Remplacement Aux Plaisirs De Jouer
870, Chicoine J7V 8W9 Pincourt, QC, Canada

Bon dimanche tout le monde. À la suite de l'annonce de l'entente de principe, quelques précisions s'imposent: 1- Les moyens de pression, comme la grève, visent ...à créer un rapport de force en appui de notre Comité de négo. Il est usuel de mettre fin aux moyens de pression après la conclusion d'une entente de principe puisqu'il n'y a plus de négociations; 2- Faire voter 10 000 membres, ça prend un temps d'organisation, particulièrement en période de COVID-19. La FIPEQ-CSQ a fait son maximum pour réduire le délai entre l'entente de principe et le dévoilement des résultats; 3- Les détails de l'entente doivent être présentés aux membres en premier. Il aurait été irresponsable de lancer des chiffres aujourd'hui sans avoir une présentation complète. En résumé il faut faire confiance au Comité de négo qui estime être allé chercher le maximum pour les RSE. Gardez en tête que le dernier mot vous revient et que si, malgré la recommandation de votre Comité, vous croyez nécessaire de rejeter l'entente, vous aurez la possibilité de le faire.

Jour 5 de la grève illimitée en milieu familial Le ministre affirmait hier: Est-ce que les éducatrices en milieu familial gagnent suffisamment? On est prêts à ...se poser cette question-là. On est prêts à mettre en place un comité, c'était une demande syndicale. Mais quelques heures plus tard, il annonce avoir donné comme mandat de passer à la déchiqueteuse toutes les preuves prouvant qu'il donnait des informations erronées. M. le Ministre, nous sommes prêtes à travailler en fin de semaine afin de régler le dossier. Vous voulez discuter d'un comité? Parfait! Mais de grâce, cessez vos déclarations inexactes qui ne font que jeter de l'huile sur le feu. Communiqué: https://bit.ly/32XXW3k

Alors oui M. Lacombe, je veux être déraisonnable pour aider à faire avancer la reconnaissance de mon métier pour qu’il perdure lorsque je céderai ma place un jour ! RSE diplômée depuis 2003 en éducation à l’enfance

Bonjour les battantes Un témoignage d'une maman dans mon service de garde. Voici mon message de support: ... Tous les matins, je remercie le ciel d’avoir la chance que mon enfant puisse fréquenter un service de garde en milieu familial. Je suis reconnaissante parce que j’arrive d’une région où les pénuries de places en garderie sont très graves et empêche les femmes de retourner au travail et que le milieu familial subventionné que mon enfant fréquentait avant la COVID a définitivement fermé ses portes depuis, en raison notamment de la lourdeur de la tâche à la reprise. J’ai compris toute l’importance de notre réseau de services de garde en cette période de télétravail à temps plein, avec bébé à la maison. Tous les matins, mon enfant à la chance d’être accueillie par une professionnelle de la petite enfance. Pas une gardienne; une professionnelle! Qui se forme, qui met en oeuvre un programme éducatif qui tient compte des étapes du développement de mon enfant, qui assure la création d’un milieu de garde sécuritaire, même en tant de pandémie et bien plus. Parce qu’en plus de tout cela, elle cuisine, fait les courses, désinfecte tous les jouets et fait le ménage. Ce qu’une éducatrice en CPE n’a pas à faire. Pourtant, cette professionnelle gagne actuellement moins que le salaire minimum. Alors que le ministre devrait concentrer ces efforts pour valoriser cette profession et enfin assurer un nombre suffisant de places à contribution réduite pour les enfants du Québec, il tente plutôt de convaincre la population qu’en fait, les éducatrices sont très bien payées, notamment en raison des crédits d’impôt associés à leur statut de travailleurs autonomes. Quelle honte! Jamais quelqu’un n’oserait négocier à la baisse le prix des services d’un consultant parce qu’il travaille à la maison et qu’il bénéficie de crédits d’impôt. Jamais! Est-ce parce qu’on souhaite encore assimiler les éducatrices en milieu familial à des femmes au foyer qui gardent quelques enfants? Quelle honte! Déjà qu’on leur refuse le droit à l’équité salariale! Les responsables de services de garde en milieux familiaux sont des professionnelles et s’occupent de nos enfants de 40 à 50h par semaine. Donnons-leur un minimum de reconnaissance pour tout ce qu’elles donnent. Le ministre va jusqu’à nier l’importance des dépenses associées à l’alimentation et au matériel pour les éducatives en milieu familial. Cela s’appelle de la manipulation de chiffres. Et cela démontre une flagrante mauvaise foi dans le processus de négociation. Monsieur le Ministre, il est urgent de soutenir et valoriser nos éducatrices en milieu familial. Pour les garder dans le réseau, alors que nous sommes en pleine pandémie et que la pénurie de place devient de plus en plus criante, mais également pour attirer de nouvelles responsables en milieu familial afin de créer les nouvelles places déjà prévues et à prévoir pour combler la demande. Arrêtez de vous cacher derrière la pandémie en espérant que les parents s’impatientent au lieu de négocier de bonne foi. Il en va de votre crédibilité. Geneviève Sirois Maman de Léonie