Engagement des citoyens et des patients dans le réseau de la santé

Nouvel article signé par plusieurs membres de la Chaire publié dans Patient Experience Journal portant sur le partenariat dans les soins et l'engagement des patients comme approche extrêmement prometteuse pour améliorer la qualité des services de santé. Dans cet article, une réflexion est développée sur les défis et les problèmes auxquels l'approche de l'engagement des patients et du partenariat dans les soins est confrontée et présente certaines recommandations qui pourraient aider à mieux faire face à ces défis et problèmes et à atténuer leurs impacts.

L’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne Franche-Comté, l’UFR des sciences de la santé de Besançon, l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et Santé publique France organisent, avec leurs partenaires, la 18ème édition de l’Université d’été francophone en santé publique de Besançon, du 27 juin au 2 juillet 2021.

Des malades chroniques qui ne sont pas hospitalisés ou fréquemment à l'hôpital demandent de pouvoir être vaccinés sans condition, plutôt que d'attendre l'appel de leur médecin. Depuis mardi, la vaccination est ouverte au huitième groupe prioritaire, soit les malades chroniques à risque d'avoir des complications de la COVID-19, mais sous certaines conditions. Ils doivent attendre la recommandation de leur médecin, sans prendre de rendez-vous. Selon le ministère, pour recevoir le vaccin, les personnes doivent être hospitalisées, suivies en milieu hospitalier pour de la dialyse rénale, pour une greffe ou un cancer actif, ou encore recevoir une dose de vaccin sous la supervision d’un allergologue en milieu hospitalier.

Depuis le début l’hiver, le gouvernement affirmait que les personnes de 60 ans et moins atteintes de maladies chroniques comme l’obésité, le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires, entre autres, seraient vaccinées en priorité. Le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, en a toutefois déçu plusieurs, mercredi dernier, en laissant entendre que ceux dont la maladie est contrôlée seraient plutôt vaccinés avec le reste de la population. Ainsi, seuls les malades chroniques hospitalisés et ceux qui sont suivis pour un cancer, ont été greffées ou reçoivent des traitements de dialyse seraient priorisés, d’abord à Montréal.

Dre Pomey est une des invitées du prochain webinaire organisé par Agrément Canada qui portera sur la place qu'occupe la personne dans le système de soins de santé le 24 février prochain. Les présentateurs aborderont de façon tangible le concept multidimensionnel des soins centrés sur la personne et de l’engagement des patients. Inscription ->... https://zoom.us/webinar/register/WN_ipJsLVhBR2CA0cPaI5cz7A See more

Prochains événements CReSP à ne pas manquer: Webconférence et Débat! La webconférence sur le thème Freedom From Infection Confirming the interruption of ...malaria transmission and broader implications for public health aura lieu le 23 février prochain de 12h00 à 13h00! Celle-ci sera donnée par Gillian Stresman, Professeure adjointe à London School of Hygiene and Tropical Medicine (Faculté des maladies infectieuses et tropicales). http://bit.ly/3d0PW7b Le débat sur le thème Regards scientifiques et critiques sur les mesures COVID-19 aura lieu le 25 février prochain de 19h00 à 21h00! Nous aurons le plaisir d'avoir Professeur Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec, David-Martin Milot, U. Sherbrooke, DSP de la Montérégie, président de Médecins du monde Canada, Jocelyn Maclure, Université Laval, et Marie-Pascale Pomey, École de santé publique de l’Université de Montréal, comme invités. http://bit.ly/3aWZBJd Pour le débat, nous vous invitons à envoyer vos questions dès maintenant à travers ce formulaire: https://bit.ly/2Z5m4hM ! On vous y attend! Université de Montréal CIUSSS du Centre Sud de l’Île de Montréal Fonds de recherche du Québec Scientifique en chef du Québec Santé Montréal

Une équipe de travail du CHUM et du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public lance un livre blanc qui met de l’avant des pratiques innovantes afin de minimiser le risque de contamination à la COVID-19 tout en limitant l’impact de l’isolement. Perte du goût de vivre, impact sur la capacité de se rétablir lors d’un problème de santé ou encore augmentation de l’état dépressif, les conséquences de l’isolement peuvent être assez dévastatrices. Dès le...s débuts de la pandémie, nous avons eu une réflexion au sein du CHUM, car nous avons été perturbés par les mesures d’isolement mises en place pour les patients et surtout sur l’impact qu’elles pourraient avoir à la fois sur eux, mais aussi sur leurs proches et sur les professionnels de la santé , a expliqué la Dre Marie-Pascale Pomey, chercheuse au centre de recherche du CHUM et titulaire de la Chaire en évaluation des technologies et des modalités de pointe du CHUM à ProfessionSanté.ca. Le défi ? Trouver une façon de limiter les impacts de l’isolement tout en respectant les mesures de santé publique nécessaires pour limiter la propagation de la maladie.

Le cadre de référence L’expérience citoyenne au service de la prévention met en lumière les fondements d’une participation efficace de la population à la prévention et fournit des outils pour en faciliter la mise en œuvre. Les lecteurs sont invités à saisir l’importance des savoirs expérientiels des citoyens pour améliorer les interventions de santé publique. Différents types de participation de la population dont principalement la consultation, la collaboration et le part...enariat sont définis. Les dix conditions de succès et les différents types d’activités nécessaires à la mise en œuvre de la participation citoyenne sont décrits. Le cadre propose ensuite un modèle et une démarche pour une planification rigoureuse de la participation de la population en trois étapes https://santemontreal.qc.ca//Cadre-de-reference_06-01-2021

Webinaire sur l'engagement des patients -> 24 février Les intervenants aborderont de façon tangible le concept multidimensionnel des soins centrés sur la personne. Comment une approche intégrée - coproduction- de la prestation de services et de soins de santé, davantage centrée sur les besoins de la personne, permet d'obtenir des meilleurs résultats cliniques? Et de quelle(s) manière(s) renforcer une gouvernance participative et la responsabilisation mutuelle pour tendre vers l'objectif commun d'obtenir une approche cohérente pour la planification, l'organisation et la dispensation de soins de santé de qualité?

Test PCR, test antigénique rapide, test sérologique rapide : les façons dont dispose le milieu de la santé pour dépister la COVID-19 sont variées. Dr Marie-Pascale Pomey explique que chacun de ces tests permet de savoir où se trouve une personne dans la trajectoire et l'évolution du virus SRAS-CoV-2. Il faut savoir que la COVID-19 est un peu coquine, parce que dans certains cas, vous pouvez être porteur du virus, mais ne pas avoir de symptômes. Donc, c'est pour ça qu'on est un peu obligés d'avoir plusieurs types de tests pour être capables de pouvoir trouver à quel moment vous vous trouvez dans le parcours de la maladie de la COVID-19.

Merci au Centre de recherche du CHUM pour cette belle visibilité accordée à notre livre blanc Des pratiques inspirantes de partenariat avec les usagers et leurs proches développées en contexte de pandémie!

Pour le bien commun , quatre patients atteints de maladies mortelles ont accepté de participer à l’élaboration du protocole de triage en cas de débordement d...es soins intensifs, alors qu’ils risquent eux-mêmes d’être exclus s’il est déclenché. Ç’a été émotif, intense, questionnant. On était en train de définir notre propre exclusion , raconte Vincent Dumez, 50 ans, qui a représenté le petit groupe de patients au comité de rédaction du protocole mandaté par Québec, le printemps dernier. M. Dumez est patient partenaire et codirecteur du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public de l’Université de Montréal. Il est hémophile sévère et séropositif, contaminé au VIH par des produits sanguins dans les années 1980. Avec lui : une personne qui a un handicap physique, une personne transplantée cardiaque et une personne âgée avec des maladies lourdes. Ils le savent. Leur état de santé les placerait en queue de peloton, s’ils se présentent à l’hôpital alors que le protocole est en vigueur. Malgré cela, ils ont lu et commenté les différentes versions du document. Ils ont remis en question certains critères qu’ils trouvaient trop exclusifs, le seuil d’âge ou la mention de maladies spécifiques. Ils ont milité pour des termes accessibles. Ils ont rédigé une section sur la communication avec les familles et les patients refusés. On a injecté une dose d’humain là-dedans , résume M. Dumez.