Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches
155, boulevard Charest est, bureau 200 G1K 3G6 Quebec, QC, Canada

Dans son mot de la présidente, Ann Gingras revient sur le projet de loi 59 et ses prétentions féministes. C’est presque incroyable d’entendre le ministre du Travail, Jean Boulet, ainsi qu’Isabelle Charest, ministre responsable de la Condition féminine, qui se targuent de clamer haut et fort que la réforme qui vise les lois en santé-sécurité au travail se veut une mise à jour féministe. D’ailleurs, lorsque la ministre est interpelée à ce sujet elle cherche ses mots et avec raison. Pour lire la suite : https://www.ccqca.csn.qc.ca/20//04/mot-de-la-presidente-8/

On a des employés en hygiène et salubrité qui travaillent en zone rouge et dont certains ont attrapée la COVID. Ils nettoient les chambres des patients, même quand les patients sont là. C’est pareil pour nos ouvriers spécialisés qui font des travaux dans les chambres. C’est un peu choquant, c’est notre monde qui est exposé et qui n’est pas vacciné, alors qu’ils disaient qu’ils allaient prioriser les travailleurs de la santé. expose en entrevue le président par intérim du S...TT du CHU de Québec, Pierre Émond. À la mi-février, le ministère de la Santé a modifié sa directive sur la priorisation de la vaccination des travailleurs de la santé. Questionné à savoir pourquoi, le ministère de la Santé nous a simplement dit suivre les recommandations de l’Institut national de santé publique du Québec, qui ne disent pourtant rien de plus que le deuxième groupe à privilégier pour la vaccination, après les usagers des CHSLD, sont les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux qui sont en contact ou qui sont susceptibles d’être en contact avec des usagers.

Cette semaine dans l'infolettre du conseil central : le secteur public en mode visibilité, portraits de femmes inspirantes, édition de mars 2021 du Réflexe et plus encore... https://mailchi.mp/6d35bfcfa552/la-rplique-no-16363214

Au moment de boucler cette édition du Réflexe, nous avons été horrifiés par la vague de féminicides qui secoue le Québec, impossible de garder le silence. Cinq femmes assassinées en moins d’un mois, c’est un signal d’alarme que nul ne peut ignorer. Pour le conseil central, la violence contre les femmes est un enjeu systémique. Les solutions sont connues et tardent à être mises en œuvre par le gouvernement Legault. Le 3 décembre 2020, la ministre responsable de la Condition fé...minine, Isabelle Charest, a présenté un plan d’action commandé par François Legault à la suite d’une série d’homicides conjugaux ayant eu lieu l’an dernier. On a alors annoncé 14 nouvelles mesures pour lutter contre la violence conjugale sans qu’il n’y ait réellement de suite. Qu’attend le gouvernement? Il faut, sans plus tarder, permettre aux victimes de quitter une relation dès les premiers signes de violence. Chaque année, plus de 10 000 femmes ne trouvent pas de place immédiate dans les maisons d’hébergement. Il est urgent de financer adéquatement et de façon récurrente les ressources communautaires en violence conjugale, c’est le strict minimum. Elle s’appelait Myriam Dallaire, tuée le 1er mars. Elle s’appelait Sylvie Bisson, tuée aussi le 1er mars. Elle s’appelait Nancy Roy, tuée le 23 février. Elle s’appelait Marly Édouard, tuée le 21 février. Elle s’appelait Elisapee Angma, tuée le 5 février. CE SONT NOS MÈRES, NOS SŒURS, NOS FILLES. ÉCOUTONS LES FEMMES! ENTENDONS-LES! == Extrait du numéro de mars 2021 du journal Le Réflexe https://www.ccqca.csn.qc.ca/2021/03/04/pas-une-de-plus/

Il faut faire attention de cibler une seule personne, parce que lorsque quelque chose comme ça se poursuit depuis aussi longtemps, il y a eu des faiblesses au niveau de la direction , insiste, Ann Gingras.

Manifestation régionale du secteur public - Québec, 14 novembre 2020

Depuis le début de la crise, le gouvernement pense qu’on peut régler tous les problèmes en les renvoyant dans la cour des services de garde. Les scénarios qu’il envisage n’ont rien de cohérent. Les services de garde ne sont pas des lieux de quarantaine. - Jacques Letourneau, président de la CSN #MouvementCSN

L'assemblée générale du conseil central fut l'occasion de souligner le départ à la retraite de Pierre Patry, le trésorier de la CSN depuis 2004. Originaire du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Saint-Félicien, Pierre Patry est élu secrétaire général de la FNEEQ, en 1989, puis président, en 1997, poste qu'il occupe jusqu'à son élection au poste de trésorier de la CSN. Toujours très rigoureux et disponible pour les syndicats et les organisations du mouveme...nt, Pierre Patry a tenu les finances de la CSN d'une main de maître dans des périodes pas toujours faciles (c'est un euphémisme). Le mouvement lui doit d'ailleurs beaucoup. Le conseil central lui souhaite une excellente retraite. Merci pour tout camarade trésorier !

La nouvelle annonce du gouvernement liée au congé de Noël suscite beaucoup d’angoisse et d’incertitude chez les travailleurs. Le Syndicat rappelle dans les lettres que le personnel de soutien ne doit pas être mis de côté dans la consultation et qu’il ne doit pas écoper des décisions prises.

Quelques photos, enfin des captures d'écran, de la 3e assemblée générale du mandat 2019-2022. Il a notamment été question des négociations du secteur public et du congrès de la CSN avec des membres de l'exécutif de la CSN.

La présidente du Syndicat du soutien scolaire des Appalaches (CSN), Manon Truchon, a expliqué en entrevue à Arsenal Media que les éducatrices et les éducateurs des services de garde, en ont plein les bras depuis la pandémie. Le concept de bulles-classes est très difficile à vivre selon elle