Produits Biologiques La Fée Inc.
250 rang St-Edouard G0M 1X0 Saint-Philibert

https://mandrillapp.com//click/31122448/www.agrireseau.net

Éditorial : Abeilles et monde Le miel des abeilles est un symbole vivant de la pureté du lien avec la nature. C’est aussi le produit le plus trafiqué au monde par un commerce avide de profit sans égard à l’exploitation destructrice de l’abeille même. Nous venons de vivre une secousse sismique (covid) révélatrice de nos erreurs d’orientations. Allons-nous ignorer que peut s’ensuivre un tsunami ou se servir de cet éveil pour régénérer nos rapports aux vivants ? Les apicult...eurs, si proche du naturel, sont pris à l’engrenage des artifices qui contribuent à la décadence des abeilles. Les ruches nourries de sucres industriels (produit à coup de pesticides et d’abus des travailleurs), de substituts de pollen et d’antibiotiques le de l’année, sont loin des nutriments et vertus thérapeutiques des centaines de plantes, de fruitiers et d’arbres qu’elles butinent. Elles s’en font des réserves qui dépassent leurs besoins. C’est notre rémunération pour les héberger. De pratiques simples de gestion respectueuse, nous pouvons les soutenir ou contrairement les abuser. C’est ce que nous observons dans tous les secteurs d’activité humaine. Choisirons-nous une agriculture régénératrice sur sols vivants ou allons-nous continuer à répandre des poisons et achever de polluer la planète et ses occupants? Allons-nous établir des commerces équitables ou maintenir un esclavage économique des bases sociales pour privilégier une minorité? L’état, comme gestionnaire en bon père de famille, va-t-il continuer d’être soumis aux lobbies ou s’affranchir pour le bien de l’écologie et des habitants? Le monde des abeilles, en lien avec l’inflorescence végétale nous expose les deux voies possibles. Nous avons expérimenté l’exploitation et la collaboration. Enfin, le résultat du support aux besoins naturels des ruches par une protection respectant l’alimentation appropriée se révèle rapidement plus rentable que l’avenue du presser le citron au maximum de l’exploitation. Cette expérience s’extrapole, avec la volonté de transition écologique, à tous les volets de nos secteurs d’action. L’exemple du règne végétal démontre la collaboration : Les plantes, grâce à la photosynthèse produisent des sucres orientés vers les racines pour un échange de minéraux, par le réseau mycorhizien, avec les bactéries. Ces sucres sont aussi orientés vers les fleurs pour proposer des nectars, aux milles vertus. Elles obtiennent ainsi, un service de pollinisation. Les abeilles bénéficient autant des pollens. Ces sucres orientés aux fruits disséminent leurs semences. Une sagesse de collaboration à laquelle nous gagnons à s’intégrer. Briser ces alliances à coup de fongicides, d’herbicides et d’insecticides affaibli tout et mène au monde malade contemporain, génère la dépendance et d’énormes profits aux fournisseurs. Ainsi notre monde apicole peut choisir la lutte contre la nature ou l’intégration au cycle du vivant. See more

Yves et Lucas Castera nous parlent du rôle de l'apiculteur et de l'importance des abeilles dans leur entreprise locale, La FÉE (Ferme Écologique Expérimentale).

Esquisse d’apiculture Bio à La Fée Le Bio, c’est, s’intégrer aux processus vivants du sol, des plantes et/ou des animaux. Contribuer à l’activité biologique. Imiter, participer et recomposer l’équilibre en stimulant cette activité, soit, les microbiotes. Prérequis à la santé et résistance aux pathogènes. En apiculture, les calories vides du sucre industriel sont avantageusement remplacées par les nectars-pollens des fleurs. Les vitamines, minéraux, micros et macronutriments... ainsi que les vertus médicinales de douzaines de plantes sont inimitables. Pour supporter la colonie en rapport avec les vagues de floraisons du printemps, de l’été et de l’automne, il faut réunir tous les éléments favorables : La qualité des nutriments et des réserves ajustés à leurs besoins La protection hivernale et printanière adaptée au climat et sa capacité de réguler le surplus d’humidité ainsi que de s’ajuster aux saisons. La priorité de la colonie, étant sa progéniture, qui se développe à une température proche de l’humain, il est facile d’extrapoler leur confort en observant nos besoins vestimentaires et résidentiels selon la saison. Par exemple, des pantalons et chapeau, bien chauds, ne seront pas suffisamment confortables si nous ne portons qu’une chemise légère pour protéger le thorax pendant les nuits d’avril, mai et début juin, au Québec. La floraison majeure du printemps est inégalée par son ampleur, sa richesse sa diversité et son abondance. Elle s’étend sur 1 mois, celle d’été sur 1 mois et d’automne sur 2 semaines approximativement. D’ajuster notre apiculture de sorte que les abeilles puissent bénéficier pleinement du printemps et de réserves hivernales naturelles, permet aux colonies d’atteindre leur plein potentiel de développement exponentiel. Cet épanouissement est favorable à la santé des colonies et procure des surplus de miels avantageux pour l’apiculteur. C’est une apiculture adéquate en Bio, du printemps à l’automne, et équitable envers l’hébergement des abeilles. See more

Avertissement Corona Ce n’est pas le premier de l’ère moderne. On ne s’est pas sentis concernés lors de grippe aviaire, de peste porcine... Une chose est commune à nos sociétés; l’usage généralisé d’anti-bio-tiques dans tous les élevages conventionnels comme facteurs de croissance. En cultures végétales, le suffixe cide suit les herbes (herbicides), insectes (insecticides) et champignons (fongicides). Ils sont devenus systémiques (pénétrants toutes les parties des plantes) et utilisés aussi en prévention, comme une assurance incluse à la semence. Le microbiote omniprésent parmi tout le vivant est un équilibre entre les bactéries, champignons et virus.. De cette balance, dépend l’assimilation des nutriments, l’excrétion de déchets et le système immunitaire. Fonction essentielle, il empêche aussi, le développement des pathogènes autant dans le sol que chez les végétaux, animaux et humains. L’agression permanente des antis et cides a été efficace jusqu’au moment où le vide laissé par la quasi disparition de la micro flore et faune a permis aux virus pathogènes d’occuper le territoire. Qu’ils proviennent de chauve-souris ou que sais-je; nous sommes tous sur la même planète et soumis aux mêmes offensives à la base du vivant. En apiculture, (chez les pollinisateurs universels) les calories vides du sucre industriel (dont sont nourries les abeilles, le de l’année) a privé les ruches des nutriments essentiels à la vigueur de leur microbiote. Les propriétés des pollens et nectars des plantes thérapeutiques sont inimitables. Elles sont ainsi, aussi atteintes de virus et d’effondrements, conjoncture de cides et maltraitances envers leur nature C’était prévisible. Ainsi en BIO, on intervient pour stimuler cette activité biologique, d’où son nom. Elle est possible en un bon complexe argilo-humique. Les Indiens d’Amérique l’utilisaient en bâtissant une Terre Noire des Indiens d’une fertilité inégalée depuis plus d’un millénaire. Argile, charbon de bois et matières organiques sont fondamentaux à cette intégration au cycle écologique du vivant. Le Biomimétisme scientifique est un savoir-vivre de base. Allons-nous reconnaître l’erreur d’orientation ou devoir attendre une prochaine épidémie ou tempête plus destructrice? Allons-nous s’affranchir des lobbies, arrêter d’empoisonner et d’exploiter pour collaborer et implanter la transition écologique dans tous les secteurs ? Les expériences appliquées en agriculture BIO, élevages et alimentation saine ont démontré des rendements et une santé resplendissante. La voie de sélections naturelles et de soutient à la biodiversité est la meilleure garantie. Yves Castera, bacc. Sc. Gestion, apiculteur BIO, Produits Biologiques La Fée

Brève historique BIO (vers l’apiculture) Dans les années 1970, au Québec, l’agriculture biologique était à ses débuts. Nos premiers guides furent le frère J. Armand Savignac (clerc St-Viateur, Joliette), reconnu pour ses arbres fruitiers, ses vignes, ses tomates et grands jardins. Il récupérait les feuilles mortes de Jolliette et les compostait avec du fumier de vache. Ses sols étaient d’une riche tendreté que nous n’osions les fouler tellement nos empreintes y était profond...Continue reading