Recherche médicale et clinique CIUSSS MCQ

: ! Un guide est maintenant disponible afin de faciliter votre expérience lors d'un dépôt de projet dans notre plateforme Nagano. C'est par ici : https://ciusssmcq.ca//Guide_chercheur_2020-10-30_CIUSSSMCQ

RAPPEL Vous avez jusqu'au 15 novembre à 23h59 pour déposer votre projet. Toutes les informations ci-dessous : La Fondation RSTR lance un appel à projets dans le cadre d’un fonds de soutien à la recherche dont l’enveloppe globale annuelle est de 80 000 $. Toutes les informations pertinentes à cet appel se trouvent dans le document ci-dessous.... La date limite pour déposer la demande est le 15 novembre à 23h59. Faites vite ! See more

Est-ce qu’une plus grande collaboration interprofessionnelle et une satisfaction accrue envers les collègues améliorent le travail d’équipe et renforcent les soins aux patients? C’est sur cette question que Catherine Villemure, infirmière praticienne spécialisée au CIUSSS MCQ, supervisée par Julie Houle, en collaboration avec Dr. Jean-Nicolas Dubé se sont penchés. Le premier objectif du projet de recherche était d'évaluer l'impact d'une formation in situ (c.-à-d. dans l’endro...it même où le phénomène est examiné) basée sur la simulation d’une collaboration interprofessionnelle lors d'événements critiques. Les chercheurs souhaitaient ensuite évaluer l'impact de la satisfaction des collègues sur le travail d’équipe et les soins offerts aux patients. En ce sens, deux groupes ont été formés à partir d’infirmières, d’inhalothérapeutes, de résidents en anesthésie et d’anesthésistes du Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) et de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Le groupe expérimental, comptant 33 participants, a reçu une formation de six heures dans l’environnement clinique. Le groupe contrôle, comptant 36 participants, n’a reçu, quant à lui, aucune formation. Grâce à des questionnaires, les chercheurs ont constaté que le groupe expérimental avait amélioré son score global au questionnaire de collaboration interprofessionnelle et que ce progrès a continué de se manifester dans les six à huit semaines qui ont suivies l’intervention. Aucune amélioration n’a été observée concernant la collaboration interprofessionnelle pour le groupe contrôle. Quant au questionnaire sur la satisfaction envers les collègues, les scores initiaux étaient déjà élevés chez les deux groupes. Conclusion : Ce projet de recherche démontre qu’une formation réalisée en milieux naturels améliore la collaboration interprofessionnelle. De plus, il illustre que la simulation de collaboration interprofessionnelle a un impact significatif sur la communication entre les intervenants et sur la perception globale de la collaboration interprofessionnelle. Finalement, il démontre qu’une formation réalisée en milieux naturels donne la possibilité aux intervenants de faire l’expérience concrète de gestion de situations critiques tout en étant dans un environnement sûr et contrôlé. Ces résultats viennent s’ajouter aux preuves soutenant l’utilisation de formation in situ dans la formation continue en matière de soins et de santé. Vous souhaitez lire le résumé en anglais? Visitez ce lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30395755/ Un article du Néo de l’UQTR est également disponible ici : https://neo.uqtr.ca//une-equipe-de-luqtr-primee-pour-un-p/ À noter que ce projet a reçu le prix d’excellence en soins par la Fédération des médecins spécialistes du Québec en 2018. Bravo!

Laissez-moi maintenant vous présenter notre directrice scientifique, volet médical et clinique, Mme Julie Houle. Julie est professeure en sciences infirmières à l'UQTR et possède plus de 18 ans d’expérience en enseignement et en recherche en plus d'avoir travaillé durant 11 ans aux soins intensifs et en cardiologie. Chercheuse chevronnée, elle a dirigé ou codirigé plusieurs étudiants en plus d’avoir à son actif de nombreuses publications scientifiques.... Julie est donc la personne toute désignée pour exercer les fonctions de directrice scientifique consistant à assurer le partenariat universitaire et le développement de la programmation scientifique. Dès demain, vous pourrez lire sur notre page Facebook le résumé de l'un des projets qu'elle a mené au sein de notre établissement.

, ! ’ , . ! Dre Babineau, en collaboration avec Mme Stéphanie May-Ruchat, professeure au département des sciences de l'activité physique à l’UQTR, se sont penchées sur la pratique de l’activité physique chez la femme enceinte. ' : Comparer le niveau d'activité physique tout au long de la grossesse des femmes ayant conçu naturelle...ment ou ayant reçu un traitement de fertilité. : Identifier les facteurs liés à l'historique reproductif et les autres caractéristiques maternelles permettant de prédire le niveau d'activité physique, et ce, à chaque trimestre de la grossesse. Ainsi, entre octobre 2016 et février 2018, 102 participantes de la région de Trois-Rivières ont été recrutées afin d’évaluer leur niveau d’activité physique ainsi que leur degré d’anxiété. : Les données ont démontré que le niveau d’activité physique et le nombre de pas quotidien diminuent de manière au au cours de la grossesse, et ce, de la même manière chez les femmes ayant conçu naturellement que chez celles qui ont conçu suite à un traitement de fertilité. De plus, le niveau d’anxiété était similaire entre les deux groupes. Ainsi, les chercheurs suggèrent que l'activité physique au cours de la grossesse est fortement influencée par les antécédents de la pratique d’activité physique. Il est donc essentiel de promouvoir celle-ci dès le début de la grossesse et d'encourager les femmes à demeurer actives durant ces 9 mois. Finalement, l’anxiété prénatale a été associée de manière significative au niveau d’activité physique pratiquée durant la grossesse. Ainsi, l'état psychologique devrait être pris en considération dans la promotion de l'activité physique prénatale. Vous souhaitez lire l’article en entier? C’est par ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6879977/