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General Information

Locality: Sorel, Quebec

Phone: +1 450-742-5716



Address: 3742, chemin du Chenal-du-Moine J3P 5N3 Sorel, QC, Canada

Website: www.maisondumarais.org

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Maison du Marais 07.11.2020

Quelle belle surprise ce matin en chemin en direction de notre station de baguage! Un pélican d'Amérique, visiteur occasionnel au lac Saint-Pierre. Deux individus seraient dans les parages. Le pélican d'Amérique est un très gros oiseau pesant un peu plus de 6 kg. Il est donc facilement repérable sur le fond verdâtre des battures du Saint-Laurent. Bien que la grande aigrette est elle aussi de grande taille, le corps trapu, ainsi que le long bec orange muni d'une poche ventrale... du pélican élimine toutes les confusions. L'envergure de ses ailes pourrait atteindre les 3 mètres! Au Canada, on le retrouve surtout en Colombie-Britannique et en Ontario. Il faut savoir que comme plusieurs espèces d'oiseaux aquatiques, le pélican vit une situation précaire. Plusieurs menaces pèsent sur les populations, pouvant de cette façon amener l'espèce à disparaître éventuellement. En visitant la station de baguage tous les jours, nous avons la chance d'observer les allers et venues de certaines espèces, parfois même inusitée sur notre territoire, ainsi qu'une large biodiversité. Canards colvert, canard branchu, canard d'Amérique, canard noir, sarcelle d'hiver et sarcelle à ailes bleues, sterne pierregarin, guifette noire, goéland à bec cerclé, goéland marin, goéland argenté, cormoran à aigrettes, butor d'Amérique, pygargue à tête blanche, petit chevalier et chevalier grivelé, bécasseau semi-palmé et d'autres ont pu être observés ce matin au grand bonheur des observateurs! Soyez aux aguets plaisanciers, vous aurez peut-être autant de chance...

Maison du Marais 23.10.2020

Il y a déjà 2 semaines de cela, nous avons reçu notre tout premier faon depuis que nous sommes officiellement un centre de réhabilitation de la faune! Une toute petite femelle pesant un peu plus de 3 kg à son arrivée. Il faut savoir que les jeunes faons à la naissance pèsent entre 1,8 et 4,5 kg, selon l'âge, la grosseur de la mère et du nombre de petits à naître, ce qui laissait sous-entendre que notre rejeton était âgé de moins d'une semaine! Elle a malheureusement été ret...rouvée près de sa mère frappée en bordure d'une route près de Plessisville Ce sont deux dames de Saint-Liboire, qui étaient dans le coin et qui ont pris le temps d'intervenir. Les biches mettent bas, après une gestation d'environ 200 jours, généralement à un ou deux petits, parfois trois ou quatre selon les régions, mais des quadruplés n'ont jamais été recensés en nature au Canada. Une portée de plusieurs faons peut avoir plus d'un mâle géniteur. Les biches sous-alimentées et les jeunes biches peuvent parfois même retarder d'une année pour la reproduction, afin de se reposer et de prendre suffisamment d'énergie pour assurer la grossesse et la lactation à venir. Dans ce cas, il n'y aura tout simplement pas d'ovulation. Les cerfs de Virginie sont des animaux tout de même grégaires et forment généralement deux types de groupes durant l'été, soit le clan matriarcal et un clan composé de mâles actifs sexuellement, à l'exception de la saison des naissances, où les mères sortent des groupes familiaux et s'isolent pour mettre bas. Celles-ci doivent s'assurer de développer un lien d'attachement fort avec leurs petits et chasseront tout autres cerfs adultes qui oseraient s'approcher de leur progéniture, afin d'éviter la confusion envers le faon. Si la portée est plus nombreuse, chaque faon sera caché individuellement, pendant 3 à 4 semaines. Par la suite, la mère réunira ses petits. Ce n'est que vers 2 ou 3 mois que les jeunes commenceront à brouter et ils seront complètement sevrés qu'à l'âge de 4 mois. Puisque nous n'avons pas actuellement les installations nécessaires pour accueillir la grande faune et qu'il est important que les cerfs côtoient d'autres individus de leur espèce afin de limiter l'imprégnation envers les humains, nous avons décidé de la transférer vers un autre centre de réhabilitation. Nous tenons à remercier de tout coeur Anne-Marie Demers et son équipe du refuge Lobadanaki d'avoir accueilli notre petite protégée dans leurs installations à la grandeur de ses besoins! Nous savons qu'ils sont bien occupés avec le biberonnage de maintenant 5 jeunes faons! Il faut mentionner que les plus petits boivent tous les 4 heures même la nuit! Savoir reconnaître ses forces et ses limites, c'est aussi ça la réhabilitation de la faune!

Maison du Marais 17.10.2020

Chaque année, tout comme le Comité ZIP du lac Saint-Pierre qui intervient surtout sur la rive-nord du fleuve, nous effectuons un suivi et une détection des plantes exotiques envahissantes. Cette année, nous avions au total 11 parcelles à sillonner, à la recherche potentielle de l'une des 16 plantes ciblées, principalement dans le secteur de la Baie Lavallière. Nous avons identifié 8 espèces reconnues comme des plantes exotiques envahissantes, soit l'alpiste roseau, le phragmi...te commum, le rorripe des marais, le potamot crépu (nouvellement ajouté), l'iris faux-acore, le butome à ombelle, la salicaire commune et l'hydrocharide grenouillette. On désigne ces espèces comme des envahissantes lorsqu'elles ont des capacités d'adaptation et de reproduction exceptionnelles, leur permettant de prendre rapidement toute la place dans l'écosystème et faisant ainsi compétition avec nos espèces indigènes. Étant donné que les milieux humides sont déjà très sensibles à la dégradation de l'habitat, l'introduction de ces végétaux n'aide en aucun cas à la situation. Des plantes comme le phragmite commun se reproduisent tellement facilement qu'ils créent des îlots denses, qui peuvent même assécher complètement un plan d'eau. Bien souvent, elles ne sont pas bénéfiques pour la faune qui habitent le territoire, menaçant ainsi la survie de la biodiversité présente. Nos inventaires ont été effectuée plus tôt cette année, ce qui nous a permis d'admirer toute de la beauté de la floraison des plantes de milieux humides. La Baie Lavallière est tout simplement magnifique avec toutes ses couleurs. La Société d'Aménagement de la Baie Lavallière veillera à la préserver encore longtemps, espérons-le! Merci de soutenir notre organisme!

Maison du Marais 14.10.2020

Dernièrement, nous avons effectué une relocalisation d'une TRÈS grosse tortue serpentine. Elle s'apprêtait à traverser le chemin des Patriotes, à la hauteur de Saint-Ours, dans la zone de 90 km/h. C'est un phénomène fréquemment observé au début de l'été, alors que les femelles effectuent de courtes migrations du site d'hibernation vers le site de ponte. Les bords de routes sont d'autant plus attrayants pour pondre, étant donné leur substrat meuble. Il faut alors être vigilant..., afin d'éviter une collision et bien souvent la mort du reptile. C'est notamment l'une des causes fréquentes de mortalité chez les tortues, menaçant ainsi la survie de certaines espèces. Au Québec, on compte 9 espèces de testudines, réparties dans 5 familles différentes. La tortue serpentine est la seule représentante de la famille des Chélydridés au Québec, pouvant aussi être désignée comme la famille Des tortues happantes. Ce reptile à l'allure préhistorique est bien différent sur plusieurs points. De prime abord, on remarque la carapace aux écailles carénées ainsi qu'une longue queue et un long coup. Plusieurs tortues ont la capacité de mettre leur tête complètement à l'abri à l'intérieur de leur carapace, limitant ainsi la prédation. Ce n'est pas le cas chez la chélydre serpentine en raison de son court plastron. Elle doit alors avoir d'autres mécanismes pour se défendre. Elle peut donc compter sur son très long coup et son bec corné pour attaquer les prédateurs qui oseraient la confronter ou pour tuer ses proies. En vieillissant, elle peut devenir assez impressionnante avec un poids pouvant atteindre jusqu'à 34 kg! Elle est active de jour comme de nuit mais préfère toutefois être immergée, soit en marchant au fond de l'eau ou en se laissant flotter à la surface de l'eau. Alors garder l'œil ouvert, vous aurez peut-être la chance de l'observer cet été! See more

Maison du Marais 26.09.2020

Notre superbe mûrier blanc hybride, situé à proximité de l'aire de pique-nique de la maison du marais, nous permet de constater que plusieurs oiseaux raffolent de ses petits fruits! En effet, plusieurs espèces peuvent y être observées, notamment le jaseur d'Amérique. On peut même facilement l'entendre partout sur notre site! Parmi les autres, nous pouvons observer le tyran huppé, le pic mineur et le merle d'Amérique voler quelques fruits au passage, trois espèces généralement... insectivores. Il est à noter que le mûrier blanc n'est pas indigène du Québec. Les plants de ce petit arbre sont généralement vendus en pépinière. Il est toutefois possible de retrouver des mûres à l'état sauvage au Québec mais il s'agit plutôt de variétés de Ronces. On les retrouve sous forme de petits arbustes ou bien de petites plantes rampantes sur des terrains sablonneux et dénudés, suite à l'apparition de graminées. Les ronces agissent à titre d'espèces pionnières et jouent un rôle écologique défini en protégeant le sol lors de l'ensemencement des arbres. Par contre, il faut savoir que le mûrier blanc représente une menace importante pour le mûrier rouge, une espèce présente dans le sud-ouest de l'Ontario. Lorsque les deux espèces se retrouvent sur un même territoire, une hybridation est possible. On perd alors le patrimoine génétique de l'espèce indigène. En 2011, on dénombrait seulement 217 plants matures (100% purs) à la grandeur du pays. C'est pourquoi depuis 2014, le mûrier rouge est désigné par le COSEPAC, comme Espèce en voie de disparition. Il est donc important de prendre en considération l'impact que peut avoir les végétaux achetés en centre jardin sur l'environnement lors de votre sélection pour vos aménagements paysagers. Il faut adopter des pratiques responsables quand vient le temps de vous débarrasser de vos dépôts de terre et de végétaux. Ceux-ci pourraient contenir tout ce qu'il faut pour engendrer de nouvelles pousses, qui pourront par la suite se répandre facilement. Alors pourquoi ne pas opter pour des plantes rustiques et bien adaptées à nos hivers et à notre climat en choisissant des végétaux indigènes du Québec? Voici un site à consulter pour orienter vos choix! https://www.aiglonindigo.com/ See more