituent un trésor national que nous devons préserver pour les générations futures. Il en va de notre autonomie alimentaire. J’ai d’ailleurs une très bonne nouvelle à partager avec vous aujourd’hui. En commission parlementaire, j’ai réussi à obtenir un engagement du ministre de l’Agriculture à l’égard d’un projet contesté à St-Jean-sur-Richelieu. La MRC et la Ville demandent le dézonage d...’un terrain de 187 hectares (l’équivalent de 260 terrains de soccer) pour y installer des entreprises à vocation industrielle. Après avoir essuyé un refus de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), puis du Tribunal administratif du Québec (TAQ), ils demandent maintenant au gouvernement du Québec d’adopter un décret pour contourner ces décisions (!). Heureusement, en réponse à ma question, le ministre de l’Agriculture a complètement rejeté cette possibilité. Ça n’arrivera pas. Il s’agit d’un gain pour tous les projets futurs en ce genre au Québec. La porte du dézonage par décret est manifestement fermée et c’est tant mieux. Restons vigilants-es!

S’il fallait d’autres exemples pour se convaincre du problème, les réactions qu’a généré mon intervention au sujet de la propagation de la pensée complotiste au Québec tant sur Facebook que sur Twitter parlent d’elles-mêmes. Beau sujet pour mon retour sur les réseaux sociaux (!) Est-ce que le fait de questionner les décisions du gouvernement signifie qu’on baigne dans le complotisme? Bien sûr que non. Mais quand on questionne la science (la vraie, celle soumise à un proces...sus rigoureux de vérification par les pairs), c’est une autre histoire. La ligne est claire : elle est là. Au grand jamais je n’ai demandé au premier ministre de censurer les propos divergents. Je crois au débat démocratique. Justement, pour avoir lieu, ce débat doit reposer sur des bases saines. J’ai donc demandé au premier ministre d’intervenir pour lutter contre la désinformation, parce que, comme députée et citoyenne, ça m’inquiète profondément. Et ça doit aller bien au-delà des campagnes de publicité, car c’est là que le bât blesse. Certaines personnes ont tellement perdu confiance dans nos institutions qu’elles sont complètement imperméables à tout ce qui provient de sources officielles, qu’elles soient gouvernementales, médiatiques ou scientifiques. Ce groupe représente certes une petite portion de la population, mais une portion qui peut avoir beaucoup d’influence en temps de crise, lorsque la vulnérabilité augmente dans la population. Je ne veux surtout pas pointer du doigt les individus. C’est un enjeu de société, dans son ensemble. Il faut financer la recherche et les initiatives innovantes en éducation. Il faut axer l’action gouvernementale sur la cohésion sociale. Comme élus-es, nous avons également la responsabilité énorme de contribuer à restaurer cette confiance envers nos institutions. Il y a des raisons pour lesquelles certains citoyens ne nous écoutent plus. Nous devons en prendre acte et travailler à réparer ce lien brisé. J’en appelle à toutes celles et ceux qui partagent ce constat. Ne tombons pas dans le mépris. Concentrons-nous à rebâtir le dialogue, dans le respect. C’est la seule voie de sortie.

La pensée complotiste prend du galon au Québec. J'ai fait part de mes inquiétudes à cet égard au premier ministre François Legault en commission parlementaire cet après-midi. Au-delà du port du masque, j'espère qu'il considère le phénomène avec sérieux et qu'il prépare un plan d'action pour lutter contre sa propagation. C'est à la fois une question de santé publique et de cohésion sociale.

J'avais envie de vous donner des petites nouvelles! Voici donc quelques mises à jour sur... Le retour à l'Assemblée nationale Mes vacances... Le Projet Ambition Québec! See more

Avis aux parents, enseignants-es et autres professionnels du réseau de l’éducation. Près d’une semaine après le dévoilement du plan de retour en classe par le ministre Jean-François Roberge, avez-vous encore certaines questions ou interrogations concernant la rentrée scolaire dans le contexte de la COVID? J’aurai l’occasion de m’entretenir directement avec le ministre ce lundi pour obtenir des réponses à vos préoccupations.

Bon vendredi à tous. J'adore voir vos photos prises aux quatre coins du Québec cet été. En voici l'une des miennes, captée alors que j'étais en vacances à Kamouraska, dans le Bas-du-Fleuve. Je ne me lasserai jamais d’observer les merveilles de notre majestueux territoire. J'ai pris la décision de recommencer à publier ici, tranquillement. J'ai l'impression qu'il y a eu une prise de conscience de plus en plus grande dans les dernières semaines. Nous sommes nombreux à avoir lai...ssé de côté les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou même Instagram, pour un temps. J'ose croire que cette certaine déconnexion et les réflexions qui ont découlé auront été un premier pas vers l'amélioration du climat sur ces plateformes. Nous gagnons tous à travailler sur notre sérénité. Je m'engage pour ma part à appliquer le plus largement possible ce souhait du grand comédien Michel Dumont, qui nous a tristement quittés hier : Il me semble qu'on devient de plus en plus intolérants, et ce, à l'échelle planétaire. On devrait plutôt aspirer à la tendresse face à autrui. La tendresse, c'est la plus belle chose au monde. Embarquez-vous?

J’ai rencontré Monique Léveillé il y a très exactement quatre ans, par une chaude soirée de juillet, alors que je faisais du porte-à-porte sur sa rue Jean-Béliveau (ou Victoria, comme elle continuait obstinément de l’appeler!) pour convaincre des résidents d’adhérer au Parti Québécois afin d’appuyer ma candidature à l’investiture dans la circonscription de Marie-Victorin. Elle m’a invitée dans sa cuisine et nous avons fini par y jaser une bonne heure, au minimum. Déjà, j’appr...enais à connaître Monique. Elle ne faisait pas dans la demi-mesure! Malgré leurs espoirs déchus envers la cause souverainiste, Monique et son mari Normand vouaient une grande confiance en la jeunesse, en la relève. J’ai été chanceuse ce soir-là : Monique m’a, en quelque sorte, adoptée. C’est ainsi que j’ai pu bénéficier de ses sages conseils ces dernières années. Je n’étonnerai personne en disant que la vie politique comporte ses hauts et ses bas. Chose certaine, ses plus précieux hauts sont constitués des formidables rencontres qu’elle nous permet de faire. Monique était sans contredit l’une de celles-là. Plus qu’une mentor, Monique est rapidement devenue une amie pour moi, tout comme elle l’a été pour plusieurs membre de mon équipe, dont au premier chef Louis-Philip, qu’elle a également pris sous son aile. Complaisante? Jamais. Avec Monique, on avait l’heure juste, que ça nous plaise ou pas. Elle n’avait pas peur de déranger. Passionnée et passionnante, elle savait ce qu’elle voulait et comment elle le voulait. Elle ne considérait cependant pas moins l’opinion d’autrui pour autant. Monique aimait bien sûr beaucoup parler, mais elle possédait aussi la grande qualité de savoir écouter. Sa vaste expérience professionnelle en gestion municipale et en enseignement de la science politique à l’université faisait d’elle une femme respectée de tous. Pédagogue, rigoureuse, organisée, généreuse, pleine d’humour et d’autodérision, même à sa retraite, elle continuait de faire rayonner ces qualités autour d’elle avec ses 1001 projets. Monique, tu es partie trop vite, trop tôt. Je suis sous le choc de ton départ subit. Il y a à peine une semaine, nous placotions encore ensemble dans ton nouveau jardin. Pour une fois, la politique avait pris un peu le bord et nous sirotions notre Perrier en jasant de nos vies personnelles, de nos voyages, de nos aspirations. Dans le contexte de la COVID, tu me disais n’avoir aucun regret si le monde venait à changer pour toujours. Tu avais déjà fait tout ce que tu voulais. Qui en eût douté? Je remercie quant à moi la vie de t’avoir placée sur mon chemin. Lorsque je prendrai des décisions importantes à l’avenir, j’aurai toujours ta petite voix en tête pour me guider. On n’oublie pas Monique Léveillé! Mes plus profondes et sincères condoléances à ton bien-aimé Normand, ton fils Jean-François, tes petits-enfants Félix et Léa dont tu étais SI fière, ainsi qu’à tes (très nombreux) amis. Merci pour tout. Catherine