La Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles
145-A rue de l'Aréna G0L 4K0 Trois-Pistoles, QC, Canada

25 AVRIL 1970 UN SPECTACLE POUR LE CENTENAIRE DE SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI! Plusieurs activités étaient au programme afin de souligner le 100e anniversaire de la... Municipalité Saint-Philippe de Néri. Parmi celles-ci, une prestation des Roitelets, chorale de la Ville de Trois-Pistoles composée de plus de 70 voix mixtes et de 10 musiciens réputés. De renommée nationale, participants au concours de Chorales de l’Expo 67 et gagnants du concours Chorale 68, ce groupe exceptionnel a charmé l’auditoire par ses interprétations de mélodies modernes, populaires et folkloriques. Des souvenirs de cet événement? Source : Journal Le Saint-Laurent, 22 avril 1970

L’Hôtel Déry Au fil des ans, plusieurs édifices ont malheureusement été démolis. Il en est ainsi de l’Hôtel Déry qui était situé au coin de la rue Notre-Dame et de l’ancienne rue Napoléon Rioux (aujourd’hui rue de la Gare). Logé dans l’une des plus anciennes maisons de Trois-Pistoles, l’Hôtel Déry fut aussi l’un des premiers hôtels à avoir pignon sur rue à Trois-Pistoles. Avant de devenir un hôtel, une demoiselle Déry y résidait. Elle était la fille du premier propriétaire ...qui l’aurait probablement construite pour servir d’hôtel. L’édifice fut démoli en 1969 pour devenir un espace de stationnement. Source : Journal Le Courrier de Trois-Pistoles, édition du 12 novembre 1969; P’tites histoires Notre-Dame-des-Neiges Trois-Pistoles, Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 [email protected]

AU QUAI DE RIVIÈRE-TROIS-PISTOLES Autrefois, le quai de Rivière-Trois-Pistoles bourdonnait d’activités. Il y avait des goélettes et des barges d’équipées. On y faisait la pêche à l’éperlan, au flétan et aux loup-marins. Un chantier naval, installé au début des années 1900, fabriquait des bateaux qui transportaient le bois jusqu’aux grands voiliers ancrés au large de l’Île aux Basques. Dans les années 1940, une usine transformait les produits de la mer en farine de poissons po...ur servir de supplément alimentaire au bétail. La société devait beaucoup aux hommes de la mer. Source : P’tites histoires Notre-Dame-des-Neiges Trois-Pistoles, Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles, vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 [email protected]

LA MAÎTRESSE D’ÉCOLE Autrefois, les petites écoles de rang regroupaient les enfants dans une seule classe et la maîtresse enseignait à tous, de la première à la septième année. Seules les femmes exerçaient ce métier et la maîtresse habitait généralement dans la petite école où une petite pièce lui était réservée. Il n’y avait pas de syndicats, mais il y avait des inspecteurs d’école qui allaient parfois visiter la classe pour y vérifier la qualité de l’enseignement. Le j...our de la visite, les enfants devaient être bien sages et répondre aux questions de l’inspecteur. Germaine Pelletier, qui a exercé ce métier pendant seize ans, raconte : Ces élèves furent miens (). La maison d’école , comme on l’appelait à cette époque, fut presque ma propriété. Que de souvenirs elle recèle dans ses murs où j’ai passé les meilleures années de ma vie ! Je garde toujours dans un coin de mon cœur le souvenir de tous ces enfants que j’ai instruits, éduqués et aimés . Le métier de maîtresse d’école a bien changé, mais l’amour du métier reste sans doute le même encore aujourd’hui. En ces jours de retour en classe, nous souhaitons à toutes et à tous une belle année scolaire et nous vous offrons en cadeau quelques photos des classes d’autrefois. Source : P’tites histoires Notre-Dame-des-Neiges Trois-Pistoles , p. 411. La Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles.

Les photos de générations au fil du temps Ci-contre, des photos de 4 et 5 générations de parents prises à différentes époques. On y voit le plus souvent les lignées masculines, mais il arrive parfois que les femmes se mettent en évidence. Sources : Familles Belzile, Talbot, Jalbert, Dupuis et Talbot. ... Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles Le Courrier de Trois-Pistoles See more

LE DÉPANEUR CHEZ GUÉRETTE Situé au coin des rues Jean-Rioux et Martel, cette petite épicerie vendait de tout, même des cigarettes à la cenne . Le bâtiment, érigé aux alentours des années 1900 par Joseph Ciarge Boucher, grand père de Roland Ti-Nomme Boucher, a logé plusieurs commerces. En 1932, Bruno... Guérette, alors réparateur de machines à coudre, achète le bâtiment pour se faire un atelier de travail et avoir une source de revenu complémentaire avec l’épicerie qui y était installée. Son fils Claude en héritera en 1960. Avec sa femme, Doris Lavoie, ils conserveront cette petite épicerie du coin pendant 30 ans, jusqu’en 1990. Par la suite, leur fille Nathalie prendra la relève avec son conjoint Jean-Claude Beaulieu. Benoît Boucher et sa famille en ont également également été propriétaires. Sur les photos on peut voir l’édifice à différentes époques ainsi que Bruno et sa femme, et Claude Guérette avec Doris Lavoie. L'édifice abrite maintenant une école de conduite et des logements privés. Source : L’Écho des Basques, Vol. 29, p. 34-35. La Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles.

LA TANNERIE RIOU, UNE HISTOIRE DE FAMILLE À Trois-Pistoles, si vous tournez sur la rue Martel à partir de la rue Jean-Rioux, vous pourrez encore apercevoir la Tannerie Riou. Construite à la fin des années 1880, Gonzague et sa femme Hénédine s’y installèrent en 1889. Avec le tanneur Louis Caron, Gonzague apprit le métier et devint un excellent tanneur, produisant un cuir de qualité que les cultivateurs appréciaient. En 1922, leur fils Hector et sa femme Émilie Dumas prirent la... relève et dix ans plus tard ils ouvrirent leur propre manufacture de chaussures. Leurs enfants ayant carrément grandi dans l’entreprise, ils prirent la relève à leur tour : Marc s’occupait de la manufacture, Roger apprit le métier de tanneur, Cécile était secrétaire et Léo s’occupait du transport et de l’expédition. L’entreprise a malheureusement été démantelée en 1977 et avec la fermeture, le métier de tanneur est disparu. Sources : Extrait d’un film du Dr. Catellier en 1942 et P’tites histoires de Trois-Pistoles, Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles, vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 - [email protected]

Vue d'un cycliste sur une route (Jean-Rioux Nord) de #TroisPistoles - 1950 - Source: Lida Moser. 1950, BANQ

LES MANIFESTATIONS Les gens de la région ont l'habitude de se battre pour conserver leurs acquis dans différents domaines. Certains se rappelleront sûrement des manifestations en 1990 contre la fermeture de l'usine laitière, celle des étudiants en 1989 au sujet de la note de passage, et celle à propos du dragage du fleuve en 1983. À Saint-Clément, on se rappellera aussi sans doute de la lutte pour conserver le bureau de poste en 1995. Les photos et le reportage qui suivent ra...ppellent ces événements. Source : Le Courrier de Trois-Pistoles (lecourriertp.ca) En devenant membre de la Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 [email protected]

DE LA GRANDE VISITE Au fil du temps, de grandes personnalités sont venues visiter notre coin de pays. Les photos qui suivent témoignent de leur passage. À vous de les reconnaître. Source : Le Courrier de Trois-Pistoles (lecourriertp.ca))... En devenant membre de la Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 ou [email protected]

LOUISE DUMAS : UNE ARTISTE AUX MILLE TALENTS ET UNE FEMME ENGAGÉE Il est impossible de citer toutes les réalisations de cette femme fortement engagée dans le milieu. Sa formation au couvent des religieuses Jésus-Marie l’amène à développer ses habiletés culturelles et artistiques. Elle y apprend entre autres le piano, le chant grégorien et la flûte à bec. Participant à un camp musical dans les Laurentides, elle est alors amenée à côtoyer de grands musiciens de l’orchestre sym...phonique de Montréal, ainsi qu’à faire un stage de perfectionnement à l’Université Laval avec une flûtiste allemande reconnue. Elle a aussi suivi des cours de peinture avec le peintre Basques, des cours de poteries avec Gaétan Beaudin ainsi que plusieurs autres techniques artistiques qui lui ont servi à développer un style personnel reconnu et apprécié. Femme curieuse et chaleureuse, Louise s’est engagée dans toutes les formes d’art et de culture dans son milieu : elle est membre fondateur de la Maison du Notaire, des Amis de l’Art ainsi que de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. Elle a entre autres participé à des pièces de théâtre, organisé des expositions, collaboré à plusieurs chorales et enseigné la flûte à bec. Elle a également contribué à la parution d’ouvrages sur le patrimoine. Source : L’Écho des Basques, novembre 2008. Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. Vous pouvez devenir membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles et ainsi contribuer à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 ou [email protected]

LES GOÉLETTES Dans la région, l’exploitation des ressources forestières et l’établissement des scieries ont stimulé la construction navale et le cabotage. Les goélettes servaient également pour le transport des vivres, des produits agricoles et pour la poste. En 1968 on recense 112 goélettes. Entre 1931 et 1974, 67 goélettes périrent par le feu, les orages, les échouements et les collisions. En 1968, il ne restait plus que 24 goélettes et en 1982, elles avaient toutes disparu...es. Au début du XXe siècle, les armateurs de la région sont : Étienne Boucher et Arthur D’Amours (F.W. Thompson 1908) Arthur Michaud (La Reine du Nord 1916) Albert D’Amours (La Sainte Sidone 1921) Alfred Sirois (L’Isle aux Basques) 1929) J.-Hervé Rousseau (La Notre-Dame-des-Neiges 1942). Plusieurs femmes vivaient sur les goélettes et certaines en furent mêmes propriétaires, dont Cécile D’Amours et Mariette Desjardins. Source : Société d'histoire et de généalogie de Trois-Pistoles En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles, vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 ou [email protected]

LE PETIT LOCAL Qui se souvient du train surnommé le Petit Local ? Ce train partait de Mont-Joli, en même temps qu’un autre qui partait de Lévis et passait de villages en villages. Les deux trains se croisaient à Trois-Pistoles ou à l’Isle-Verte, en fonction des horaires. Pour aller à Rivière-du-Loup ou à Rimouski, il en coûtait de 25 à 55 sous, selon la période de l’année. Les gares étaient des endroits très populaires et il y avait foule pour recevoir le Petit Local. C’était... le moyen de transport privilégié en hiver et les gens en profitaient pour aller se réchauffer à la gare et se raconter des histoires autour du poêle à charbon. En aller-retour la même journée, on pouvait ainsi se rendre à Rivière-du-Loup pour magasiner. C’était le bon temps des voyages en train. Source : P’tites histoires Notre-Dame-des-Neiges, Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles, vous contribuez à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 ou [email protected]

LE DÉMÉNAGEMENT DE MAISONS Un des faits inusités de l’histoire de la région est celui de la quantité de maisons à avoir été déménagées. C’est comme si plutôt que d’acheter une nouvelle demeure ailleurs, il était plus simple (ou moins coûteux) de déménager la maison elle-même. À Trois-Pistoles, Mathias Larrivée en avait même fait sa principale occupation et son expertise était reconnue à l’extérieur de la ville. Évidemment qu’à l’époque, tout se faisait manuellement à partir d...e dormants que l’on déplaçait au fur et à mesure que la maison avançait. Elle était tirée par un système de poulies actionnées par la force des bras, à l’aide d’un cabestan. Sur les photos, on peut voir certaines maisons lors de leur déménagement vers 1940, 1974 et 1987. Source : Histoire de Trois-Pistoles, 1697-1997, Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles. En devenant membre de la Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles, vous pourrez ainsi contribuer à la préservation et à la mise en valeur de notre patrimoine. Renseignements : 418-851-2105 ou [email protected]