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Église baptiste de la foi de Drummondville 08.12.2020

MÉDITATION DU 18 DÉCEMBRE 2020 Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle. (Jérémie 31.31) Dieu est juste et saint et séparé de pécheurs comme nous. C’est notre principal problème à Noël et à toutes les autres saisons. Comment pourrions-nous être réconciliés avec un Dieu juste et saint ?... Néanmoins, Dieu est miséricordieux et a promis en Jérémie 31 (cinq cents ans avant Christ) qu’un jour il ferait quelque chose de nouveau. Il remplacerait les ombres par la réalité du messie. Et il entrerait puissamment dans nos vies et écrirait sa volonté dans nos cœurs afin que nous ne soyons pas contraints de l’extérieur, mais que nous soyons bien disposés de l’intérieur, à l’aimer, à lui faire confiance et à le suivre. Cela serait le plus grand salut imaginable si Dieu nous offrait la plus grande réalité de l’univers pour que nous puissions en jouir et ensuite nous conduisait à connaître cette réalité de telle sorte que nous puissions en jouir avec la plus grande liberté et le plus grand plaisir possible. Ce serait un cadeau de Noël à propos duquel il vaudrait la peine de chanter. C’est, en fait, ce qu’il a promis dans la nouvelle alliance. Mais il y avait un énorme obstacle. Notre péché. Notre séparation de Dieu à cause de notre iniquité. Comment un Dieu saint et juste peut-il nous traiter, nous pécheurs, avec tant de bonté, lui qui est allé jusqu’à nous donner la plus grande réalité de l’univers (son Fils) pour que nous en jouissions avec autant de joie que possible ? La réponse est que Dieu a fait retomber nos péchés sur son Fils, et les a jugés sur lui, afin qu’il puisse les ôter de son esprit, et nous traiter avec miséricorde et rester juste et saint en même temps. Hébreux 9.28 dit que Christ a été offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes . Christ a porté lui-même nos péchés en son corps lorsqu’il mourut (1 Pierre 2.24). Il a pris notre condamnation (Romains 8.3). Il a annulé notre culpabilité (Romains 8.1). Et cela signifie que nous recevons le pardon des péchés (Actes 10.43). Ils ne restent pas dans l’esprit de Dieu pouvant servir de base à notre condamnation. En ce sens, il les oublie (Jérémie 31.34). Ils sont consumés dans la mort du Christ. Cela signifie que Dieu est maintenant libre, dans sa justice, de nous prodiguer toutes les promesses indescriptiblement grandes de la nouvelle alliance. Il nous donne Christ, la plus grande réalité de l’univers, pour notre plaisir. Et il écrit sa propre volonté son propre cœur dans nos cœurs afin que nous puissions aimer Christ, lui faire confiance et le suivre du fond du cœur, avec liberté et joie. Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 06.12.2020

MÉDITATION DU 17 DÉCEMBRE 2020 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Philippiens 2.9-11) Noël a marqué le début du plus grand revers de Dieu. Il a toujours plaisir à montrer sa puissance par le biais d’une apparente défaite. Il... effectue des retraites tactiques afin de remporter des victoires stratégiques. Dans l’Ancien Testament, Joseph, l’un des douze fils de Jacob, s’est vu promettre gloire et puissance dans son rêve (Genèse 37.5-11). Mais pour remporter cette victoire, il devait devenir esclave en Égypte. Et, comme si cela ne suffisait pas, quand ses conditions se sont améliorées en raison de son intégrité, il a été rendu pire qu’un esclave : un prisonnier. Mais tout était prévu. Planifié par Dieu pour son bien et celui de sa famille, et finalement pour le bien du monde entier ! En effet, c’est là, en prison, qu’il rencontra l’échanson de Pharaon, qui l’amena à Pharaon, ce dernier le plaçant en charge de toute l’Égypte. Et finalement, son rêve s’est réalisé. Ses frères se prosternèrent devant lui, et il les sauva de la famine. Quelle improbable voie vers la gloire ! Mais telle est la volonté de Dieu, même pour son Fils. Il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur. Pire qu’un esclave un prisonnier et a été exécuté. Mais comme Joseph, il a conservé son intégrité. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse (Philippiens 2.9-10). Et telle est la volonté de Dieu pour nous aussi. La gloire nous est promise si nous souffrons avec lui comme il est dit dans Romains 8.17. La voie vers le sommet va vers le bas. La voie qui va vers l’avant se diriger vers l’arrière. La voie du succès passe par des revers établis par Dieu. Ces revers auront toujours l’air d’échecs, ils nous donneront toujours l’impression d’avoir échoué. Mais si Joseph et Jésus nous apprennent quelque chose à Noël, c’est ceci : le mal que Satan et les hommes comptent nous faire, Dieu compt[e] en faire du bien. (Genèse 50.20). Vous saints qui le craignez, prenez courage Les nuages qui vous font ombrage Sont emplis de miséricorde pleuvant Bénédictions vous élevant Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 27.11.2020

MÉDITATION DU 16 DÉCEMBRE 2020 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. (Jean 10.10) Alors que j’étais sur le point de commencer cette méditation, j’ai appris que Marion Newstrum venait de mourir. Marion et son mari Elmer faisaient partie de notre église depuis plus longtemps que la plupart de nos membres n’étaient vivants à l’époque. Elle avait 87 ans. Ils étaient mari...és depuis 64 ans. Quand j’ai parlé à Elmer et que je lui ai dit que je voulais qu’il soit fort dans le Seigneur et qu’il ne renonce pas à la vie, il a dit : Christ a été un véritable ami. Je prie que tous les chrétiens puissent dire à la fin de leur vie : Christ a été un véritable ami. Chaque Avent, je célèbre l’anniversaire de la mort de ma mère. Elle a quitté ce monde à l’âge de 56 ans dans un accident de bus en Israël. C’était le 16 décembre 1974. Ces événements sont incroyablement réels pour moi, même aujourd’hui. Si je me laisse aller, je peux facilement en venir aux larmes par exemple, en pensant que mes fils ne l’ont jamais connue. On l’a enterrée au lendemain de Noël. Quel précieux Noël ce fut ! Beaucoup d’entre vous ressentiront la souffrance de vos pertes à Noël de façon plus aiguë qu’auparavant. Ne l’évitez pas. Laissez-la remonter à la surface. Ressentez-la. À quoi sert l’amour, sinon à intensifier nos sentiments tant dans la vie que dans la mort ? Mais oh, ne soyez pas amer. C’est tragiquement autodestructeur d’être amer. Jésus est venu à Noël pour que nous ayons la vie éternelle. Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance (Jean 10.10). Elmer et Marion avaient discuté de l’endroit où ils allaient passer leurs dernières années. Elmer m’a dit : Marion et moi étions d’accord pour que notre dernière demeure soit avec le Seigneur. Vous sentez-vous impatient de retourner à la maison ? J’ai de la famille qui rentre à la maison pour les vacances. Ça fait du bien. Je pense que la raison fondamentale pour laquelle ça fait du bien, c’est que nous sommes destinés, eux et moi, au plus profond de notre être, à un ultime retour à la maison. Tous les autres retours à la maison ne sont que des avant-goûts. Et les avant-goûts sont de bonnes choses. À moins qu’ils ne deviennent des substituts. Oh, ne laissez pas toutes les douceurs de cette saison devenir des substituts de la finale, grande et pleinement satisfaisante et véritable douceur de Noël. Que toutes les pertes et tous les délices de votre vie envoient vos cœurs à la poursuite du ciel. Noël. Qu’est-ce que Noël sinon ceci : je suis venu afin qu’ils aient la vie ? Marion Newstrum, Ruth Piper, et vous et moi pour que nous ayons la vie, maintenant et pour toujours. Rendez votre maintenant plus riche et plus profond ce Noël en buvant à la fontaine de toujours. Elle est si proche. Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 22.11.2020

MÉDITATION DU 15 DÉCEMBRE 2020 Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. (Hébreux 8.6) Christ est le médiateur d’une nouvelle alliance, selon Hébreux 8.6. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que son sang le sang de l’alliance (Luc 22.20 ; Hébreux 13.20) a finalement et décisivement acheté et assuré l’accomplissement des promesses de Dieu pou...r nous. Cela signifie que Dieu, selon les promesses de la nouvelle alliance, réalise notre transformation intérieure par l’Esprit de Christ. Et cela signifie que Dieu opère cette transformation en nous par la foi la foi en tout ce que Dieu est pour nous en Christ. La nouvelle alliance est achetée par le sang de Christ, réalisée par l’Esprit de Christ, et est acquise par la foi en Christ. Le meilleur passage pour voir Christ travailler en tant que médiateur de la nouvelle alliance est en Hébreux 13.20-21 : Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand berger des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté ; qu’il fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Les mots qu’il fasse en vous ce qui lui est agréable décrivent ce qui arrive lorsque Dieu écrit la loi dans nos cœurs dans le cadre de la nouvelle alliance. Et les mots par Jésus-Christ dépeignent Jésus comme le médiateur de cette glorieuse œuvre de la grâce souveraine. Ainsi, la signification de Noël n’est pas seulement que Dieu remplace les ombres par la réalité, mais aussi qu’il prend la réalité et la rend réelle pour son peuple. Il l’écrit dans nos cœurs. Il ne dépose pas son cadeau de Noël de salut et de transformation sous l’arbre, pour ainsi dire, pour que vous le ramassiez par vos propres forces. Il le ramasse et le dépose dans votre cœur et dans votre esprit et vous donne le sceau de l’assurance que vous êtes enfant de Dieu. Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 15.11.2020

MÉDITATION DU 19 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.13-15 Caïn est emblématique de la haine du monde contre les chrétiens (1 Jean 3.13 ; Jude 1.11). Un des contrastes entre chrétiens et non-chrétiens est que les chrétiens aiment les frères (1 Jean 3.14) alors que les non-chrétiens ont de la haine pour les enfants de Dieu. La semence de Dieu en nous (1 Jean 3.9) vient avec l’amour de Dieu répandu en nous (Romains 5.5). C’est un bon élément pour s’examiner soi-même. Est-ce que j’aime réell...ement les frères et sœurs ? Le lien est établi entre la régénération, c'est-à-dire le passage de la mort à la vie, synonyme de résurrection, et l’amour pour les frères (1 Jean 3.14). Cette semence de Dieu, si elle est doctrinale et relationnelle avec Dieu, elle est aussi caractérisée par l’amour de Dieu en nous pour les frères. C’est simple. Dieu est amour et ceux qui prétendent être de Dieu et qui n’aiment pas se leurrent quant à l’authenticité de leur foi. Le contraste entre Caïn et Jésus est frappant. Jésus s’est livré jusqu’au bout par amour pour ses frères, alors que Caïn a tué son frère. Mais il y a plus. Caïn a tué son frère en raison de la foi de ce dernier. C’est parce qu’Abel avait offert un sacrifice agréable à Dieu que Caïn fut jaloux. Caïn a tué un homme vertueux. À l’inverse, Jésus est mort non pas en raison de notre vertu mais pour nos péchés. C’est l’amour le plus fort qui soit. Dieu prouve son amour en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous (Romains 5.8). Jean pousse la réflexion plus loin et ajoute que celui qui a de la haine pour son frère est un meurtrier. Mais comment un réprouvé peut être désigné comme le frère d’un chrétien ? Le contexte de l’épître va nous aider à comprendre. Caïn était le frère de sang d’Abel. Mais aussi, Caïn a simulé une communion fraternelle avec Abel en présentant une offrande au même Dieu. 1 Jean 2.9 va dans le même sens. Ce qui est visé c’est celui qui prétend être chrétien. Il considère les vrais chrétiens comme ses frères, mais il est un faux-frère. L’éthique chrétienne ne se contente pas d’un conformisme extérieur. Elle exige une transformation profonde du cœur, c'est-à-dire de toute l’intériorité de l’individu. Celui qui a de la haine pour son frère est un meurtrier. Il a transgressé le 6e commandement. De la même façon que celui qui convoite une femme commet l’adultère dans son cœur, celui qui a de la haine pour son frère commet un meurtre dans son cœur. Frères et sœurs, le Seigneur ne nous donne pas de nouveaux comportements mais un nouveau cœur, c'est-à-dire une nouvelle intériorité qui englobe tout : nos pensées, notre intelligence, notre volonté, nos sentiments, etc. Et c’est cette nouvelle intériorité, ce nouveau cœur qui engendrera des comportements dignes de la repentance et de la foi. Merci Père éternel de nous transformer à l’image de ton Fils.

Église baptiste de la foi de Drummondville 11.11.2020

MÉDITATION DU 25 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.24 Ce verset établit un lien de cause réciproque. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et celui qui demeure en Dieu garde ses commandements. C'est-à-dire qu’il n’y a pas l’un sans l’autre.... À l’inverse, celui qui ne garde pas les commandements de Dieu ne lui appartient pas et devrait vraiment s’examiner et confesser qu’il n’est pas dans la foi. Bien que nous péchons tous, le péché n’est plus le mode de vie des chrétiens. La loi nous ramène constamment à Jésus-Christ. Nous ne devons pas conclure que le Seigneur cesse d’habiter en nous lorsque nous désobéissons. La preuve que le Seigneur demeure en nous même dans nos moments d’égarement est que nous nous repentons. C’est parce que l’Esprit de Dieu habite en nous que nous ne nous égarons jamais définitivement. Jean affirme que le chrétien demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. C’est l’écho des paroles de Jésus (Jean 15.4 ; cf. Apocalypse 3.20). Cette expression évoque la communion des plus intimes du chrétien avec Dieu. Jean insiste sur le caractère indissociable de l’appartenance à Dieu et de l’obéissance du chrétien. Celui qui est en communion avec Dieu ne marche pas dans les ténèbres mais dans la lumière (1 Jean 1.6-7). Celui qui dit ne pas avoir de péché n’a pas la vérité en lui (1 Jean 1.8) et la Parole du Seigneur n’est pas en lui (1 Jean 1.10). Celui qui connaît Dieu garde ses commandements (1 Jean 2.3-4). Celui qui demeure en Dieu marche comme Jésus a marché (1 Jean 2.6). Celui qui haït son frère est dans les ténèbres (1 Jean 2.9). Celui qui aime son frère demeure dans la lumière (1 Jean 2.10). Celui qui aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui (1 Jean 2.15). Celui qui nie le Fils n’a pas non plus le Père (1 Jean 2.23). Celui qui pratique la justice est né de Dieu (1 Jean 2.29). Celui qui a l’espérance d’être semblable à Jésus-Christ se purifie (1 Jean 3.3). Celui qui demeure en Dieu ne pèche pas (1 Jean 3.6). Celui qui est passé de la mort à la vie aime les frères (1 Jean 3.14). Tous ces versets nous démontrent une grande vérité. Être chrétien se voit. Être chrétien implique avoir une vie transformée. Être chrétien c’est vivre la vie chrétienne. Père éternel, merci de nous avoir donné, à nous tes enfants, un nouveau cœur qui cherche à t’obéir, qui nous donne d’aimer les frères. Merci de demeurer en nous.

Église baptiste de la foi de Drummondville 07.11.2020

MÉDITATION DU 14 DÉCEMBRE 2020 Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme . . . Ils célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes, comme Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle : Aie soin, lui fut-...il dit, de tout faire d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. (Hébreux 8.1-2, 5) On l’a déjà constaté. Mais ce n’est pas tout. Noël est le remplacement des ombres par la réalité. Hébreux 8.1-2, 5 est une sorte de résumé. Le message est ici que le sacrificateur qui se place entre nous et Dieu, qui nous rend justes devant Dieu et qui prie pour nous n’est pas un sacrificateur ordinaire, faible, pécheur et mourant comme dans l’Ancien Testament. Il est le Fils de Dieu : fort, sans péché, doté d’une vie indestructible. De plus, il n’exerce pas son ministère dans un tabernacle terrestre avec toutes ses limites d’espace et de taille, tout en s’épuisant et en se faisant dévorer par les mites, en se laissant être trempé, brûlé, ravagé et volé. Non, Hébreux 8.2 dit que Christ nous sert dans un véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme . Il n’est pas question d’ombre ici. C’est la réalité qui est aux cieux. Telle est la réalité qui projeta une ombre sur le mont Sinaï afin que Moïse puisse la copier. Selon Hébreux 8.1, un autre grand aspect de cette réalité qui surpasse l’ombre est que notre souverain sacrificateur est assis à la droite de la majesté qui est dans les cieux. Aucun prêtre de l’Ancien Testament ne pourrait dire ça. Jésus est en relation directe avec Dieu le Père. Il occupe une place d’honneur aux côtés de Dieu. Il est aimé et respecté infiniment par Dieu. Il est constamment avec Dieu. Ce n’est pas une ombre de la réalité comme les rideaux, les bols, les tables, les bougies, les robes, les franges, les moutons, les chèvres et les pigeons. C’est la réalité finale, ultime : Dieu et son Fils interagissant dans l’amour et la sainteté pour notre salut éternel. La réalité ultime est que les personnes de la Divinité sont en relation les unes avec les autres, traitant entre elles de la manière dont leur majesté, leur sainteté, leur amour, leur justice, leur bonté et leur vérité doivent se manifester dans un peuple racheté. Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 28.10.2020

MÉDITATION DU 24 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.23 Jean parle d’un seul commandement, mais le décrit sous deux aspects : croire au Fils et s’aimer les uns les autres.... Bien que nous puissions apprécier ces deux aspects comme deux commandements, Jean les présente comme un seul probablement pour nous montrer qu’il est impossible d’obéir à l’un sans obéir à l’autre. Croire en Jésus-Christ c’est beaucoup plus que d’être convaincu de son existence. C’est beaucoup plus que d’être convaincu de tout ce qui est dit de lui dans les Écritures. Satan et les démons croient en ces choses sans être sauvés pour autant (Matthieu 8.29-31 ; Luc 4.41 ; Marc 3.11 ; Actes 16.17 ; Jacques 2.19). Croire en Jésus-Christ c’est lui faire confiance, et c’est aussi l’aimer (Jean 14.21), et lui obéir. C’est vouloir l’honorer et lui consacrer toute notre vie. Celui qui aime Jésus-Christ va aimer ceux que Jésus-Christ aime. TOUS ceux que Jésus-Christ aime. Pour l’homme, il est difficile de concevoir que l’amour soit un commandement. Il nous semble plutôt que l’amour doit émaner spontanément et librement de l’être. Cette pensée vient en fait de notre péché qui fait que nous voulons définir les choses par nous-mêmes et qui croyons en une pseudo-liberté qui est plutôt une folle émancipation de toute autorité. Les Écritures nous enseignent le contraire. Notre vraie liberté n’est possible que dans la soumission à Dieu. Ce qu’il nous demande n’est pas contre nous mais en notre faveur. Ce n’est que dans l’obéissance au Seigneur que nous trouvons notre joie et notre épanouissement. Revenons au fait que la foi en Jésus-Christ et l’amour fraternel sont indissociables. Puisque la foi est donnée par Dieu (Éphésiens 2.8-9 ; Philippiens 1.29 ; 2 Pierre 1.1), et que l’amour fraternel est indissociable de la foi, c’est donc que c’est Dieu qui nous donne aussi l’amour pour les frères et sœurs (Romains 5.5). Tout cela prend son sens lorsque nous comprenons que la foi que Dieu donne aux élus est en fait une disposition qui émane du nouveau cœur, de la régénération. Et ce nouveau cœur fait que nous croyons en Jésus-Christ, que nous obéissons au Seigneur (Ézéchiel 11.19-20), et dans cette obéissance, il y a l’amour fraternelle. Un cœur qui aime Jésus-Christ est un cœur qui aime les frères et sœurs. La foi hypocrite ne peut produire cela. Seule la transformation du Seigneur dans nos vies le peut. Père éternel, pardonne-nous notre égoïsme. Nous comprenons que la sanctification est progressive et nous te prions, nous te supplions de nous donner de nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimés, c'est-à-dire en nous donnant aux frères et sœurs.

Église baptiste de la foi de Drummondville 26.10.2020

MÉDITATION DU 18 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.12-13 Caïn est un triste exemple de ceux qui sont de la descendance du serpent (Genèse 3.15). Bien qu’il fût biologiquement fils d’Ève, spirituellement, il était fils du diable. L’expression du Malin ou du diable est synonyme de race de vipère (Matthieu 3.7 ; 12.34). Ces expressions ne sont pas des insultes mais des affirmations théologiques.... Être fils du diable c’est être du monde de Satan et faire les œuvres de Satan (Jean 8.44 ; 1 Jean 3.12). Tout débute là pour l’individu. Il ne devient pas fils du diable. Il l’est par nature (Éphésiens 2.3). L’histoire de Caïn nous en dit davantage. Tout comme Abel, il offrit un sacrifice à l’Éternel (Genèse 4.3-4). Les deux offrandes peuvent nous sembler acceptables dans un premier regard. Cependant, deux indices nous montrent que le sacrifice de Caïn n’était pas recevable pour Dieu. Un troisième indice sera présenté à partir d’un autre texte. 1- Le premier indice porte sur la nature de l’offrande. Caïn n’offrit pas un sacrifice sanglant, mais offrit des fruits du sol (Genèse 4.3). Tout porte à croire que Caïn ne voyait pas son péché ni la nécessité d’offrir au Seigneur un sacrifice de substitution pour lui-même. 2- Le deuxième indice porte sur la qualité de l’offrande. Ce qui fait ressortir l’inauthenticité de l’offrande de Caïn dans le texte est ce qui est dit de celle d’Abel. Celui-ci offrit les premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse . Offrir les premiers-nés est un acte de foi que le Seigneur va en donner d’autres. Pour Caïn, il n’a pas offert ses premières récoltes. Le texte dit simplement qu’il apporta des fruits du sol. 3- Un troisième indice porte sur la disposition et nous est fourni en Hébreux 11.4 où nous apprenons qu’Abel offrit son sacrifice par la foi, contrairement à Caïn. Ce dernier n’était pas sincère. Dans le triste exemple de Caïn, nous voyons le pire de l’être humain. Caïn cachait sa rébellion au Seigneur dans sa religiosité. Il simulait, il feignait une communion avec Dieu. Il posa un geste religieux mais sans foi en Dieu. Frères et sœurs, nos actions révèlent notre cœur, et notre appartenance au Seigneur. La vraie foi produit des œuvres de Dieu. Une foi hypocrite, simulée, finit par paraître (Matthieu 23.28). Tôt ou tard, la rébellion refait surface. Seigneur Dieu, montre-nous la réalité de nos cœurs. Que notre amour soit sans hypocrisie (Romains 12.9).

Église baptiste de la foi de Drummondville 25.10.2020

MÉDITATION DU 13 DÉCEMBRE 2020 Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. (Hébreux 8.1-2) Le but du livre d’Hébreux est que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, n’est pas seulement venu pour se fondre dans le système terrestre du ministère sa...cerdotal comme le meilleur et le dernier prêtre humain, mais il est venu pour accomplir et mettre fin à ce système, et pour orienter toute notre attention sur lui-même, nous servant d’abord au Calvaire en tant que notre sacrifice final, puis au ciel, en tant que notre dernier sacrificateur. Le tabernacle de l’Ancien Testament, les sacrificateurs et les sacrifices étaient des ombres. Maintenant, la réalité est arrivée, et les ombres disparaissent. Voici une histoire de l’Avent pour les enfants et ceux d’entre nous qui ont été des enfants et qui se souviennent de ce que c’était. Supposons que vous et votre mère soyez séparés au supermarché, et que vous commenciez à avoir peur, à paniquer et à ne pas savoir où aller, et que vous couriez au bout d’un rayon, et juste avant de vous mettre à pleurer, vous voyiez une ombre sur le sol à la fin du rayon qui ressemble exactement à votre mère. Cela vous donne vraiment de l’espoir. Mais qu’est-ce qui est préférable ? L’espoir de voir l’ombre, ou de voir votre mère apparaître au coin du rayon et c’est vraiment elle ? C’est ce qui arrive lorsque Jésus devient notre souverain sacrificateur. C’est ça, Noël. Noël, c’est le remplacement des ombres par ce qui est réel, par la réalité : la mère qui apparaît au coin du rayon, et tout le soulagement et la joie que cela procure à un petit enfant. Méditation par John Piper publiée par Publications chrétiennes

Église baptiste de la foi de Drummondville 19.10.2020

MÉDITATION DU 23 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.22 La garantie de voir nos prières exaucées est balisée dans les Écritures. Celles-ci doivent être faites selon la volonté de Dieu (1 Jean 5.14-15). Le verset que nous méditons ici fait le lien entre 1- l’exaucement à notre prière et 2- notre obéissance aux commandements et l’agir qui plaît au Seigneur.... Le verset ne signifie pas que notre obéissance nous donne le privilège de pouvoir demander n’importe quoi, comme si celle-ci était méritoire et ouvrait la porte à tous nos caprices. C’est plutôt que celui qui obéit au Seigneur, qui agit pour plaire au Seigneur, aura nécessairement des requêtes conformes à la volonté du Seigneur. Celui qui plaît au Seigneur ne demandera pas ce qui déplaît au Seigneur. Le lien entre l’exaucement et l’obéissance est un lien logique. Si nous sommes insoumis au Seigneur, nos requêtes feront ressortir cette insoumission. En fait, l’examen de mes requêtes, de mes attentes envers le Seigneur reflète le niveau de zèle pour le Seigneur. Si je suis attiré par les choses du monde, je vais demander les choses du monde au Seigneur. Dans ce cas, je n’ai aucune garantie d’être exaucé. L’exaucement ne signifie pas nécessairement que j’obéis au Seigneur. Il se peut que le Seigneur m’accorde une demande pour que je constate mon éloignement. Ce que le verset dit simplement, c’est que, sans obéissance au Seigneur, le croyant n’a pas de garantie d’être exaucé. Lorsque nous prions, examinons nos requêtes. Seigneur Dieu, donne-nous de rechercher ta volonté, de faire de toi nos délices. Donne-nous des cœurs entiers à toi.

Église baptiste de la foi de Drummondville 16.10.2020

MÉDITATION DU 22 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.19-21 S’il est une difficulté courante chez les chrétiens, c’est bien le manque d’assurance. Notre cœur peut connaître des saisons de trouble et de perturbations. Notre conscience peut nous accuser avec raison (Jean 8.9), mais parfois c’est à tort lorsque nous sommes l’objet de fausses accusations.... Dans ces situations, n’attendons pas que les choses passent. Nous devons rassurer notre cœur. La seule manière est de regarder l’œuvre de Dieu en nous. C’est la conclusion du développement de toute cette section. Les vrais chrétiens aiment (1 Jean 3.15) mais cet amour a besoin d’être ramené sur la voie de l’engagement (1 Jean 3.16-18). Et c’est par ça que nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et que nous apaiserons notre cœur devant lui (1 Jean 3.19). La condamnation que le cœur du chrétien peut prononcer contre lui-même (1 Jean 3.20) doit l’amener à (re)considérer son statut devant Dieu. Nous sommes de la vérité si nous confessons nos péchés (1 Jean 1.9), si nous marchons comme le Seigneur a marché (1 Jean 2.6), si nous aimons les frères (1 Jean 2.10), si nous demeurons dans sa Parole (1 Jean 2.14). Tous ces si visent à cerner une seule réalité : être nés de Dieu. Mais même en période trouble, Dieu est plus grand que notre cœur (1 Jean 3.20). Il saura nous rassurer, nous apaiser par sa Parole, par les promesses de sa Parole, mais aussi par ses tendres soins. Notre conscience peut nous tromper et nous condamner injustement. Mais le Seigneur ne laisse pas ses enfants dans cette erreur de jugement. Père éternel. Tu vois notre fragilité, nos doutes. Merci d’être toujours présent pour nous et de nous réconforter par ton Esprit, au moyen de ta Parole et des frères et sœurs.

Église baptiste de la foi de Drummondville 07.10.2020

MÉDITATION DU 21 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.18 Dans les Écritures, l’amour est tellement plus qu’un sentiment. Combien de gens rompent leur mariage sous prétexte qu’ils ne s’aiment plus ? Comme si l’amour était un sentiment qui s’impose à nous.... En fait, le commandement d’aimer ne sollicite pas nos sentiments mais notre volonté. La vérité est que l’amour est une disposition que nous devons prendre, et qui nous amène à agir pour le bien de l’autre, peu importent nos sentiments. Jean nous dit de ne pas aimer en parole ni avec la langue seulement mais en action et en vérité. Semeur traduit ainsi : que notre amour ne se limite pas à des discours et à de belles paroles, mais qu’il se traduise par des actes accomplis dans la vérité . Celui qui dit aimer son prochain mais ne fait rien pour l’aider ment. Il prétend aimer mais sans aimer. S’il avait fallu que Dieu n’ait qu’un sentiment pour nous, ou que des mots, il ne serait jamais venu mourir pour nous. L’amour se prouve en actions (Romains 5.8). L’amour est serviable (1 Corinthiens 13.4). Jésus-Christ est l’exemple parfait de cet amour. Il n’a pas aimé ceux avec qui il avait des affinités. Il a aimé des pécheurs, des rebelles comme moi. Nous devons nous aimer les uns les autres. Aimer tous nos frères et sœurs sans exception. Frères et sœurs. Ce sont nos actions qui démontreront notre amour. Quand Jésus dit que c’est à l’amour que nous avons les uns pour les autres que tous verront que nous sommes ses disciples, cet amour ne peut se réduire au sentiment. Ce sont nos actions que tous verront et non nos sentiments. Cherchons à vivre cet amour dans un désir de bénir nos frères et sœurs. Père éternel, pardonne-nous de fermer parfois notre cœur à nos frères et sœurs. Fais grandir en chacun de nous ton amour, l’amour qui se livre, qui se sacrifie pour l’autre.

Église baptiste de la foi de Drummondville 06.10.2020

MÉDITATION DU 17 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.11 Jean poursuit sur les critères caractérisant les vrais chrétiens. Maintenant, c’est l’amour fraternel qui est mis de l’avant. Le contraste avec Caïn est évident (1 Jean 3.12). Celui-ci n’a pas du tout aimé son frère Abel. Au contraire, il l’a tué (Genèse 4.8).... Depuis le début de l’épître, Jean nous parle de Jésus-Christ. Notre Sauveur est venu sur la terre. Jean, de même que les autres disciples, l’ont entendu, l’ont vu de leurs yeux, l’ont contemplé, l’ont touché (1 Jean 1.1). Ils lui ont rendu témoignage (1 Jean 1.2). Et ils ont annoncé son message afin que leur communion soit aussi la nôtre (1 Jean 1.3). Dans la suite de l’épître, nous sommes exhortés à marcher dans la lumière (1 Jean 1.7), dans la reconnaissance de notre péché (1 Jean 1.8-9), dans l’obéissance aux commandements (1 Jean 2.4), et à sa Parole, dans l’amour de Dieu (1 Jean 2.5). Tout cela doit être vécu non pas en vase clos mais en famille, en communauté, en Église (1 Jean 2.10 ; 3.11). La vie chrétienne se vit dans la famille chrétienne. Nous ne pouvons prétendre avoir Dieu comme Père tout en rejetant ses propres enfants. Celui qui n’aime pas son frère, sa sœur, doit sérieusement s’examiner sur l’authenticité de sa foi. Celui qui n’aime pas son frère, sa sœur, travaille contre l’œuvre de Dieu chez l’autre. À l’inverse, celui qui aime son frère, sa sœur, va agir en le bénissant, en cherchant son intérêt. Père éternel, tu as répandu ton amour dans nos cœurs (Romains 5.5). Donne-nous de mettre en pratique cet amour à l’exemple parfait de Jésus-Christ.

Église baptiste de la foi de Drummondville 04.10.2020

MÉDITATION DU 16 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.9-10 Jean revient avec cette vérité que le chrétien ne pèche pas (v. 9). Il y a une insistance salutaire puisque ce thème avait déjà été abordé.... Nous avions vu que Jean combat le gnosticisme, cette philosophie qui engendrait nombre d’erreurs doctrinales. À ceux qui croyaient que la connaissance philosophique les rendait parfaits, Jean leur rappelle que ceux qui disent ne pas pécher sont menteurs et font Dieu menteur. D’autres affirmaient que la pratique du péché ne concernait que leur corps et n’affectait donc pas leur esprit. La première erreur niait l’existence du péché dans leur vie, la seconde nie la gravité du péché. Sans être nécessairement des gnostiques, est-ce possible que ces erreurs soient encore véhiculées dans nos milieux ? Certains croient qu’ils ne pèchent plus. Ils s’illusionnent. Mais d’autres pèchent en pensant que ça n’a pas vraiment d’impact dans leur vie. Ils s’illusionnent. Le vrai chrétien ne peut accepter ni l’un ni l’autre. Il est éclairé sur la réalité de son péché et il est éclairé sur les conséquences de celui-ci. Il ne sera pas séduit (v. 7). La semence de Dieu est celle qui l’a fait naître de Dieu (v. 9), et elle demeure en lui. Le salut n’est pas quelque chose que le Seigneur donne temporairement. Le vrai chrétien a reçu Dieu lui-même dans la personne du St-Esprit, et c’est une présence éternelle. Seigneur Dieu. Merci de m’avoir donné la vie éternelle. Merci pour cette semence qui produit son fruit parce que tu as fait de moi une bonne terre. Merci de me relever de mes chutes. Toute gloire te revient.

Église baptiste de la foi de Drummondville 21.09.2020

MÉDITATION DU 15 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.6-8 Dans ces versets, Jean affirme que ceux qui pratiquent le péché, l’injustice, sont du diable, et ceux qui ne pratiquent pas le péché, ceux qui pratiquent la justice sont de Dieu.... Jean fait un lien de cause à effet. En Jésus, il n’y a aucun péché (1 Jean 3.5). Alors celui qui demeure en lui ne pèche pas (v. 6). Rappelons que le verbe pécher est un présent continu et indique le fait de vivre constamment dans le péché. Le chrétien, bien qu’il pèche, ne fait pas du péché son mode de vie. Il se repent, il lutte et ses péchés ne constituent pas sa manière de marcher mais des chutes desquelles il se relèvera à chaque fois. Jean nous met en garde contre toute pensée séductrice à ce niveau. C’est par la pratique que nous pouvons savoir qui est de Dieu et qui est du diable (v. 8). Il n’y a pas de régénération sans transformation. Et la transformation confirme notre régénération. Les Protestants, depuis la réforme, ont mis l’accent sur la foi comme seule condition au salut. Mais certains ont vu là une avenue pour s’illusionner et croire qu’ils pouvaient être chrétiens tout en vivant dans le péché et les compromis. C’est une séduction (v. 7). Depuis le jardin d’Éden, le diable cherche à détruire les œuvres de Dieu. Il a séduit Ève pour que le jardin d’Éden soit souillé et que le sol de la terre soit maudit. Il cherche à diviser et à s’emparer des brebis du Seigneur comme s’il le pouvait. Soyons rassurés, Jésus est venu pour détruire les œuvres du diable (v. 8). Et il réussira jusqu’au bout. Déjà à la croix il a vaincu Satan (Hébreux 2.14). Présentement, le Seigneur est en train de s’assujettir tous ses ennemis (1 Corinthiens 15.25) et Satan sera bientôt écrasé sous nos pieds (Romains 16.20). Les œuvres de Satan sont temporaires. Les œuvres de Jésus sont permanentes et éternelles. Père éternel, merci d’avoir fait de tes enfants de nouvelles créatures ; sois loué pour la transformation de l’évangile.

Église baptiste de la foi de Drummondville 21.09.2020

MÉDITATION DU 20 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.16-17 L’amour est demandé mais il est d’abord reçu. L’amour de Dieu pour nous est premier. C'est-à-dire que si nous l’aimons, c’est qu’il nous a aimés le premier. Mais aussi, l’amour de Dieu pour nous est le modèle à imiter, la norme à laquelle aspirer. Ici, Jean exhorte à partir non pas de l’amour mais de l’implication de l’amour, c'est-à-dire donner sa vie pour les frères.... Comme Jésus a tout fait pour notre bien, nous devons rechercher le bien de tous nos frères et sœurs, en particulier ceux de notre Église puisque ce sont d’abord eux que le Seigneur nous confie. Mais aussi, si nous avons la possibilité d’aimer ceux qui sont plus loin, nous devons aussi le faire. L’égoïsme et l’orgueil ne cohabitent pas avec l’appartenance à Jésus-Christ. La haine détruit, l’amour construit. Jésus a donné sa vie. Quoi de plus précieux que sa propre vie ? Quand on s’apprête à tout perdre, on cherche à sauver sa vie et celles de nos proches. C’est sa vie que Jésus a donnée. Caïn a pris la vie de son frère Abel (1 Jean 3.12), Jésus a pris sa propre vie pour nous la donner afin de nous faire passer de la mort à la vie. N’attendons pas l’occasion suprême pour manifester notre amour aux frères. Le quotidien nous offre beaucoup d’occasions toute simples (1 Jean 3.17). Celui qui ferme son cœur à l’autre pour un bien ne risque pas de donner sa vie pour les frères. Seigneur Dieu, donne-nous de nous aimer de plus en plus. Donne-nous de rechercher le bien de tous au prix de notre propre vie.

Église baptiste de la foi de Drummondville 15.09.2020

MÉDITATION DU 14 NOVEMBRE 2020 1 JEAN 3.4-5 Nous avons ici la définition la plus claire du péché. Il s’agit de la violation de la loi de Dieu. C’est la loi qui définit le péché et non les conventions sociales, les goûts, les affinités ou la culture.... Cette définition nous aide lorsque nous nous exhortons les uns les autres. Il est important de le faire avec la Parole de Dieu afin que l’autre comprenne que ce qu’il a transgressé est la loi de Dieu. Les Juifs ont transgressé la loi de Dieu révélée plus clairement au mont Sinaï et perpétuée dans leur mémoire par les Écritures vétéro-testamentaires. Les non-Juifs ont transgressé la loi de Dieu révélée dans leur conscience (Romains 2.14-15). Jean poursuit en affirmant que Jésus est venu pour ôter les péchés. Il y a deux aspects à cette vérité. 1- Jésus est venu ôter les péchés de son peuple (Ésaïe 53.8). Il a pris sur lui tous les péchés de ceux que le Père lui a donnés. 2- Jésus est venu pour ôter les péchés et ses conséquences dans la création. À ce titre, il va renouveler complètement la création (Romains 8.20-22) et le péché ne sera plus pratiqué du tout à partir de ce moment-là. Les réprouvés se retrouveront en enfer pour l’éternité et ne pourront plus pratiquer le péché. Jésus peut faire cela parce qu’il n’y a aucun péché en lui. Il aurait été impossible que le pur puisse sortir d’un impur (cf. Job 14.4). Pour régler le problème du péché, nous avions besoin de celui qui n’a pas péché, le Seigneur Jésus-Christ. Père éternel, nous confessons que nous avons transgressé ta loi. Et même depuis notre conversion, il nous arrive de pécher. Merci de régler le problème de notre péché, nous en aurions été incapables. Merci de cette espérance qu’un jour, nous vivrons dans la nouvelle création, un monde sans péché, sans aucune conséquence du péché.