Anne Rousseau

La tolérance au temps de la pandémie À fleur de peau, l’anxiété dans le tapis. Je sens une boule dans mon ventre. En isolement préventif avec mes enfants, je me sens coincée. Je suis bien avec eux, je les aime, ce sont mes pensées qui me contaminent. Je forme ma bulle. Je nous protège. Je vous protège.... En attente de résultats, par chance nous n’avons pas de symptômes, mais nous sommes inquiets. Devant cette situation, je vois des gens qui s’indignent, qui cherchent à qui la faute, qui pointent du doigt. Et moi qui se demande à quoi bon ? Je me répète : Acceptation de ce qui est. Acceptation de ce qui est. Acceptation de ce qui est. Je ressens le besoin ce midi, de couler mes émotions sur papier et de vous les partager. J’ai l’impression d’être moins tolérante envers moi, envers les autres. Je ressens la fatigue qui s’ajoute à la charge mentale d’une mère de famille exigeante envers elle-même. Lâcher prise me direz vous. Faire de son mieux, je sais. Les paroles de ma soeur qui me suggèrent de ralentir résonnent encore dans ma tête. 5 ans plus tard. Ca résonne encore. J’ai pourtant cette fougue intérieure qui me donne envie d’avancer. Devant mes élans se dressent des barrières, des situations récurrentes, qui viennent et qui passent. Pourquoi tout ça ? Pourquoi? Je ne cherche pas de réponses. Je cherche seulement un état de bien-être intérieur. Le problème se situe peut-être dans cette quête? Cette quête de bonheur éternelle. Ce désir de contribution qui brûle en moi, contribuer à plus grand que soi. Et j’élève mon énergie, je danse, je bouge, je m’intériorise, j’extériorise. Écrire deviendra-t-elle ma nouvelle thérapie? Dans tous les cas, ça dégage, ça libère ! La tolérance au temps de la pandémie, vous en pensez quoi ? Anne Experte en communication de proximité et confinée PS. Mes entrevues Spotlight sont reportées quand ce sera plus calme à la maison.