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General Information

Locality: Drummondville, Quebec

Phone: +1 819-474-2318



Address: 425, rue des Forges J2B 0G4 Drummondville, QC, Canada

Website: www.histoiredrummond.com

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Société d'histoire de Drummond 20.01.2021

DES ALLUMETTES CHIMIQUES À DRUMMONDVILLE En 1905, un Montréalais du nom de Henry D. Metcalfe, met sur pied, à Drummondville, une manufacture d’allumettes chimiques sur le modèle des manufactures en activité dans les pays dits avancés . Dans l’édition du 9 décembre 1905 de l’Album Universel, on apprend que des notabilités montréalaises du monde des affaires et des journalistes furent invités à se rendre par train spécial à Drummondville et à visiter la manufacture d’allum...ettes Improved Match Factory. Pour que le voyage n’ait pas l’air trop d’affaires, on l’agrémenta d’une véritable partie de plaisir : dîner dans les wagons-salons du train spécial, promenade en voiture aux chutes du Saint-François et, enfin, banquet offert aux excursionnistes par la ville visitée . Les invités assistent également à la fabrication d’allumettes qui consiste à tremper des bûchettes de bois de pin, par un bout, dans de la paraffine fondue, puis dans un mélange bien dosé de phosphore, de chlorure de potassium et de colle. Une fois séchées, les allumettes sont empaquetées par les petites ouvrières canadiennes qui tentent, de leur mieux, d’imiter les Suédois-experts dont la célérité ne manque pas d’impressionner les visiteurs. Pour atteindre son objectif de production qui s’élève à 11 millions d’allumettes par jour, l’Improved Match Factory a embauché 75 personnes, dont 44 jeunes femmes, qui ont appris leur métier du surintendant suédois Andersson et de quelques allumettiers de ses compatriotes. Comme en Suède, on utilise de la paraffine fondue plutôt que du soufre lors du premier trempage pour éviter les émanations toxiques. En ce qui concerne le phosphore inflammable à l’air libre, on le conserve dans l’eau à l’état pur et on l’entrepose dans un édifice séparé du corps principal de la fabrique. Malgré ces précautions, en novembre 1914, une explosion entendue à des kilomètres à la ronde emporte la toiture de l’entrepôt, en défonce les planchers et fait voler les vitres en éclats. On déplore une perte de vie, soit celle d’Arthur Doucet, et plusieurs blessés sont transportés au petit hôpital Sainte-Croix de la rue Brock. La manufacture d’allumettes ferme ses portes en 1916. Depuis 1910, sous la raison sociale Canadian Match Co, elle était la propriété d’un consortium drummondvillois présidé par Ovide Brouillard, député de Drummond à la Chambre des Communes. VISUEL : 1908 - Au premier plan, la résidence du surintendant suédois Andersson. À l’arrière-plan, la manufacture d’allumettes qui longeait la rue Saint-François, entre les rues Brock et Lindsay. L’édifice avait été construit en 1899 pour la fabrication de cigares. (SHD, Fonds Maurice Vallée; P147-A26)

Société d'histoire de Drummond 18.01.2021

CALENDRIER 2021! Nous avons encore plusieurs calendriers 2021 mettant en vedette de magnifiques photos d’archives de la Société d'histoire! Il est dès maintenant possible de les acheter au coût de 10$. Faites vite, quantité limitée! Prix : 10$... Pour commander ou prendre rendez-vous pour le récupérer : 819-474-2318 ou [email protected]

Société d'histoire de Drummond 12.01.2021

PHOTO DU JOUR Le lundi 15 août 1927, un incendie majeur s’est déclaré au Manoir Drummond. Le feu a pris naissance dans les murs de l’étage supérieur par un fil électrique défectueux. L’alarme a été donnée mais les flammes s’étaient déjà propagées au toit et atteint un niveau incontrôlable à l’arrivée des pompiers. Du lundi midi au mardi matin suivant, les sapeurs Drummondvillois et des volontaires ont combattu l’incendie. Malgré l’assistance de nombreux travailleurs des manuf...actures de la ville avec des échelles et des boyaux, le recours au réservoir d’eau de la Celanese pour apporter davantage de pression et tous les efforts des pompiers, le manoir s’est écroulé devant les yeux de centaines de citoyens. Ces spectateurs s’entassaient dans le parc face à l’église et sur la rue Heriot entre le bureau de poste et la rue du Couvent. L’édifice faisant la fierté des Drummondvillois a été complètement réduit en cendre. Ce sinistre était le pire que Drummondville ait connu depuis celui de l’Église sept ans auparavant. Heureusement, on ne déplore que des pertes matérielles. Grâce à de nombreux braves, on réussit à sauver rapidement l’ameublement des deux premiers étages au début de l’incendie, mais les pertes s’élevèrent à environ 100 000$. Rapidement, on s’engagea à reconstruire un nouvel hôtel, plus grand que le précédent et cette fois, avec encore plus de commodités et toutes les modernités que l’on pouvait voir dans les plus beaux hôtels des grandes villes. On le promettait même à l’épreuve du feu! Dix ans plus tard, le service de protection contre les incendies était encore très élémentaire. La ville comptait alors 12 boîtes d’alarme de feu. Si un feu se déclarait dans le voisinage, il fallait courir à la boîte la plus proche. Le soir, une lumière rouge posée sur les poteaux permettait de repérer les boîtes d’urgence. Pour actionner l’alarme, il suffisait de tirer le crochet dans un mouvement continu jusqu’en bas. Après chaque feu, un coup de sirène annonçait que le feu était éteint. Attention aux malicieux, une fausse alarme coûtait 25$ à celui qui se faisait prendre! VISUEL : Le Manoir Drummond en flammes, le 15 août 1927 (Société d'histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-7.2A3)

Société d'histoire de Drummond 05.01.2021

Depuis septembre, la SHD a troqué ses chroniques traditionnelles dans L'Express Magazine pour des bandes dessinées à saveur historique produites par des artistes d'ici! C'est le moment de découvrir celle de décembre dessinée par l'artiste Émilie Dore alias "Milee" sur les prouesses du major Heriot. Art of Milee est une artiste numérique indépendante. Avec plus de 10 ans d'expérience dans les arts visuels, elle est passionnée par tout ce qui vient du Japon. Elle aime emprunt...er des chemins inconnus, expérimenter des techniques différentes et uniques pour créer son art. Nous vous invitons d'ailleurs à aller visiter les sites web de l'artiste : artofmilee.com twitter.com/artofmilee instagram.com/artofmilee/ facebook.com/MileeArtist/ artstation.com/artofmilee deviantart.com/artofmilee behance.net/artofmilee Le projet "Drummond en BD" totalisant cinq planches d'autant d'artistes différents est réalisé en partenariat avec L'Express et la MRC de Drummond! Bonne lecture!

Société d'histoire de Drummond 26.12.2020

PHOTO DU JOUR Au début du XIXe siècle, les autorités coloniales concèdent à 17 familles abénaquises pas moins de 10 000 arpents dans le canton de Durham aux conditions de s’y établir, de les cultiver et de ne jamais pouvoir les vendre ou louer. Deux villages naissent de cette concession, dont le plus important est situé à L’Avenir, à l’intersection du 2e Rang et de la route Boisvert. Il y a près de chaque maison un petit potager surtout consacré à la culture du maïs. Peu a...ttirés par l’agriculture, les Abénaquis déclinent rapidement. Le recensement de 1831 indique la présence de 49 fermiers et chasseurs Abénaquis dans le canton de Durham, alors que celui de 1851 en dénombre 26 seulement. Quelques citoyens de L’Avenir ont signalé la présence, au début du XXe siècle, de deux Métisses dénommées Catherine et Mary-Ann Lawless. Leur père, John Lawless, était d’origine irlandaise, alors que leur mère, Ann, dont on ne connaît que le prénom, était inscrite à titre d’indienne au recensement de 1871. Pour assurer leur subsistance, Catherine et Mary-Ann concoctaient des médicaments à partir d’herbe et d’écorce, et fabriquaient des paniers de foin d’odeur et d’autres, plus forts, avec des éclats de frêne. Si la plupart des Abénaquis émigrent au nord du Saint-Laurent afin de maintenir leur mode de vie traditionnel, ils n’en continuent pas moins de circuler sur la rivière Saint-François pour pêcher et chasser, mais aussi pour se rendre aux États-Unis, chaque été, y vendre les paniers en vannerie de frêne fabriqués pendant l’hiver. Sur le parcours, ils construisent des cabanes de place en place, que chacun répare à son tour. Un des relais les plus fréquentés se trouve à l’extrémité de la Longue Pointe ou Bec du Canard ; les Abénaquis s’y reposent avant de poursuivre leur randonnée ou d’entreprendre le portage vers la rivière Nicolet qui coule à moins de quatre milles au nord-est. Ils désignent l’endroit par KWANAHOMOIK, qui signifie là où la rivière fait une longue pointe . Plusieurs archéologues, professionnels et amateurs, ont témoigné de l’abondance d’artéfacts laissés par des Amérindiens à l’extrémité du Bec du Canard, là où la rivière Saint-François assume un virage de 160 degrés avant de poursuivre sa course. VISUEL : Presbytère de Pierreville, vers 1900 (Société d'histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-2.3h9)

Société d'histoire de Drummond 12.12.2020

NOUVELLE CHRONIQUE HISTORIQUE La forte croissance de Drummondville durant les années 1920 oblige les autorités municipales à trouver de nouvelles sources de revenus. La Ville adopte ainsi en 1923 le règlement 111 qui lui permet d’imposer des licences sur tous commerces, manufactures, établissements financiers ou commerciaux, occupations, arts, professions, métiers ou moyens de profits ou d’existence désignés dans la nomenclature suivante, exercés ou exploités dans la vill...e de Drummondville par une ou des personnes, sociétés ou corporation. Si vous avez manquez une de nos dernières chroniques dans L'Express, sachez qu'elles sont toutes disponibles sur notre site web! POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE:

Société d'histoire de Drummond 08.12.2020

IDÉE-CADEAU! Découvrez l’histoire de Drummondville grâce au très populaire Drummondville, une ville à raconter ! Ce sont plus de 200 photographies anciennes, provenant du centre d’archives de la Société d’histoire de Drummond, qui ont été retenues pour vous offrir l’occasion de découvrir le portrait d’une communauté des plus attrayantes et dynamiques. Ceux-ci sont de plus documentés par trois auteurs non seulement passionnés, mais munis d’une rigueur historique des plus e...nrichissante. Une expérience à ne pas manquer ! Auteurs : Yolande Allard, Élaine Bérubé et Jean Thibault Date de parution : Décembre 2014 Éditeur : Société d’histoire de Drummond Prix : 30,00 $ Pour commander : 819-474-2318 ou [email protected]

Société d'histoire de Drummond 04.12.2020

EN PRÉCOMMANDE! Nous avons 60 calendriers 2021 mettant en vedette de magnifiques photos d’archives de la SHD qui arriveront sous peu! Il est dès maintenant possible de les précommander au coût de 10$. Faites vite, quantité limitée! Prix : 10$... Pour précommander : 819-474-2318 ou [email protected] See more

Société d'histoire de Drummond 26.11.2020

IDÉE-CADEAU! Découvrez l’histoire de Drummondville lors de la Deuxième Guerre mondiale grâce au grand classique de Jean Thibault, Drummondville à l’heure de la guerre, 1939-1945 ! L’auteur ne souhaite pas refaire l’histoire de cette guerre, mais plutôt montrer l’impact de celle-ci sur la vie de la population d’une petite ville en soulignant la participation des gens à l’effort de guerre dans leur travail, dans leur vie sociale et dans leur vie quotidienne. Jean Thibault s’...intéresse également aux sacrifices consentis par tous, et particulièrement par ceux qui, sans y être contraints, ont choisi de risquer leur vie pour défendre une juste cause. Auteur : Jean Thibault Date de parution : Novembre 2018 Éditeur : Société d’histoire de Drummond Prix : 25$ Pour commander : 819-474-2318 ou [email protected]

Société d'histoire de Drummond 23.11.2020

IDÉE-CADEAU! Découvrez la nouveauté de 2020, Drummondville L’industrieuse ! Chronique en images et en textes de l’histoire de Drummondville, l’auteur Jean-Claude Cloutier met en lumière un proche passé. L’ouvrage met en vedette près de 200 photos d’archives de la Société d’histoire de Drummond. La collection "100 ans noir sur blanc" publiée par les Éditions GID s’intéresse à l’histoire de plusieurs villes du Québec de 1860 à 1960.... Auteur : Jean-Claude Cloutier Date de parution : 2020 Éditeur : Les Éditions GID Prix : 35$ Pour commander : 819-474-2318 ou [email protected]

Société d'histoire de Drummond 18.11.2020

PHOTO DU JOUR Georges-Etienne Nephtalie Pepin était le cinquième des 13 enfants de Marie-Ovide Laverdure et du charretier Louis-Victor Pepin qui habitent le village d’Hochelaga (Montréal) au début des années 1880. C’est d’ailleurs à Hochelaga que Nephtalie apprend son métier de voiturier. Dès son mariage avec Orise Rabouin, en 1882, il ouvre sa propre fabrique de voitures à chevaux à Drummondville où les Forges McDougall favorisent un boum économique sans précédent. Sous ...la raison sociale G.E.N. PEPIN MANUFACTURIER DE VOITURES & REPARATIONS, l’entreprise s’installe d’abord sur la rue Loring, puis déménage sur la rue Cockburn (côté sud), dans un édifice en bois sur deux niveaux, la menuiserie occupant le rez-de-chaussée et l’atelier de peinture l’étage supérieur. En plus de commandes spécifiques, telle la voiture à échelle des pompiers de Drummondville, en 1912, on y fabrique annuellement de 150 à 200 traîneaux et voitures fines, ces dernières munies des réputés ressorts Pepin. Vingt-cinq hommes en moyenne y trouvent du travail. À la fin des années 1920, le moteur à essence ayant définitivement remplacé la traction hippomobile, Nephtalie doit se résoudre à fermer sa manufacture. Son ascension dans le milieu des affaires de Drummondville aura été constante. En 1889, il est élu représentant du quartier sud du premier conseil municipal démocratique. Il obtient à nouveau la confiance de ses pairs aux élections de 1914, 1916 et 1918. Nephtalie décède le 11 juillet 1933 à l’âge de 74 ans. Il repose depuis au cimetière de la rue Marchand, dans le lot A-47-01. LÉGENDE : Victor Gatineau et Rose-Anna Blanchard, 1901, Wickham. (Société d'histoire de Drummond, Collection régionale, IC- 9.9-9)

Société d'histoire de Drummond 13.11.2020

L’ambitieux projet de numérisation des journaux La Parole et The Spokesman va bon train! Rappelons-nous que le projet est divisé en deux étapes, une première dédiée à la numérisation se terminant en mars 2021 et une deuxième permettant le développement d'outils de recherche et l'emploi de la technologie de reconnaissance optique de caractères dont l’échéance se situe en 2022. À terme, 4 108 numéros de journaux et environ 62 500 pages des journaux La Parole (1926-1976) et The... Spokesman (1928-1957) seront numérisés. Ayant dernièrement reçu tout le matériel nécessaire à l'amorçage du projet, nous tenons à remercier tous nos collaborateurs : Menuiserie S, Gosselin Photo, Ghyslain Bergeron, Vitrerie J. M. Rose Et Fils Inc ainsi que BAnQ. Les premiers tests étant très concluants, nous commencerons sous peu la numérisation et vous tiendrons au courant des avancements! Pour vous faire patienter, voici en primeur les premières photos de nos nouvelles installations!

Société d'histoire de Drummond 03.11.2020

La Société d'histoire Drummond vous invite à répondre à ce petit sondage créé par des élèves du Cégep d'une durée de moins de 5 minutes afin d'évaluer la satisfaction de la clientèle sur les services actuellement offerts. Nous désirons également savoir si certains services qui ne sont pas offerts à l'heure actuelle pourraient vous intéresser. https://fr.surveymonkey.com/r/GFFL2HF

Société d'histoire de Drummond 18.10.2020

CHRONIQUE DE LA RÉSERVE Étant dans l'impossibilité de distribuer la revue annuelle de la Société d'histoire comme il se doit, nous vous proposons notre dernier dossier tiré de La Réserve 7. Surnommée Ville de la soie durant l’âge d’or de l’industrie du textile (1920-1950), Drummondville connaît un développement fulgurant, non seulement sur les plans économique et industriel, mais également sur les plans urbain, culturel et social. Découvrons ce pan de notre histoire!... Pour ceux et celles qui n'auraient pas encore eu l'occasion de feuilleter la nouvelle édition de notre bulletin annuel La Réserve, sachez que vous pouvez dès maintenant la consulter en ligne, sur notre site Web. Elle est également disponible en format papier à l'entrée de nos locaux. Site web : https://histoiredrummond.com/la-reserve/

Société d'histoire de Drummond 05.10.2020

PHOTO DU JOUR Entre 1960 et 1971, le gouvernement du Québec a suivi l’exemple d’autres provinces canadiennes en votant une série de mesures législatives qui, en rendant universelle la gratuité des soins de santé, constituaient un des éléments centraux de la Révolution tranquille. À travers le Québec, ces réformes ont notamment eu pour effet d’enclencher le processus de laïcisation et de nationalisation de plusieurs hôpitaux. Ce fut le cas pour l’Hôpital Sainte-Croix, qui fut ...acquis, en 1973, par le ministère des Affaires sociales du Québec. Depuis 1910, cet hôpital avait cependant été fondé et administré par des sœurs grises qui étaient venues de Nicolet. Or, à partir des années soixante, le gouvernement provincial s’est immiscé de manière croissante dans la gestion des hôpitaux. D’abord, avec la Loi de l’assurance-hospitalisation de 1960, il a imposé des normes budgétaires qui obligeaient l’approbation de chaque dépense et qui visaient à éviter la montée en flèche des coûts liés au système de santé. Ensuite, avec la Loi des hôpitaux de 1962, il a réagi au scandale de mauvaise gestion à l’Hôpital Jean-Talon de Montréal en imposant aux établissements hospitaliers la présence de médecins au sein de leur conseil d’administration. Finalement, en 1971, avec la création de la Régie de l’assurance-maladie, il a mis en minorité les communautés religieuses au sein des conseils d’administration et a soumis le développement des centres hospitaliers à des plans établis à l’échelle provinciale. Pour les religieuses de l’Hôpital Sainte-Croix, l’implication de l’État dans la gestion hospitalière s’est avérée problématique. D’une part, elle les a éloignées du processus administratif, et d’autre part, elle ne les a pas dégagées légalement des responsabilités financières qui consistaient à supporter, pour l’hôpital, un déficit de 521 966 $, accumulé entre 1961 et 1970. Relayées à des fonctions subalternes et aux prises avec une situation financière intenable, c’est ainsi que les sœurs grises ont estimé, en 1973, que la vente de l’Hôpital Sainte-Croix constituait la meilleure option. LÉGENDE : Hôpital Sainte-Croix, vers 1980, Drummondville. (Société d'histoire de Drummond, Collection régionale)

Société d'histoire de Drummond 04.10.2020

PHOTO DU JOUR En ce jour du souvenir, remémorons-nous les sacrifices des gens d'ici! L'effort de guerre du Canada consistait naturellement à produire du matériel et à former des troupes, mais encore fallait-il les rendre à destination, c'est-à-dire en Angleterre. La traversée de l'Atlantique comportait cependant de graves dangers, causés avant tout par la présence des sous-marins allemands et par les mines qu'ils semaient sur les routes de navigation. Les Allemands poussèrent... l'audace jusqu'à venir dans le golfe Saint-Laurent torpiller navires marchands ou navires de guerre. Pour parer à cette menace, la marine entreprit la construction de navires destinés à assurer la sécurité des routes maritimes. Parmi ceux-ci figuraient les corvettes, reproduites à une centaine d'exemplaires et dont le rôle consistait à escorter les convois pour enlever les mines disséminées par les sous-marins ou les avions allemands. Le gouvernement fit baptiser ces dragueurs de mines du nom de villes canadiennes. Victoriaville, Grand-Mère, Shawinigan... se virent attribuer une corvette, en reconnaissance de la générosité des populations à l'effort de guerre (La Parole, 19 juin 1941). Puis vint le tour de Drummondville. Le député Armand Cloutier, le maire Arthur Rajotte et des membres du conseil assistèrent au baptême de la corvette Drummondville le 26 juin 1941 à Montréal. Sur les 22 convois qu'a escortés le Drummondville, une douzaine furent attaqués. La première mission du navire s'effectua en mai 1942: un seul navire marchand fit le trajet de Sydney (Nouvelle-Écosse) à Québec sous la garde d'un seul dragueur de mines, le Drummondville. Puis le 6 juillet, trois navires sur les onze du convoi QS-15 (Québec-Sydney) escorté par le Drummondville furent coulés en quinze minutes par le sous-marin U-132 au large de Cap-Chat. La corvette recueillit alors 34 survivants du cargo britannique Dinaric. Quant au sous-marin, il fut gravement endommagé par le barrage de grenades sous-marines qu'il essuya pendant deux heures, après avoir failli être éperonné par la corvette. Il dut son salut au fait que l'équipage du Drummondville le croyait détruit, et réussit tant bien que mal à rallier sa base à La Rochelle. Le 14 octobre 1942, le navire se porta au secours d’un destroyer américain échoué à Terre-Neuve. L'équipage eut à effectuer un autre sauvetage dramatique, lorsqu'une frégate anglaise fut coulée en plein océan. LÉGENDE : La corvette Drummondville (Collection Raynald Forcier/La Parole)