Fabrique Notre-Dame de Bonsecours, L'Islet
15, chemin des Pionniers Est G0R 2B0 L'Islet, QC, Canada

La lumière du Seigeur du cierge Pascal après la célébration de Pâques.

Joyeuses Pâques !

Bon matin, hier nous avons célébré Vendredi saint. Cet après-midi à 15h00 nous célébrerons la Passion. Nous demeurons ouvert pour 100 personnes. Bienvenue !

Courtepointe. J’avais en ma possession une sinon la dernière d’une longue série de courtepointes que Maman a confectionnées, toutes piquées à la main. Le travai...l d’un hiver, fait avec talent et amour. J’ai beaucoup hésité avant de m’en départir. Pour moi, il y a des objets qui sont précieux parce que reçus d’une personne aimée et qu’ils me relient à elle : le chapelet de ma grand-mère, quelques sculptures avec chacune leur histoire, une chasuble, des livres, une petite boîte à musique, etc. De Maman et Papa, j’ai des choses aussi. Suis-je peut-être un peu trop attaché à des souvenirs ? Les donner m’est donc difficile, mais je sais que plusieurs peuvent comprendre l’amour que j’ai pour ma mère, symbolisé par ce couvre-lit. Je méditais sur cela ce matin et j’en suis venu à penser à Jésus. Ce que j’ai donné est un objet, grandement certes, mais objet quand même. Lui, c’est sa vie qu’il a donnée librement. Quelqu’un pourrait dire : Qu’est-ce que ça change pour moi ? C’est une histoire touchante, si on veut, qui dit de l’injustice face à quelqu’un qui a fait tant de bien, mais après ? Pour ma part, je ne peux taire qu’il est bien vivant dans ma vie, et je ne peux garder pour moi seul ce qu’il m’apporte de confiance, de paix et de bonheur. Il me permet, entre autres, d’espérer que tous ces liens d’amour tissés avec des personnes ne se terminent pas avec leur mort, et qu’en lui, parce qu’il est vivant, je peux croire que je vais les revoir au Ciel . Ces retrouvailles seront bien mieux que quelques objets me rappelant leur souvenir. En attendant, ils entretiennent le lien. Un jour, je n’en aurai plus besoin. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (ch. 19, 23 24) Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. L’histoire des reliques est très riche dans l’Église, parce que beaucoup aiment Jésus et cherchent à se relier à lui.

Bonsoir, voici le feuillet des deux prochaines semaines. Il y a des corrections pour les deux intentions du 11 avril on devrait lire: St-Cyrille : messe anniversaire de Mme Yvonne Leclerc et St-Jean: messe anniversaire de M. Paul-Eugène Leclerc. Lien pour le feuillet: https://b0aff851-d7cb-4443-8f0f-84f4bd9ef258.filesusr.com/ (filesusr.com)

Pâque. Nous pensions connaître les gens quand nous les avons vus, les avions entendus. Nous nous faisions une idée sur eux. Mais lorsque nous les avons rencontr...és plus longuement, nous nous sommes rendu compte qu’ils sont bien différents et qu’ils possèdent de belles qualités de cœur, comme tout le monde. Nous gagnons toujours à connaître en profondeur les personnes que nous côtoyons. Avec Jésus, c’est la même chose. Depuis notre enfance, nous en avons tellement entendu sur lui, des idées, des préjugés. Parfois, nous le jugeons pour ce qui arrive ou non. Mais il n’est jamais dans la puissance, la projection de nos désirs ou la réponse magique à nos besoins. Jésus, que les Grecs cherchent à voir comme nous aujourd’hui, est celui qui est élevé sur la croix. C’est en passant par le mystère pascal que nous pouvons le rencontrer et le connaître en vérité. En acceptant de mourir à nous-même avec lui, nous trouvons la véritable vie, dans tout ce qui nous arrive, dans nos relations, mais aussi en toute situation. Le grain de blé doit mourir en terre pour donner du fruit. La nature nous le dit déjà, et Jésus encore davantage. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (ch. 12, 20 26) En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : Nous voudrions voir Jésus. Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.