1. Home /
  2. Other /
  3. Indépendance du Québec


Category

General Information

Phone: +1 418-837-9050



Likes: 801

Reviews

Add review



Facebook Blog

Indépendance du Québec 24.11.2020

Une histoire vraie de vraie L’histoire que je vais raconter ici est absurde, kafkaïenne, mais tout à fait normale, comme l’est la situation insane et coloniale de la langue au Québec. Le 13 janvier 2015, Karen Kear-Jodoin, une ex-avocate du cabinet Robinson, Sheppard & Shapiro qui fut nommée juge à la Cour supérieure du Québec par Stephen Harper, en mars 2013, rend un jugement dans l’affaire Caya c. Renaud (2015, Q.C.C.S., 36). Jacques Caya est le demandeur en l’espèce et e...Continue reading

Indépendance du Québec 14.11.2020

L’avenir du colonisé Je sais, comme une bête dans son instinct de conservation, que je suis l’objet d’un processus d’assimilation, comme homme collectif, par la voie légaliste (le statu quo structurel) et démocratique (le rouleau compresseur majoritaire). Gaston Miron, Notes sur le non-poème et le poème, 1964. Le peuple canadien-français est devant le dilemme suivant : ou bien il se relève et restructure toute sa société globale en la fondant sur l’unilinguisme franç...ais, en la pensant comme un Français d’Amérique du Nord ; ou bien il démissionne et se laisse assimiler. Fernand Ouellette, 1964 La particularité du peuple québécois, depuis les 50 dernières années, est qu’il ne veut ni l’assimilation, ni la révolte. Il semble éprouver un certain confort dans cette situation parce qu’elle lui préserve ses choix pour l’avenir. Pour le moment, il sait que sa quête de reconnaissance par le Canada ne s’accomplira jamais et sait aussi que la route de l’indépendance présente des risques qu’il n’est pas encore prêt à assumer: les risques de la terre inconnue. Incapable de renoncer définitivement à la mystique des Canadiens français et de la mission de langue française de Port-au Port à Victoria, il demeure en position d’attente, comme s’il avait plusieurs siècles devant lui pour prendre une décision définitive. René Lévesque, le paria, a crié son désespoir avec les siens et fait le pari de l’émancipation collective au moyen de son projet de souveraineté-association; il a échoué. Pierre Trudeau, le parvenu, a eu honte des siens et a réussi à imposer sa vision de l’émancipation individuelle et de l’assimilation dans une nation unique, la nation canadienne, alimentée par le multiculturalisme et le bilinguisme colonial; il a renoncé à l’égalité politique du Québec dans l’ensemble canadien pour affirmer l’égalité individuelle des citoyens canadiens, sans égard à la nationalité québécoise dont il niait par ailleurs l’existence. L’avenir nous dira si ce pari était le bon pour le Canada mais on peut déjà en douter. Kenneth Mc Roberts a déjà écrit que les résultats du référendum de 1995-une presque victoire du OUI étaient la preuve ultime de l’échec de la stratégie d’unité nationale de Trudeau . Pour le moment, l’identité nationale québécoise est non seulement niée par la réforme constitutionnelle de 1982 et la Charte des droits et libertés qu’elle incorpore, mais celle-ci opère encore à plein régime pour dissoudre cette identité nationale québécoise distincte dans le grand tout de la nation canadienne qu’on construit pour abolir les particularisme régionaux et singulièrement, le particularisme québécois.

Indépendance du Québec 07.11.2020

M D S Mouvement démocratie et souveraineté Fondé par Marc Brière en 2006... Mesdames et messieurs, Le comité de coordination vous invite à la prochaine rencontre mensuelle du MDS qui aura lieu le mardi 8 octobre. Cette rencontre débutera à 17h30 au RESTAURANT LA PETITE MARCHE 5035 rue Sainte-Denis, Métro Laurier sortie Saint Joseph. Il faut impérativement réserver pour le repas après la conférence. Nous recevrons Maurice Arbour qui traitera la question suivante : Colonisé moi? Yes Sir! Maurice Arbour a été professeur de droit constitutionnel de l'Université Laval. Il a publié en 2015 un livre aux Presses de l'Université Laval s'intitulant : Cessons d'être des colonisés! Il est aussi l'auteur d'un manuel de droit international public. ATTENTION En ce début de notre nouvelle année d'activité, n'oubliez pas de renouveler votre cotisation au montant de 50$ par chèque libellé au nom de Marc Termote. À partir de novembre, seuls les membres en règle recevront nos invitations de la saison 2019-2020. Il est aussi important de recruter de nouveaux membres qui pourront partager les plaisirs de nos discussions. Nous espérons vous voir nombreux. Denis Monière, Danièle Letocha, Marc Termote et France Giroux La souveraineté par la démocratie La démocratie par la souveraineté

Indépendance du Québec 01.11.2020

Les Libéraux du QLP, le multiculturalisme de Couillard, l'interculturalisme des opportunistes aspirant à la chefferie de la maffia libérale et la stupidité des rouges Les deux grands sages Bouchard et Taylor ( du Rapport Bouchard /Taylor) pensent comme moi : les Québécois cultivent l’insécurité des minoritaires car ils ne pèsent rien à l’échelle de l’Amérique et peuvent constater, jour après jour, et sur toutes les lignes de front, que leur langue est fragile. Les commiss...aires me l’ont dit et répété tout au long de leur rapport : avant d’être majoritaire au Québec, je suis un pauvre petit minoritaire tant au Canada qu’en Amérique et c’est avant tout comme minoritaire qu’ils me dissèquent et m’analysent. Ils disent que les Québécois minoritaires sont fondamentalement des êtres frustrés par tellement de choses qu’il serait trop long de les nommer. C’est bizarre cette insistance sur mon statut minoritaire, car au moment même où les Québécois découvrent, après deux siècles de réclusion dans leur réserve coloniale, qu’ils sont quelque chose comme une majorité au Québec, quelque chose comme un vrai peuple, les commissaires tiennent à leur rappeler qu’ils sont toujours au Canada et qu’au Canada ils ne sont qu’une minorité, une grosse minorité mais une minorité dont le poids se réduit comme une peau de chagrin de décennie en décennie. Je suis donc fondamentalement un être anxieux, sur le qui-vive, au devenir incertain, car je porte en moi l’inquiétude du peuple minoritaire dont la langue, toujours présente, toujours menacée de l’intérieur comme de l’extérieur, demeure la grande question existentielle. Une langue en tension perpétuelle, menacée autant par la puissante langue de l’Autre qui est canadienne, américaine, continentale et mondiale, que par cette espèce de pourrissement de l’intérieur de ma propre langue et qui la gruge et la dépèce et la rend de plus en plus inutile. Si j’insiste tellement sur la langue française, si je lui accorde tellement d’importance, c’est parce qu’elle constitue la composante première et incontournable de l'identité des Québécois, le signe premier de mon identité , la seule certitude référentielle commune , comme l’écrivait Léon Dion . Je vis donc dans une situation ou le sort de mon identité dépend ultimement du sort de ma langue nationale et je vis constamment sous le mode feu orange, tellement j’ai peur de disparaître d’un jour à l’autre, comme dans un grand tremblement de terre. Une culture de minoritaire, peu sûre de son avenir; mais comment peut-on vouloir être sûr de son avenir quand on laisse les autres décider de ce qui est bon ou mauvais pour nous, quand on laisse le colonisateur nous imposer son bilinguisme colonial, fondé sur son droit de conquérant, comme si la chose allait de soi?

Indépendance du Québec 29.10.2020

Le bilinguisme colonial J’ai retrouvé au Canada une version d’un phénomène à peu près constant dans la plupart des situations coloniales, et que j’ai appelé le bilinguisme colonial. Une langue officielle efficace, qui est celle du dominant, et une langue maternelle qui n’a aucune prise ou presque sur la conduite des affaires de la cité. Que les gens parlent deux langues ne serait pas grave si la langue la plus importante pour eux n’était pas ainsi écrasée et infériorisée. ...Continue reading

Indépendance du Québec 16.10.2020

Pour la fête du Canada... Étranger dans mon propre pays Depuis toujours, je vis comme un étranger dans ce pays qu’est le Canada, car ce pays-là n’est pas le mien. Pierre E. Trudeau a déjà dit, dans l’un de ses discours contre Lévesque à la veille du référendum de 1980, qu’un pays c’était plus qu’un hymne national ou un drapeau qui claquait au vent, parce qu’un pays était d’abord la volonté de vivre ensemble et de partager un même destin. Il avait raison. Je n’ai pas la volon...té de vivre avec des colonialistes et je ne veux surtout pas marcher à côté d’eux comme un colonisé imbécile et heureux de son sort et qui est considéré dans le Toronto médiatique et populaire comme un maudit parasite qui vit au crochet du Canada anglais, grâce à la péréquation, en plus naturellement de vivre au-dessus de ses moyens. Si je suis Canadien, c’est uniquement parce que je suis contraint de payer des impôts au gouvernement fédéral et que j’ai besoin d’un passeport canadien pour voyager. Il s’agit d’une nationalité de papier. Le reste est un accident de l’histoire, une histoire dont je n’ai pas encore réussi à me déprendre et qui, telle une pieuvre à huit tentacules, me surprend partout où je vais, en me lançant en plein visage des nuages d’encre coloniale. voyez la réaction du Canada anglais face à l'adoption du projet de loi 21 sur la laïcité: le pire est encore à venir. See more