Germàn Trujillo Photo

Bonjour à vous ami.e.s de la photographie ! Nous espérons que vous n'avez pas oublié que notre 5 à 7 aura lieu ce mercredi le 11 décembre. Venez rencontrer les... membres de la Septième, en apprendre plus sur la chambre noire du Bâtiment 7 ou simplement dégustez les merveilleuse concoctions brassées maison de nos ami.e.s des Sans-Taverne. On a hâte de vous voir ! Mention des sources : Alfred Eseinstaedt

Je vous invite à un petit voyage photographique en plein carnaval de San Martin à Oaxaca. Parce que nous avons tous un "diablito" qui sommeille à l'intérieur de nous !

Lorsqu’on voyage en tant que touriste, il est facile de ne s’arrêter qu’aux endroits emblématiques et spectaculaires. Pourtant, quand je vais à la rencontre d’un peuple et d’une culture avec ma caméra, je tente de me tenir loin du cliché. Je cherche ce qui dans les paysages quotidiens exprime l’esprit du lieu, dans toute sa simplicité magique. Chaque photo raconte ainsi une petite histoire à la jonction de mon parcours personnel et des rencontres hasardeuses. J’essaie de ne p...as tout y révéler, d’y laisser une part de mystère témoignant de l’impossibilité de percer d’un seul regard toute une façon de vivre. Le Mexique est une terre de forces, de résilience. Une joie traverse ses rues et ses montagnes de côte en côte : la joie de celles et ceux qui savent la valeur de la vie et ses défis. Couleur, créativité, foi et grandes vagues en sculptent les paysages.

Didi, dodo, dodu, DADA ! Merci aux Filles électriques et aux artistes du CABARET DADA qui a eu lieu mardi soir dernier aux Jardins Gamelin. C'est un plaisir d’avoir immortalisé leur fulgurance. Que vos yeux se remplissent à jamais de chocolat chaud à la vue de ces artéfacts photographiques. Que la folie et l’insoumission coulent dans nos veines souvent souvent.

LE CORPS EST VAGUE(S) C’est la fin de l’été et le début de l’automne. Elle et moi allons voir une exposition sur l’œuvre de Françoise Sullivan, une artiste qui m’est encore inconnue. Une série de photos retient alors notre attention : elle s’intitule Danse dans la neige . On y voit Sullivan se tenant au milieu d’une étendue blanche, à la fois concentrée et sereine. Elle ne semble danser pour personne si on oublie l’œil de la caméra ou plutôt, pour le plaisir simple da...nser avec pour seul public les éléments qui l’entourent. Nous sommes touché.e.s, elle et moi, par cette simplicité. Elle aussi veut danser comme Sullivan : sans scène, sans public, sans motif. Sans motif, sauf peut-être celui d’honorer la transition. Elle en fait un rituel qui vise à laisser passer ce qui déjà meurt et à accueillir ce qui vient vers elle, portant le masque de l’inconnu. Par ce rituel, elle parle aux corps : au sien et à celui des êtres vivants qui l’entourent. Au milieu du terrain vague, la lumière, les graminées, la ferraille et la pierre sèche accompagnent ses gestes. Le corps est vague(s) parce que toujours en transition. Toujours, il y a un souffle, une vibration, une tension qui nous habite (et puis nous quitte). Nous sommes faits de vagues et de vague. De zones floues. C’est en changeant qu’elle danse. Elle court et puis s’arrête, saute et tombe. Moi, je la regarde, tentant de ne rien interrompre. C’est pourtant inévitable. Par ma simple présence, par mon regard, je suis partie intégrante de ce rituel de fin d’été. Regardez la serie en: https://www.facebook.com/germantrujillophoto/ #photoartist #conceptualphotography #contemporaryart #artofvisuals #minimalism #documentary #Hanslucas #travellingthroughtheworld #picoftheday #aroundtheworld #hphotography507 #documentary #award @lp_lapresse #photography #photojournalism #canada #quebec #travellingthroughtheworld #womenstreetphotographers