Théâtre Prospero
1371, rue Ontario est H2L 1S2 Montreal, QC, Canada

[ Rappel de la création d’un poste - Appel à candidatures en cours ] Le Groupe de la Veillée a ouvert en décembre dernier - parallèlement à la recherche d’une nouvelle direction artistique - un nouveau poste, celui de codirection générale et responsable du financement privé pour assurer le plein accomplissement des mandats de cette maison de création qu’est le Prospero. Afin qu’une collaboration étroite et harmonieuse puisse s’établir, les entrevues pour ce poste seront tenu...es avec la présence de la nouvelle direction artistique. Notons qu’une direction administrative est toujours en place dans l’équipe du Prospero, donnant ainsi à la codirection générale le temps nécessaire à l’exécution de ses tâches. Nous invitons et encourageons à poser leurs candidatures les personnes qui souhaitent apporter leur contribution, inspirer leur milieu, développer leur approche qui assurera l’avenir et la pérennité de ce théâtre. Offre détaillée https://theatreprospero.com//uploads/2020/12/appel-codirec --- Danielle Demers

[ Création en cours ] C'est ce soir qu'aurait dû avoir lieu la première de la pièce The One Dollar Story. La rencontre tant espérée avec les publics n'aura pas lieu aux dates prévues, mais la création continue et les répétitions battent leur plein ! En voici quelques images, avec la comédienne Sophie Desmarais dirigée à distance par le metteur en scène Roland Auzet, depuis son atelier de travail à Paris. Plus d'infos sur ce spectacle bit.ly/TheOneDollarStory ---... Texte Fabrice Melquiot Mise en scène Roland Auzet Avec Sophie Desmarais Assistance à la mise en scène Valery Drapeau Scénographie Roland Auzet et Cédric Delorme-Bouchard Lumières Cédric Delorme-Bouchard Vidéo Pierre Laniel Intégration sonore Bernard Grenon Assistance au son Gabrielle Couillard Assistance aux costumes Fruzsina Lànyi --- Valery Drapeau See more

[ Témoignages d'artistes ] Quelle belle expérience de labo ! Une équipe accueillante et présente. C’était une première exploration pour ma toute nouvelle création Akuteu. Territoires de paroles m’a permis de me plonger pleinement sans crainte et avec confiance. Grâce à cette semaine intensive, nous pouvons entrevoir le futur de cette production. Tshinishkumitin ! ... Soleil Launière, labo#6, Akuteu. bit.ly/Akuteu

[ Hommage ] Nous apprenions hier avec émotion la disparition de l'artiste Louis-Pierre Bougie, dont nous avons eu le privilège de recevoir plusieurs œuvres en don dans le cadre de nos levées de fonds. Merci Louis-Pierre Bougie, et merci à son ami galeriste Éric Devlin. Ses gravures exceptionnelles, ses dessins dont la fameuse pochette de disque d’Harmonium, ses dernières peintures et ses surprenantes sculptures constituées de clous de chemin de fer resteront à jamais dans notre imaginaire. É. Devlin https://www.ledevoir.com//louis-pierre-bougie-1946-2021-le

On participe au défi que nous lance le FTA - Festival TransAmériques et initié par le Théâtre ESPACE GO pour faire rayonner nos #conceptricescoupsdecoeur dans le cadre de la 2e édition du prix Jovette-Marchessault. Nous avons choisi de mettre en lumière le travail de Geneviève Lizotte, Fruzsina Lànyi et Marilène Bastien qui oeuvrent comme conceptrices de décors et de costumes. Nous lançons maintenant le défi à Ondinnok, Une autre compagnie de théâtre, Théâtre Point d'Orgue.... --- L’appel de candidatures pour la 2e édition du prix Jovette-Marchessault se poursuit jusqu’au 25 janvier 2021. Une conceptrice montréalaise qui s’illustre en théâtre sera récompensée d’une bourse de 20 000$ remise par le Conseil des arts de Montréal. Plus de détails : espacego.com/prix-jovette-marchessault

[ Témoignages d'artistes ] Être chorégraphe et investir le monde des mots, c’est la première invitation que Territoires de Paroles a su m’offrir. Ensuite, il aura fallu marcher le terrain miné du discours qui s’esquissait devant moi. Être Noire et habiter le monde des Blancs. Être maintenant et réfléchir au monde d’avant. Être moi et penser l’autre. Être l’autre et devenir l'hôte. Cabaret Noir s’est imposé naturellement. Imaginé en parallèle des tensions sociales et raci...ales que nous avons vécues cet été et que la pandémie a accentuées. C’était en juin, je crois. Je me disais alors: peut-être que les émeutes et les soulèvements ne sont plus que la seule façon d'être ensemble. Peau contre peau. Noire, l’époque, pensais-je. Puis le téléphone a sonné et on m’a proposé de réfléchir à cela. Sur un plateau d’argent. Avec des humains en or. Je me suis entourée de Vlad Alexis, Florence Blain Mbaye, Paul Chambers, Stacey Désilier et Anglesh Major. Nous avons formé une petite communauté. Une fratrie instantanée. Difficile d’expliquer ce sentiment d’intense appartenance. Et le travail a commencé. Nous avons élaboré des stratégies pour que le discours soit multiple, loin d’être monolithique. Nous avons imaginé un stratagème pour mettre en scène le corps noir et sa psyché dans l’espace réel et fantasmé de nos imaginaires, de nos réalités, de nos communautés. Et l’aléatoire y joue un rôle primordial pour que la construction du discours/spectacle existe dans l’accumulation des sens, des opinions et des contradictions. Je ne pense pas me tromper en disant que nous avons vécu une expérience unique. Un contexte qui nous a permis d’être nous, sans rien masquer, sans rien maquiller, sans rien maculer non plus. S’il y a eu éclat, c’est éclat de rire. Et je me disais tous les jours: c’est si bon de baigner dans l’hilarité même si nous parlons d’esclavage, d’avilissement et d’aliénation. Nous travaillons sur une matière riche en compagnie d’auteurs importants, de figures populaires incontournables, de clichés persistants et de nouveaux espaces à conquérir. Nous sommes amoureux du processus. Et nous espérons continuer à le développer. Déjà se dessine une trajectoire pour Cabaret Noir. Nous irons à Toronto. Marseille se pointe le bout du nez. Mais c’est à Montréal que ce spectacle est né. Nous espérons ici pouvoir le partager. Merci à Carmen Jolin et à toute l’équipe du Prospero. La tempête qui est passée sur nous fut magique. Mélanie Demers, labo#5, Cabaret noir. bit.ly/Cabaretnoir

[ Dans les médias ] Cette distance nous oblige tous, et moi en particulier, à remettre en question nos modes habituels de fonctionnement. Entrevue avec Roland Auzet, metteur en scène de The One Dollar Story, dont les répétitions sont en cours depuis décembre malgré l'incertitude qui persiste pour la suite. Apprenez-en plus sur cette création qui se fait à distance !

[ Témoignages ] Territoires de Paroles m’aura permis de chercher à donner vie à un texte qui m’habite depuis plusieurs années : La fin de l’Homme Rouge, de Svetlana Alexievitch. Mon instinct me crie, depuis que j’ai eu le livre les mains, qu’il faut tenter l’expérience. Maintenant je le sais : le joyau est dans le texte, et quand on le porte à la scène et qu’on le fait incarner par les acteurs, il brille toujours autant. ... Mais comment fait-on pour qu’il devienne vivant? Durant tous les jours qu’ont duré Territoires de paroles j’ai volé jusqu’au théâtre. On découvre la metteure en scène qu’on est, comme on découvre la maman qu’on est, quand on le devient pour la première fois. Je suis assise au bout de ma chaise, je bondis quand je sens qu’on touche à ce qu’on cherche. Je crie. C’est ça! C’est beau! Oui! Ça ne ment pas. Toutes les fois où je l’ai vu se produire sur scène, ce petit miracle : quand ça se met à vivre. On ne sait jamais exactement comment on y arrive. Par contre quand on y est, on le sait. Il y a bel et bien un spectacle à tirer de ces textes. Ça j’en suis certaine maintenant. Il faudra continuer à nourrir la vie sur la scène, et colorer les projections, pour que les mots des soviétiques traversent le temps et l’espace à travers nous, et se rendent jusqu’à vous. Car ces textes ont quelque chose à nous révéler de notre présent à saveur de fin du monde. Ça aussi j’en suis certaine. Catherine de Léan, labo#4, La fin de l'homme rouge. bit.ly/Findelhommerouge

[ Témoignages d'artistes ] Plonger dans l’univers de Solstice d’hiver, c’est confronter le vide idéologique qui marque notre époque. C’est terriblement déstabilisant. Il nous colle à la peau, même des semaines plus tard, je vous assure. Tellement de choses me hantent : ce trop-plein de paroles de gens bien des artistes et des intellectuels de surcroît qui ne parlent de rien. Il y a aussi cette présentation de l’acte créateur comme une fuite en avant, un lieu de dé...rive; ou encore le mensonge comme une norme absolue; sans oublier la cruauté devenue un mode de vie. Chez ces gens bien , en fin de compte, on nous présente une vision de la société bien-pensante qui évacue progressivement la notion de la civilisation, tout en affichant ses signes vidés de leur sens. Et tout cela sur un ton terriblement anodin. C’est justement cette banalité que nous avons creusée et cherché à articuler à même l’espace théâtral lors de notre travail et de nos recherches. La simplicité et le dépouillement des artifices nous ont permis de céder une place privilégiée aux mots de Schimmelpfennig : un tsunami de voix qui nous affectent et nous affrontent bien plus qu’elles nous touchent. Certes, il reste un travail à compléter, mais, grâce à Territoires de paroles, les balises du comment sont maintenant établies. J’ai hâte de replonger dans cet univers; le mettre sur la place publique me semble maintenant impératif. Joël Beddows, labo#3, Solstice d'Hiver. bit.ly/SolsticeDhiver

[ Témoignages ] Dans les prochains jours, nous vous transmettons quelques mots des artistes qui ont dirigé les 6 labos de Territoires de paroles cet automne. Dans la douloureuse période actuelle, où les rencontres avec le public sont suspendues puis constamment ajournées, travailler sur des écritures actuelles d'une dizaines de voix venant de plus de six pays, ça nous a permis de tenter de garder une fenêtre ouverte sur ce qui se passe ailleurs, ce qui se pens...e ailleurs, ce qui s'écrit ailleurs. Je crois qu'on a toutes et tous été touchés de la façon dont l'équipe du Prospero a rendu cet atelier sécuritaire sur le plan sanitaire, et en même temps stimulant sur le plan humain et artistique. C'est comme si un espace-temps bienveillant de quelques jours avait permis à plusieurs dramaturges, interprètes et concepteurs de réfléchir à prendre le risque d'une réflexion lucide, de partager des pensées contradictoires, de se donner rendez-vous dans un temps long, exigeant. Pour préparer demain, dans un présent tellement brumeux et fragilisant... Florent Siaud, labo#1, Forêt et tempête (Faust, première partie) bit.ly/ForêtTempêteFaust